Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 21

Votre recherche : *

La ferme du Rouzé, un habitat intergénérationnel et inclusif

Article de Rozenn le Berre

Paru dans la revue Le Media social.

Mots clés : Travail social : Établissements, Habitat, Inclusion, Personne âgée, Personne handicapée, Jeune majeur, ASE, Nourrisson, Crèche, Intergénérationnel, Lien social, Coopération, Visite médiatisée, Technicien de l'intervention sociale et familiale, LMH (Lille Métropole Habitat), Miriad, Hauts-de-France, Lille

Les 3 000 habitants du village de Willems, près de la frontière belge, ont vu arriver de nouveaux voisins ces dernières années. Porté par le groupe économique et solidaire Miriad, un lieu d’habitat inclusif créé au sein d’une ancienne ferme fait voisiner personnes âgées, personnes en situation de handicap, jeunes majeurs sortis de l’aide sociale à l’enfance et bébés accueillis en crèche.

Cohabitation : mixité à tous les étages

Article de Armandine Penna

Paru dans la revue Lien social, n° 1337, 11 au 24 avril 2023, pp. 12-13.

Mots clés : Territoire-Logement, Cohabitation, Mixité sociale, Précarité, Adulte en difficulté, Travailleur social, Accompagnement social, Maitresse de maison, Intergénérationnel, Animation sociale, Personne âgée, Bénévolat, Nantes

À Nantes (Loire-Atlantique), des personnes en grande précarité ou en situation de handicap, des séniors et des jeunes cohabitent au sein de la résidence Saint-Augustin portée par l’association Habitat et humanisme. Si l’entraide se développe dans les étages, c’est le fruit d’un travail quotidien dans les espaces communs du rez-de-chaussée.

Accès à la version en ligne

La catégorie d’âge n’est plus une catégorie pertinente de l’action publique

Article de Anne Marie Guillemard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 147-163.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Âge, Sociologie, Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Emploi, Parcours professionnel, Réforme, Conditions de travail, Formation professionnelle continue, Espérance de vie, Protection sociale, Solidarité, Intergénérationnel

Anne-Marie Guillemard : "Je suis professeur émérite de sociologie de l’université Paris Cité (anciennement Paris Descartes-Sorbonne), membre du Centre d’étude des mouvements sociaux, de l’Académie européenne des sciences et membre honoraire de l’Institut universitaire de France où j’ai passé dix années de ma vie professionnelle. Enfin, un dernier élément important pour comprendre « d’où je parle », je suis membre qualifiée auprès du Haut Conseil de l’enfance, de la famille et de l’âge (HCFEA), après avoir siégé au Conseil d’orientation des retraites (COR).
En retraçant mentalement mon parcours pour cet entretien, je me suis aperçue que cette question de la catégorisation par l’âge a traversé tous mes travaux et que, depuis mes débuts, je questionne la pertinence de la catégorie d’âge comme catégorie, tant d’analyse que de gouvernement des populations."

Accès à la version en ligne

La société inclusive à l'ère numérique : complexité actuelle et voies d'avenir

Article de Vincent Rialle, Mabrouka El Hachani, Claudine Moïse

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 67-81.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Inclusion, Personne âgée, Technologie numérique, Vieillissement, Exclusion sociale, Exclusion numérique, Consommation, Innovation, Intergénérationnel

Par une approche située à la confluence de la gérontologie, des sciences de l’information et de la communication, et de la sociolinguistique critique, cet article interroge notre « civilisation numérique » sur sa capacité à respecter la diversité des humains qui préside à la construction d’une société inclusive intergénérationnelle et durable. Il propose dans un premier temps un examen condensé des évolutions du numérique entre humanisme et aliénation hyper-consumériste dominée par des géants financiers, ainsi que celui de l’immense et récurrente difficulté de nos sociétés à intégrer la vieillesse dans ses dimensions humanisantes, au profit d’un rejet au barbarisme parfois extrême. Dépassant le constat négatif, l’approche identifie ensuite plusieurs types d’engagements complémentaires à caractère inclusif. En premier lieu celui d’un numérique populaire en pleine effervescence grâce à quantité d’usages nouveaux et d’initiatives inspirantes répondant au désir d’« innovation totale » de la silver-économie des origines. Ensuite, l’engagement gérontologique qui tente d’accoucher de transformations décisives pour restaurer la totalité des dimensions du vieillissement et réintégrer la personne âgée au cœur de la société. Enfin, et non des moindres, l’engagement scientifique et méthodologique des humanités numériques grâce auquel s’élaborent à la fois des clés de compréhension des fléaux dus au numérique, liés notamment au déni de vieillesse, et des clés de réorientation de la technogenèse vers la convergence du vieillissement et du numérique pour l’instauration durable d’une société inclusive

Accès à la version en ligne

Covid‑19 : un révélateur du traitement social de la vieillesse

Article de Jean Jacques Amyot

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 75-90.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Crise, Épidémie, Personne âgée, Représentation sociale, Vieillissement, Intergénérationnel, Qualité de la vie, Droit de la famille, Bouc émissaire, Vulnérabilité, Conflit, Mouvement social, Discrimination, Isolement, Confinement

La crise a révélé des valeurs, des manières de penser et d’agir qui habituellement effleurent à la surface du social. La vieillesse et son portrait schématisé ont généré des réactions agrégées aux deux pôles de l’axe affectif, révélant la relation singulière entretenue avec elle.
L’idée d’un confinement déterminé selon l’âge a été portée par des acteurs politiques, des personnalités et la vox populi médiatisée. Considérer les personnes âgées comme un groupe singulier, homogène et dissociable du reste de la société ouvre sur un questionnement éthique, politique et social. Inactivité, inutilité et vulnérabilité seront interrogées.
Si toutes les crises conduisent à la crainte de conflits sociaux, l’annonce d’une guerre des générations a joué pleinement ce rôle. Les contraintes et pénuries provoquent des frustrations, des pertes portant atteinte à la qualité de vie et questionnant les modalités d’arbitrage.
En situation syndémique, les personnes âgées se sont retrouvées au croisement de deux épidémies, le Covid‑19 et le vieillissement de la population, qui en a toutes les caractéristiques avec ses symptômes bruyants, innommables et innombrables, et sa place entre imaginaire social et réalité contemporaine : la maladie et la mort, la peur, la relégation, l’affrontement, le bouc émissaire…

Accès à la version en ligne

Construire sa résidence pour un bien vieillir : le cas du cohousing en Amérique du Nord

Article de Gérald Billard, François Madoré, Sébastien Angonnet

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 33-49.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Habitat collectif, Communauté, Vieillissement, Logement, Mixité, Intergénérationnel, Lien social, Etats Unis, Amérique du Nord

Cet article met en lien le développement du cohousing, autrement dit des communautés résidentielles intentionnelles dénommées également habitat participatif, avec la question du vieillissement des individus, l’objectif étant de voir si cette forme d’habitat est susceptible de favoriser la notion de « ageing well ». L’exploitation d’une base de données permet dans un premier temps d’avoir une vision statistique et géographique du cohousing en Amérique du Nord. Puis, l’étude porte sur l’analyse des modes de vie en vue d’observer si ce type d’habitat est favorable au bien vieillir. Dans cette perspective, la région de Cascadia, comprenant la Colombie-Britannique au Canada, ainsi que les États de Washington et de l’Oregon aux États-Unis, a été investiguée, dans la mesure où il s’agit d’une des principales zones d’implantation du cohousing en Amérique du Nord. Cet habitat offre un espace de vie ainsi qu’un cadre relationnel emplis de promesses d’un vieillissement choisi et apaisé. Le sens de la communauté, de l’entraide, du consensus, de l’interaction entre générations ou encore de l’effort (parfois physique) commun représenteraient ainsi des valeurs explicitement responsables d’un vieillir mieux

Accès à la version en ligne

Santé du parent et choix de localisation des enfants

Article de Louis Arnault, Sandrine Juin

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 179-203.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Aidant familial, Famille, Intergénérationnel, Revenu, Relation enfant-parents, Distance, Santé, Autonomie, Politique sanitaire

Dans la plupart des pays européens, la forte pression financière pesant sur les systèmes de santé et de protection sociale pourrait accroître le recours aux différentes formes de soutien intergénérationnel. Un tel soutien, lorsqu’il consiste en une aide en nature, n’est possible que si parents et enfants vivent à proximité. L’objectif de cet article est d’étudier le lien entre motifs de soutien intergénérationnel en nature et choix de localisation des enfants. Dans quelle mesure ces choix sont-ils affectés par l’état de santé des parents et leur degré de perte d’autonomie ? À partir des données longitudinales de l’enquête SHARE (Survey of Health, Ageing and Retirement in Europe), notre analyse empirique indique que les choix de localisation des enfants sont plus fortement liés à l’aide qu’ils pourraient recevoir de leurs parents qu’à celle qu’ils pourraient leur offrir. En particulier, l’état de santé et la perte d’autonomie du parent n’ont qu’un effet modéré sur la mobilité résidentielle de leurs enfants. Ce résultat pourrait avoir des implications majeures sur l’offre d’aide informelle aux personnes âgées dépendantes en Europe dans les décennies à venir

Accès à la version en ligne

Co-résider avec un enfant après 60 ans en Europe et en Chine

Article de Anne Lafferrère

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 151-177.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Logement, Aidant familial, Famille, Catégorie socioprofessionnelle, Intergénérationnel, Milieu urbain, Milieu rural, Santé, Revenu, Europe, Chine

Si l’on veut permettre de « vieillir chez soi », il est important d’évaluer les ressources en aides quotidiennes. Cet article s’intéresse à la disponibilité d’enfants co-résidents comme aidants potentiels d’un parent âgé. Il fournit une analyse multi-pays des déterminants de la co-résidence des parents avec un enfant, se basant sur 5 vagues de l’Enquête sur le vieillissement, la santé et la retraite en Europe (SHARE), 6 vagues de l’Étude longitudinale anglaise sur le vieillissement (ELSA) et deux vagues de l’Étude longitudinale chinoise sur la santé et la retraite (CHARLS).
La probabilité pour un parent de co-résider après 60 ans augmente s’il fait face à des limitations dans les activités essentielles de la vie quotidienne (AVQ), mais pas en cas de maladies chroniques, signe que les enfants apportent de l’aide plutôt que des soins. À âge et état de santé donnés, co-résider est moins probable quand les ressources économiques des parents ou leur niveau d’éducation sont plus élevés, ce qui montre que co-résider peut être un choix contraint. En Europe continentale, le taux de co-résidence diminue au fil des cohortes pour les parents veufs, témoignant de la plus grande autonomie des plus âgés et de changements dans les organisations familiales

Accès à la version en ligne

Représentations des enfants à l'égard des personnes âgées au sein d'une structure intergénérationnelle

Article de Nathalie Bailly, Caroline Giraudeau, Célia Maintenant

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 559-574.

Mots clés : Enfance-Famille, Grand âge-Vieillissement, Intergénérationnel, École primaire, Résidence autonomie, Enfant, Personne âgée, Interaction, Image mentale

Cet article porte sur l’influence de la participation à un programme intergénérationnel (IG) sur les représentations à l’égard des personnes âgées chez des enfants d’école primaire. 78 enfants participent à ce programme IG original qui prend place dans une structure architecturale comprenant une école primaire et des logements séniors, permettant aux enfants et aux personnes âgées d’être en contact quotidiennement. Nous avons supposé l’existence d’un lien entre les interactions intergénérationnelles durant une année scolaire et le développement de représentations positives envers les personnes âgées pour les enfants. Nos résultats indiquent que les enfants ont modifié de façon positive leurs représentations au cours de l’année scolaire, notamment en ce qui concernent la force physique des personnes âgées, l’intelligence (pour les plus jeunes d’entre eux) et l’aspect joyeux (pour les plus âgés). Nos résultats montrent les bienfaits des interactions IG et permettent de repenser les liens entre les générations pour une société plus inclusive et solidaire.

Accès à la version en ligne

Viellir actifs à la campagne

Article de Gérard François Dumont, Benoit de Lapasse, Catherine Pilon

Paru dans la revue Pour, n° 233, septembre 2018, pp. 23-216.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Retraite, Territoire, Aidant familial, TIERCE PERSONNE, Milieu rural, Environnement, Intergénérationnel, Économie sociale et solidaire

Les plus de 60 ans vont bientôt représenter le tiers de la population, l’espérance de vie s’allonge…
Les territoires vieillissent, particulièrement les territoires ruraux.
Les retraités apportent leur contribution à la vie de nos campagnes, ils sont des ressources, des acteurs de changement, ils constituent un capital humain inexploité. Trop souvent présentés comme des poids sociaux, ils sont pour la plus part autonomes et poursuivent des activités, s’investissent dans la vie sociale, économique et culturelle. Après avoir pointé les transformations de la place des seniors dans les territoires, dans les rapports sociaux et générationnels, les politiques locales, repéré les nouvelles opportunités, relevons les initiatives, collectives ou individuelles, associatives ou publiques, dans lesquelles les seniors sont piliers de l’action locale. Changer notre regard sur le vieillissement est un défi social, politique et culturel, pour l’avenir de tous…

Accès à la version en ligne