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Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 163-175.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Ecole-Enseignement, Handicap mental, Foyer de vie, Illettrisme, Compétence, Formation, Communication, Langage, Expression orale, Partenariat, AESH, Participation, Estime de soi, Représentation sociale
Dans cette contribution, les auteurs décrivent et analysent une action de formation dont ils ont été acteurs, destinée à des adultes travailleurs handicapés hébergés dans un foyer. Il s’agit d’accompagner ces travailleurs afin de les inscrire dans un processus de maintien et de développement de savoirs traditionnellement associés au scolaire dans le domaine du langage pour penser et communiquer. À partir d’une présentation du contexte de l’établissement, du partenariat engagé avec un enseignant et un Accompagnant éducatif et social (AES) est décrit comment l’entrée, voire l’irruption de ces savoirs dans le quotidien de l’établissement a modifié le regard des usagers, du personnel et des partenaires.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. S1 à S12.
Mots clés : Travail social : Formation, Participation, Formation professionnelle, Handicap mental, Technologie numérique, Université
La participation des personnes ressources concernées à la construction des enseignements les concernant s’inscrit dans le principe de la participation des personnes en situation de handicap à la vie en société et aux décisions qui les concernent. Les outils numériques sont souvent présentés par les professionnels comme des outils qui permettent la participation des personnes en situation de handicap. Projet de co-construction des savoirs dans le cadre d’un cours universitaire parr une enseignante-chercheure et une personne en situation de handicap et confrontation de cette expérience à la littérature sur les différentes compétences nécessaires à l’appropriation du numérique, comment l’outil numérique peut être tantôt facteur d’inclusion tantôt facteur d’exclusion.
Cet article, co-écrit par deux auto-représentants en déficience intellectuelle et deux enseignants-chercheurs, revient sur une expérience de construction en duo d’un cours de sensibilisation au handicap mental. Optant pour une démarche auto-ethnographique, les auteurs questionnent, entre autres, les rapports interindividuels et les enjeux organisationnels présents lors de ce projet. Ils reviennent sur la manière dont cette démarche de construction collective a été mise en œuvre de la définition des objectifs pédagogiques à l’évaluation des étudiants. Ils pointent également la façon dont ce parcours a été vécu par les membres des duos et les limites éventuelles à cette co-construction.
Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 118-125.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Adulte, Handicap mental, Lieu de vie, Établissement social et médicosocial, Citoyenneté, Projet de vie, Participation
Cet article pose trois controverses pour ouvrir, à nouveaux frais, le débat sur la situation actuelle des adultes handicapés en établissement. La première concerne leur qualification comme adulte et handicapé dans un environnement de plus en plus « normé » en projets et parcours ; la deuxième examine leurs vies dans leur diversité et leur conformité à des dispositifs pensés en dehors d’eux ; la dernière envisage les questions de représentations et de citoyenneté comme l’une des utopies de la loi dite de rénovation de l’action sociale et médico-sociale.
Cet article analyse les mécanismes de participation de personnes détentrices de savoirs expérientiels de différentes réalités, dont les problèmes de santé mentale, l’itinérance, la toxicomanie et la pauvreté, dans le projet Chez-soi Montréal (2009-2013). Cette analyse nous permet de caractériser leur rôle au sein du projet, dans et hors des comités dans lesquels elles siégeaient. Nous mettons l’accent sur l’idée de monopole professionnel pour expliquer l’implication relativement superficielle des pairs dans ce projet, ainsi que sur les facteurs ayant limité un plus grand partage du pouvoir décisionnel, pourtant souhaité par plusieurs acteurs au sein du projet. Ce faisant, par le biais de cette analyse, nous illustrons et mettons en contexte des enjeux qui se détachent de la littérature sur la participation d’usagers ou d’anciens usagers des services sociaux et de santé à des projets de recherche et d’intervention dans le domaine de la santé et des services sociaux.
Ce livre analyse le chemin parcouru par les intéressés eux-mêmes entre la disqualification des « fous » et la prise de parole des « usagers » afin d’éclairer les concepts en œuvre dans le mouvement d’émancipation des personnes en souffrance psychique.
Peut-on considérer les fous, non plus comme des personnes à part, mais comme des personnes à part entière ? En interrogeant les concepts dans une démarche étayée tant par la recherche philosophique et historique que par la parole des intéressés, l’ouvrage s’inscrit dans le mouvement des mad-studies qui reste, en France, à développer. Si la disqualification a longtemps été le sort des « fous », comment la comprendre pour mieux la contester ?