Documentation sociale

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Un tiers étranger dans le couple âgé. L’externalisation d’une maladie neuro-évolutive comme levier thérapeutique pour soutenir la relation conjugale

Article de Emmanuelle Ballarin Chamillard

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 4, décembre 2023, pp. 295-316.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, Thérapie, Maladie évolutive, Aidant familial, Éthique, Gérontologie

Nous discuterons dans cet article de comment une maladie neuro-évolutive s’immisce dans la vie du couple en tant que tiers étranger. Nous proposons à partir de trois situations cliniques, de rendre compte d’une nouvelle pratique clinique en gérontologie inspirée des thérapies narratives notamment l’externalisation du problème grâce à l’utilisation des objets flottants (Caillé et Rey, 2004). Hortense nous montrera les répercussions positives du processus d’externalisation sur le couple conjugal. Paul nous permettra d’illustrer la puissance du tiers étranger qui conduit le couple conjugal à une mutation relationnelle. Enfin, nous verrons avec Agathe que le couple adopte une position défensive face au tiers étranger en choisissant le repli.

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Maltraitance en contexte de proche aidance en Corée du Sud : la parole aux proches aidantes

Article de Yoonji Oh

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 170, printemps 2023, pp. 33-56.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Aidant familial, Maltraitance, Famille, Tradition, Logement, Prise en charge, Femme, Contrainte, Norme sociale, Corée

Cet article a pour objectif d’appréhender, en Corée du Sud, le rapport entre le fardeau de la prise en soin d’un proche âgé dépendant et la maltraitance, et de réfléchir sur les situations défavorables des aidantes principales prenant soin de leurs proches âgés dépendants. À partir d’une analyse secondaire d’entretiens qualitatifs avec les aidantes principales (belles-filles et filles), en s’appuyant sur le cadre conceptuel de relation entre le fardeau et la maltraitance, l’article montre d’abord que des injonctions culturelles – confucianisme et familialisme – pèsent sur les belles-filles et les filles, qui sont désignées ou qui s’autodésignent comme aidantes principales. En ce qui concerne les difficultés rencontrées par les aidantes principales au cours de la prise en soin, trois registres – le registre d’aides pratiques, le registre individuel et le registre relationnel sont examinés. Trois situations de maltraitances illustrent les conséquences du cumul des fardeaux. L’étude montre également que les aidantes principales sont « maltraitées » en raison de leur situation de minoration.

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Clinique de la maltraitance, paradigme du don et politique publique

Article de Alice Casagrande, Philippe Guillaumot

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 169, décembre 2022, pp. 89-104.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Psychiatrie, Personne âgée, Traitement ambulatoire, Aidant familial, Famille, Maltraitance, Approche clinique

La pratique d’une équipe de soins ambulatoires de psychiatrie de la personne âgée a donné l’occasion à l’un des co-auteurs du présent article d’identifier la complexité de la confrontation avec des situations familiales de tension, voire de maltraitance. Dans ce cadre, le recours à l’approche contextuelle s’est avéré fécond pour expérimenter des modalités de résolution de l’ordre de la guidance familiale, en lien avec toutes les parties prenantes de la situation. C’est une approche comparable qui a servi de fil directeur à la démarche de consensus qu’a conduite le second auteur de cet article en vue de servir une avancée non pas intrafamiliale mais sociétale, grâce à l’élaboration collective d’une définition de référence de la maltraitance. L’article a été rédigé à deux voix : celle d’un soignant qui a, dans sa pratique, tenté de frayer un chemin pour des solutions acceptées dans des situations complexes, celle d’une personne engagée dans la politique publique, retraçant une tentative de suivre les enseignements de la clinique à une autre échelle, et montrant les bénéfices de cette approche, en particulier grâce à la mise en dialogue des savoirs expérientiels avec les connaissances scientifiques et les savoirs professionnels

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En contexte de proche aidance, la personne maltraitée n’est pas toujours celle que l’on pense !

Article de Sophie Ethier, Anna Andrianova, Marie Beaulieu, et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 169, décembre 2022, pp. 65-84.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Aidant familial, Maltraitance, Recherche-action, Relation familiale, Société, Représentation sociale, Reconnaissance, Québec

La lutte contre la maltraitance envers les aînés fait l’objet d’une reconnaissance politique au Québec depuis 2010. Le rôle de proche aidant, quant à lui, a été reconnu par l’adoption d’une loi en 2020. Mais qu’en est-il du phénomène à l’intersection de la maltraitance et de la proche aidance, soit la maltraitance envers les personnes aînées proches aidantes et les personnes proches aidantes d’aînés ? Ce phénomène reste à ce jour très peu abordé dans les écrits et dans les politiques. Cet article vise à mettre en lumière les différentes formes de maltraitance envers les personnes proches aidantes identifiées dans notre recherche-action. Après avoir brièvement présenté la recherche sur laquelle s’appuient les résultats, il s’agira, dans un deuxième temps, de faire état de la situation de cette maltraitance spécifique dans les écrits. Ensuite seront exemplifiées les sept formes de maltraitance envers les proches aidants identifiées par les participants de notre recherche. La discussion permettra de situer nos résultats dans le contexte des législations au Québec dans le domaine de la proche aidance et de la maltraitance

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L'aide informelle en maison de retraite avant la pandémie de Covid-19

Article de Lucas Jeanneau, Quitterie Roquebert, Marianne Tenand

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 35-61.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Aidant familial, Famille, Épidémie, Droits des usagers, Lien social, Isolement, Enquête, Économie, Statistiques, Vie quotidienne, Confinement

Durant la pandémie de Covid-19, les visites en maisons de retraite ont fait l’objet de restrictions. De telles mesures sont susceptibles d’affecter le bien-être des résidents, en les privant notamment de l’aide apportée par leurs proches. On dispose cependant de peu d’éléments quantitatifs sur l’aide fournie par les proches aux personnes en institution. Cet article étudie l’importance, les modalités et les déterminants de l’aide informelle en maison de retraite hors contexte épidémique, en s’appuyant sur un échantillon représentatif de la population française de plus de 60 ans vivant en établissement pour personnes âgées (N=3223), issu de l’enquête CARE (2016). Sur la base de ces éléments, l’article discute ensuite des implications de l’interdiction des visites dans le contexte de la Covid-19. Plus de 80 % des résidents reçoivent une aide informelle. Celle-ci porte sur les activités de la vie quotidienne (en particulier les tâches administratives et les activités en lien avec la mobilité) pour les 3/4 des résidents, et s’accompagne généralement d’un soutien moral. La probabilité qu’un résident bénéficie d’une aide informelle dépend largement du fait qu’il ait des proches en vie, ainsi que de son âge et de son état de santé. L’interdiction des visites est susceptible d’affecter le bien-être des résidents et de nuire à leur santé physique et mentale. Cette dimension est à prendre en compte dans l’évaluation des coûts et des bénéfices associés aux restrictions sur les visites aux résidents

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"Au moins on tente quelque chose" : cannabis thérapeutique et lien social

Article de Aurélie Revol

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 215-230.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Prévention précoce, Établissement pour personnes âgées, Cannabis, Thérapie, Entretien, Aidant familial, Relation familiale, Lien social, Suisse

Alors que les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs sévères souffrent d’un manque de propositions thérapeutiques, un établissement genevois spécialisé dans l’accueil de cette population a expérimenté un traitement à base d’huile de cannabis. L’expérience s’inscrit dans une étude clinique pilote qui comprend également un volet sociologique.
Cet article n’aborde pas les effets médicaux du traitement mais ses effets symboliques et relationnels insoupçonnés en début d’étude. Il s’appuie sur trente et un entretiens semi-directifs menés auprès de vingt-deux représentants thérapeutiques familiaux.
Le premier résultat avancé renvoie au besoin qu’éprouvent les proches de reconsidérer socialement leurs parents perçus comme écartés de la société. La proposition de cannabis thérapeutique, de par les représentations sociales et historiques qu’il véhicule, remplit ce rôle.
Le second résultat révèle que, à la suite de l’introduction du cannabis thérapeutique, les familles observent des changements physiques et comportementaux qu’elles replacent au centre de la relation avec leurs parents. Les effets perçus font à la fois ressortir la fragilité de la relation parent-proches mais servent aussi de nouvel étayage pour restaurer ce lien malmené par la maladie et décrire, in fine, les recompositions de la relation parent-proches

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Vieillissement et inclusion : entre ambivalence du discours normatif et discriminations

Article de Marie Mercat Bruns, Camille Bourdaire Mignot, Tatiana Gründler

Paru dans la revue Retraite et société, n° 88, 2022, pp. 13-216.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Discrimination, Âge, Consommation, Droit, Vulnérabilité, Droit pénal, Entreprise, Majeur protégé, Accès aux soins, EHPAD, Aidant familial, Inclusion, Banque, Consentement, Droit de vote, France, Suisse

La nouvelle action de groupe et la discrimination fondée sur l’âge : la lutte contre les discriminations systémiques et l’inclusion des consommateurs âgés - Marie Mercat-Bruns & Clara Giordano – pp. 28-69
Le consommateur âgé : protéger sans exclure – La pertinence du droit pénal pour lutter contre l’abus de vulnérabilité liée au grand âge lors de la conclusion d’un contrat de consommation - Camille Bourdaire-Mignot & Céline Chassang – pp. 71-94
Le chef d’entreprise âgé - Aurélie Ballot-Léna – pp. 95-116
Accès aux soins : l’âge comme critère d’exclusion ? Les pleins et les déliés des recommandations éthiques au temps du Covid - Camille Bourdaire-Mignot & Tatiana Gründler – pp. 117-143
La citoyenneté sociale des aidants âgés : discours, instruments et pratiques de l’inclusion sociale - Olivier Giraud & Barbara Rist – pp. 145-164
Déprise et vulnérabilité financière : les pratiques bancaires aux prises avec l’avancée en âge - Clara Deville & Jeanne Lazarus – pp. 165-182
Quand le déni des droits s’appuie sur l’ignorance du droit : pouvoir discrétionnaire et restriction de l’accès au vote dans les établissements pour personnes âgées en Suisse romande - Barbara Lucas, Yves Delessert, Léa Sgier & Maëlle Meigniez – pp. 183-216

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Proches aidants : qui sont-ils et que font-ils ?

Article de Caroline Laborde, Fabiela Bigossi, Isabelle Grémy

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 116, décembre 2021, pp. 6-9.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Personne âgée, Statistiques, Typologie, Âge, Genre, Salarié, Jeune

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Un dispositif Ehpad « hors les murs » : l’utilisation par ses bénéficiaires

Article de Louis Braverman, Sandrine Dufour Kippelen, Béatrice Fermon

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 263-277.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Désinstitutionnalisation, Maintien à domicile, Autonomie, SAAD, Soins à domicile, Dépendance, Aidant familial

Favoriser le maintien à domicile de personnes âgées en perte d’autonomie conduit à développer de nouvelles organisations de prises en charge. Dans cet article, on s’intéresse à un dispositif expérimental d’Ehpad « hors les murs » qui offre une palette de services au sein d’un Ehpad ou au domicile pour un accompagnement renforcé au domicile. L’adéquation des réponses offertes aux besoins exprimés par les aînés est un enjeu fort de ce type d’innovation. Les données collectées et les entretiens réalisés dans le cadre de l’évaluation de cette expérimentation permettent d’étudier les usages et les ressentis des bénéficiaires. Si les bénéficiaires et leurs aidants se déclarent globalement satisfaits de la personnalisation possible de l’accompagnement, des contraintes organisationnelles en limitent cependant l’étendue. Par ailleurs, le recours aux différents services proposés se caractérise par d’importantes variations, certaines prestations étant peu utilisées, voire jamais, alors que d’autres le sont régulièrement et par une proportion importante de bénéficiaires. Ces résultats alimentent le débat sur les limites du processus de désinstitutionnalisation que ces expérimentations visent

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