Documentation sociale

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Radicalisation au féminin, le djihadisme comme symptôme du mal de transmission psychique

Article de Aziz Essadek, Tamara Guénoun

Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 104-111.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Radicalisation, Femme, Famille, ASE, Protection de l'enfance, Transmission, Terrorisme, Violence conjugale, Répétition, Psychologie, Prise en charge

À partir de l’analyse psychopathologique d’une femme adressée à l’ASE dans un contexte de crainte de sa radicalisation dans le djihadisme violent, la discussion autour de ce cas permet de penser les destins de la violence intrafamiliale dans un processus de radicalisation. Les fantasmes de transmission psychique y sous-tendent l’investissement radical. L’ASE peut ainsi devenir lieu de dépôt et de travail de déprise d’un investissement à la marge du social, du religieux et du politique.

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Accompagner au-delà des 21 ans : une logique de parcours

Article de Vincente Rodriguez

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 133-140.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Majorité, Contrat, Jeune, Pratique professionnelle, Accompagnement, Prise en charge

Le parcours social, entre protection et contractualisation, est historiquement lié à la société dans laquelle il intervient. Sa vocation à réduire les inégalités ou inadaptations lui confie une place importante pour donner sens dans un contexte de crise et de mutation de la société.
Cette évolution sociétale, associée à une institutionnalisation du secteur de la protection de l’enfance et à de nouvelles pratiques professionnelles (logique de parcours, développement du numérique, participation des personnes accompagnées, etc.), bouleverse le quotidien des acteurs du monde social et du public. Un public qui tente de se reconstruire par suite d’un parcours de vie ébranlé par une pluralité d’événements, avec l’espoir de croire à la réussite et de devenir un homme qui participe à bâtir le monde.

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Spécialiser les dispositifs d’accueil et d’accompagnement pour les mineurs non accompagnés : du sur mesure à l’action collective

Article de Emeline Zougbede

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 17, 2022/2, pp. 9-30.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, ASE, Protection de l'enfance, Partenariat, Réseau, Pluridisciplinarité, Vulnérabilité, Droit des étrangers, Prise en charge

À partir de l’étude locale d’un service de l’aide sociale à l’enfance dédié à la prise en charge de mineurs non accompagnés, cet article documente les manières dont la mise en œuvre de partenariats et de collaborations intersectorielles concourt au travail en protection de l’enfance. On montre que c’est à partir de la prise en compte des vulnérabilités de ces jeunes, autant du fait de leur condition de mineur que d’étranger, et des problématiques – parfois complexes – qui sont les leurs, que se mettent en place des dispositifs spécifiques et expérimentaux qui visent à un meilleur accueil et accompagnement, fondé sur le partenariat et la collaboration intersectorielle.

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L’accueil des mineurs non accompagnés à l’épreuve de la communication

Article de Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut

Paru dans la revue Migrations société, vol. 32, n° 181, juillet-septembre 2020, pp. 15-140.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Mineur non accompagné, Communication, Statut juridique, Intégration, Entretien, Évaluation, Prise en charge, Protection de l'enfance, Récit de vie, Bénévolat, Association, Action sociale, Action éducative, Scolarisation, Formation professionnelle, Socialisation, Langue, Santé mentale, Interculturel, Val de Marne, Nord, Hauts de France, Nouvelle Aquitaine, Saint Etienne

Ce dossier a pour objectif de réunir un ensemble de contributions autour des problématiques de communication et d’intercompréhension auxquelles sont confrontés les jeunes étrangers isolés en France. Dès leur arrivée sur le sol français et jusqu’à leur majorité, pour ceux qui ont obtenu le statut de mineur non accompagné (MNA), ces jeunes étrangers participent à divers types d’interactions langagières et sociales au cours des différentes étapes du processus d’intégration (entretien d’évaluation de minorité, entrée à l’école, etc.). Dans ces échanges entre pairs et avec les professionnels (éducateurs, enseignants, personnels administratifs, de santé, etc.) émergent ou se cristallisent des difficultés de compréhension et de production à l’oral et/ou à l’écrit. Il s’agira ici de mettre en valeur, quelle que soit la discipline du chercheur, les recherches consacrées à l’analyse de situations de communication auxquelles les MNA sont confrontés dans leur quotidien ou en situation d’apprentissage, et qui apportent des éclairages sur les implications sociales de l’utilisation de la langue.

Sommaire
• Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut. Accompagner les jeunes étrangers isolés en France : enjeux de communication et d’intercompréhension. pp. 15-22
• Noémie Paté. La mise à l’épreuve de la légitimité narrative comme contrepartie de l’accès à la protection des mineurs non accompagnés. pp. 23-38
• Juliette Delahaie, Emmanuelle Canut. Les entretiens d’évaluation de minorité pour les jeunes migrants : le rôle de l’évaluateur dans la construction du récit de vie. pp. 39-52
• Catherine Mendonça Dias, Isabelle Rigoni. L’accompagnement solidaire des mineurs non accompagnés « francophones » sans solution scolaire. pp. 53-69
• Céline Beaugrand. L’évaluation scolaire et linguistique des mineurs non accompagnés : modalités, difficultés et enjeux. pp. 71-84
• Chloé Metzger, Clara Mortamet. La socialisation langagière des mineurs non accompagnés en formation professionnelle. pp. 85-102
• Michelle Auzanneau. Apprendre le français quand on brûle les frontières. Questions et approche d’une recherche collaborative à la Protection judiciaire de la jeunesse. pp. 103-120
• Lara Gautier, Jessica Spagnolo, Amélie Quesnel-Vallée. Comment favoriser la communication thérapeutique avec une population vulnérable ? Des approches et des outils pour les professionnels prenant en charge les mineurs non accompagnés. pp. 121-134
• Bibliographie sélective. pp. 135-142

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Besoins de l'enfant, besoins de l'ado

Article de Jean Pierre Pourtois, Huguette Desmet, Nadège Séverac, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 76, janvier 2020, pp. 17-101.

Mots clés : Enfant, Besoin, Mineur, Protection de l'enfance, Centre maternel, Droits de l'enfant, Adoption, Prise en charge, Enfant des rues

Faut-il le rappeler, un jeune en difficulté, un mineur sous main de justice, ou en danger, c’est d’abord et avant tout un enfant ou un adolescent… avec des besoins propres à son âge, en interaction permanente avec sa ou ses problématique(s) spécifique(s). Aussi, comment identifier et définir les besoins des mineurs bénéficiaires d’une mesure de protection, comment élaborer une compensation personnalisée, au regard des effets cumulatifs d’une vulnérabilité particulière ? Quelles réponses apporter pour arriver à une prise en compte de ces besoins ? De quels moyens dispose-t-on ? Comment penser les temporalités, les articulations, les outils et les modalités de prise en charge ? Et, au-delà, tenter de comprendre comment les institutions peuvent soutenir les professionnel·le·s à être en cohérence avec l’article 1 de la loi relative à la protection de l’enfant de 2016 qui pose, notamment, cette notion des besoins fondamentaux.

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Accueil et accompagnements socio-éducatifs des mineurs non accompagnés au foyer de l’enfance : bouleversements des prises en charge, adaptation des pratiques et complexité des mesures de protection

Article de Gisèle Dambuyant

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 66-73.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Protection de l'enfance, Travail social, ASE, Mineur non accompagné, Vulnérabilité, Enfance en danger, Prise en charge, Pratique professionnelle, Accueil

Depuis peu, les réalités des structures chargées de l’accueil et de la prise en charge de l’enfance en danger, placée en foyer de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), ont été « bouleversées » par l’arrivée parfois massive des mna. En effet, deux types de publics coexistent dans ces structures. Les premiers, classiquement accueillis par ces services, sont des enfants victimes de carences éducatives ou de mauvais traitements obligeant à une rupture familiale. Les seconds, relativement récents dans ces dispositifs, sont des mineurs isolés non accompagnés sur le territoire français (MNA). Si tous ont besoin de protection, leurs accueils puis leurs accompagnements socio-éducatifs doivent prendre en compte leurs réalités quotidiennes et leurs trajectoires antérieures, ce qui s’avère complexe, voire paradoxal, pour les mineurs étrangers.
Dans la société contemporaine, et au-delà des nécessaires adaptations de pratiques professionnelles, c’est aussi un élargissement et un changement de conceptualisation de la prise en charge de l’enfance en danger qui se réalise : de la protection rapprochée à la protection distanciée.

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La prise en compte du trauma dans la pratique professionnelle auprès des jeunes étrangers isolés

Article de Frédérique Stevenin, Anaïs Touati

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 5-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur isolé étranger, Traumatisme, Prise en charge, Accompagnement, Protection de l'enfance, Exil, Yoga, Feldenkrais (Moshe)

Cet article se propose de mettre en lumière les problématiques psychiques et somatiques rencontrées par un groupe de jeunes migrants pris en charge dans un dispositif d’accompagnement. Les enjeux psychiques à l’œuvre dans les parcours traumatiques liés à l’exil nous ont amenés à repenser le cadre de l’accompagnement psychosocial. Déployer des ateliers autour du corps a permis de relancer, chez certains sujets, les investissements psychiques gelés par le parcours d’exil.

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Jeunes autochtones et protection de la jeunesse : leur point de vue sur leur prise en charge

Article de Marie Hélène Gagnon Dion, Jacinthe Rivard, Céline Bellot

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 19, automne 2017.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Jeune en difficulté, Parole, Communauté, Perception, Prise en charge, Famille en difficulté, Québec (Province du)

La surreprésentation des jeunes autochtones dans les systèmes de protection de l’enfance au Canada est une réalité préoccupante. Cet article vise à partager le point de vue de jeunes autochtones quant à leur prise en charge par le système québécois de protection de la jeunesse. L’article s’appuie sur les données d’une recherche sur la judiciarisation de la pauvreté dont l’un des volets s’est tenu à Val-d’Or, au Québec, auprès de jeunes autochtones vivant en milieu urbain. L’étude s’inspire de la perspective de l’interactionnisme symbolique et aborde sous un nouvel angle la surreprésentation des jeunes autochtones dans le système de protection de l’enfance, en questionnant la signification qu’ils donnent à l’intervention de la protection de la jeunesse dans leur vie. Les jeunes autochtones rencontrés voient leur prise en charge comme une mesure de protection qui leur a permis de se soustraire à des conditions de vie difficiles. Ces résultats mettent en évidence qu’une action au niveau des conditions de vie des familles autochtones devrait être privilégiée pour éviter la surreprésentation des enfants autochtones dans les services de protection de l’enfance.

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Les MECS au coeur des évolutions de la protection de l'enfance. Travailler avec l'impossible

Livre de Martial Chenut, Laurent Vialleix, Jacques Tremintin, Martial Chenut, et al., édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : MECS, Protection de l'enfance, Enfance en danger, Enfant, Adolescent, Jeune, Prise en charge, Approche historique, Politique sociale, Institution, Établissement social et médicosocial, Travail éducatif, Pratique professionnelle, Management, Organisation, Bientraitance, Formation, Usager, Témoignage

Les auteurs parlent des réalités auxquelles sont confrontés quotidiennement les professionnels travaillant dans les MECS, maisons d’enfants à caractère social, pour en tirer enseignement et perspectives de travail. Ici, on visite les ateliers plutôt que la vitrine, dans un parti pris d’humilité et d’humanité qui n’empêche pas l’énoncé de convictions fortes.
Délaissant les discours parfois lénifiants sur « les établissements tels qu’ils devraient être », des usagers, chercheurs et professionnels engagés questionnent leur exercice professionnel à partir « des établissements tels qu’ils sont » et témoignent qu’en dépit de nombreux écueils, structurels et conjoncturels, les MECS arrivent encore à innover et à aider, familles, enfants, adolescents et jeunes adultes, à trouver leur chemin au milieu des broussailles. On retrouve en filigrane le changement de paradigme intervenu tout au long de l’évolution des MECS, notamment dans le rapport à l’usager et à sa famille où l’on est passé du « faire sans » au « faire avec », et tout récemment au « faire ensemble ».

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Du milieu ouvert. Point de vue historique de la construction d’un dispositif de la justice des mineurs en France (XIXe-XXe siècles)

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 11-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Prise en charge, Mineur, HISTOIRE, Protection de l'enfance, Liberté surveillée, Milieu ouvert, Maintien du lien

Longtemps, la prise en charge des mineurs de justice a été assimilée en France à des institutions d’enfermement, de relégation et d’éloignement. Cependant, dès la fin du XIXe siècle, la pratique judiciaire évolue et, timidement, avec la liberté surveillée, émerge une autre alternative de maintien du mineur dans son milieu. Le mouvement s’accélère après la Seconde Guerre mondiale, néanmoins le modèle de la rééducation reste l’internat. Sous l’influence de facteurs sociaux d’urbanisation croissante et sous l’impulsion législative de l’ordonnance du 23 décembre 1958 sur la protection de l’enfance en danger, désormais on ne traite pas séparément le mineur indépendamment de sa famille et de son milieu. Le modèle du milieu ouvert s’étend à l’ensemble de la protection judiciaire des mineurs et devient dominant à la fin des années 1970.

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