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Cet article aborde, à partir de la répétition des maltraitances sur enfant dans la relation mère-fille, la fonction du processus de cette répétition selon la théorie freudienne et lacanienne dans un dispositif de soin dans le cadre de la PJJ. Une vignette clinique met en évidence que l’insistance de la répétition du fantasme d’infanticide dans la généalogie féminine ne se réduit pas à la narration du traumatisme infantile mais devient une interrogation à l’adresse du Grand Autre pour se définir comme sujet désirant, différent, afin de se soustraire à ce fantasme. Si cette demande sous-jacente à cette répétition n’est pas entendue par les professionnels, les institutions qui sont mis à l’épreuve, dans le transfert et le contretransfert, au profit de la fonction victimaire chez le sujet, les réponses apportées dans la réalité ne pourront que contribuer à assurer la jouissance mortifère de ce dernier dans la transgression, mettant en échec la fonction symbolique de la Loi. Les auteurs montrent, à travers l’efficacité du transfert et de la fonction symbolique de la Loi, que la psychanalyse sans divan peut s’adapter à une clinique du réel, clinique qui peut parfois réinterroger la théorie.
Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 61-69.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Accompagnement, Transfert, Jouissance, Sujet, Handicap psychique, Foyer d'accueil médicalisé, Psychanalyse, Psychologue clinicien, Rentabilité, Usager, Médiation, Vie institutionnelle
Pour les éducateurs et pour les thérapeutes, les petits riens ne raisonnent pas de la même manière. En revanche, pour les uns comme pour les autres, les mêmes « petits riens » ont pour vocation de border l’existence et aider la personne à advenir en tant que Sujet.
Article de Valentine Prouvez, Nathalie Legardinier
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. XLII-L.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Motivation, Psychanalyse, Répétition, Vocation, Jouissance, Récit de vie, SDF
Se retrouver à la rue ne serait pas le fait du hasard. Le travailleur social arpente les rues et va à la rencontre de ceux qui y vivent. Quête partagée de part et d'autre où chacun tente peut-être de sortir de ce qui résiste pour ouvrir l'espace et commencer le chemin et conter l'histoire.
Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 139-143.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Jouissance, Psychanalyse, Consommation, Subjectivité, Groupe, Idéal du moi, Société, Sociologie, Anxiété, Narcissisme
Selon Freud en 1914, certains sujets ne veulent pas renoncer à la perfection narcissique de leur enfance et ils chercheront à la regagner dans une forme nouvelle de leur idéal du Moi. Qu’en est-il en 2016 ? Face à la société de consommation et du virtuel, que pouvons-nous dire de ses effets ? Existe-t-il des changements psychologiques et des répercussions symptomatiques ? À partir de travaux sociologiques, cet article tentera d’élaborer une brève traversée analytique.
Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 103-107.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Amour, Affectivité, Jouissance, Supervision, Transfert, Médiation, Parole, Espace, Corps, Psychanalyse, Éthique, Politique, Perte, Désir, Autisme, Psychose, Travail social
Récit d’une première rencontre initiant un travail de supervision en centre hospitalier psychiatrique, en unité pour patients psychotiques et autistes adultes. Le récit explore l’affection, au sens d’amour et de maladie, dans laquelle une équipe et un groupe de patients sont saisis, au cœur d’une pratique clinique quotidienne où la médiation fait défaut. L’amour dans le travail social est-il seulement aliénant et quelles sont les conditions d’un affranchissement ? Le texte cherche à faire vivre, par le travail du style littéraire, les remaniements pacificateurs induits par la mise en place du transfert.
Ce travail, orienté par les concepts lacaniens, aborde la notion de ravage comme expérience subjective catastrophique dans le lien mère-fille, au travers le cas clinique d’une jeune femme, aux prises avec les réminiscences d’une insulte à son encontre. Il présente le cadre de ce suivi et son évolution thérapeutique, en ayant au préalable développé la notion de ravage. Celle-ci peut être précisée dans sa définition et, dans cette perspective, l’auteur nous propose l’hypothèse selon laquelle le ravage relève d’une expérience traumatique sans pouvoir se soutenir de ses effets, soit un trauma privé des ressources névrotiques du traumatisme.
Approche et mise en tension des notions de bonheur et de contrainte, dans ce qu'elles représentent aujourd'hui des rapports du sujet au lien social. Entre bonheur imposé et conditionnement oppressants, quelle place pour la question du sujet ? Références et commentaires tirés de la littérature, de la psychanalyse, du cinéma et de la pratique clinique viennent illustrer le propos.