Article de Marie Noëlle Clément, Olivier Duris
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 87, 2021, pp. 101-111.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap-Situations de handicap, Hôpital de jour, Enfant, Autisme, Prise en charge, Travail d'équipe, confinement
La crise sanitaire de la covid-19 nous a fait vivre une expérience inédite : celle d’un confinement de deux mois, au cours duquel nous avons dû réinventer nos modalités de vie et de travail. Cet article se propose de décrire les dispositifs mis en place pour assurer une continuité de soins auprès de trente-cinq enfants souffrant de troubles du spectre autistique, habituellement pris en charge quotidiennement en hôpital de jour. La fermeture des portes de l’institution a contraint l’équipe à proposer d’autres voies pour assurer une contenance et un portage à ces patients et à leurs familles. De même qu’elle a dû trouver les moyens de continuer à penser collectivement les mouvements psychiques des jeunes patients et les dynamiques institutionnelles à l’œuvre dans cette période particulière.
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Article de Audrey Linder, Thomas Jammet, Krysztof Skuza
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 75-90.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autisme, Prise en charge, Psychiatrie infantile, Partenariat, Projet thérapeutique, Aidant familial, Relation équipe éducative-famille, Association familiale, Approche clinique, Parentalité, Suisse, Suisse romande
La situation étudiée permet de questionner la complexité induite par l’expression « proches aidants », en mettant au jour un phénomène d’externalisation d’une partie du travail thérapeutique et de ses coûts auprès des proches, dans le cadre de prises en charge intensives et coûteuses. Notre propos est organisé en trois sections. La première présente les revendications des associations en matière de liens à établir entre les professionnels et les proches des patients. La deuxième expose les formes de relation aux parents proposées par les deux types de services de pédopsychiatrie existants. La dernière questionne les limites pratiques de l’engagement parental tel qu’il est conçu dans le cadre des thérapies cognitivo-comportementales, en décrivant la responsabilité qu’il fait peser sur les parents dès lors que ceux-ci sont appréhendés comme des contributeurs essentiels au programme thérapeutique, sous les traits du cothérapeute.
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