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Cet article est le fruit d’une longue collaboration entre une institution pédagogique, des intervenantes familiales (IF) et une superviseuse, au moment d’un changement de concept pédago-thérapeutique, introduisant la fonction nouvelle d’IF. Il postule que, lors d’un placement pour des difficultés éducatives, un travail d’approche systémique avec les parents et la famille est essentiel au bien-être de l’enfant et de sa famille. Par des exemples cliniques concrets, il montre comment la fonction d’IF s’est construite et ancrée dans un travail quotidien avec les familles, et dans la réflexion qui en a été faite en équipe et en supervision. Ainsi, la famille n’est plus considérée comme un objet défaillant duquel il faut soustraire un enfant, mais comme un sujet capable d’évolution, de changements, de réappropriation et de développement de ses compétences et de ses ressources.
Livre de Gérard Carrière, édité par Champ social, publié en 2020.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, MECS, Accueil, Stigmatisation, Famille, Enfant placé, Placement, Protection de l'enfance, Expérimentation, Recherche-action, Diagnostic, Rôle
Le dispositif MECS peut-il être reprogrammé en outil de considération, voire d'aide à la reconstruction du lien familial ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 68, décembre 2019, pp. 115-118.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Relation équipe éducative-famille, MECS, Relation enfant-mère, Placement, Relation éducative, Confiance, Protection de l'enfance
En ce jour de réunion au sein du conseil départemental, madame Tassonville, mère de famille, n’a qu’une seule idée en tête : elle veut, après 4 ans de placement, récupérer ses trois enfants. Les professionnelles autour de la table et notamment sa référente assistante sociale Marjorie Bourbonnille la soutiennent et l’encouragent dans ce sens. Pour autant, les raisons qui motivent le retour au domicile apparaissent comme étant les mêmes à l’origine du placement, ce qui laisse alors François, jeune éducateur spécialisé, dans une grande perplexité.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 141, 1er trimestre 2019, pp. 108-114.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, MECS, Autonomie, Éducateur spécialisé, Mémoire de formation professionnelle, Mineur, Placement, Jeune majeur, Fin de la prise en charge
« Elles sont lâchées comme ça », me dit Laura étudiante en formation d’éducatrice spécialisée, lors d’une séance d’accompagnement pour l’élaboration de son mémoire. Elle parle des jeunes filles qui sortent de placement qu’elle accompagne lors d’un stage en MECS (maison d’enfants à caractère social). On sent de l’émotion dans son propos, on sent l’envie de faire quelque chose. Elle tient certainement son sujet. Il lui restera à l’approfondir.
Paru dans la revue Forum, 156, février 2019, pp. 50-53.
Mots clés : Travail social : Établissements, Placement, Majorité, MECS, Accompagnement, Gestion financière, Prise en charge, Fin de la prise en charge
Dans un contexte de rationalisation guidé par des logiques gestionnaires et comptables, les MECS sont de moins en moins amenées à poursuivre l’accompagnement des jeunes au-delà de la majorité. En effet, le prix de journée conséquent d’une MECS conduit les financeurs à la réorientation des jeunes majeurs vers d’autres dispositifs moins coûteux tels que des FJT . Ces mesures entraînent une réduction de la durée de prise en charge, et questionnent le sens de la pratique éducative notamment lorsque le jeune est confié dans l’année de sa majorité et pour lequel une poursuite au-delà n’est donc plus envisageable. Ces situations viennent d’une part bousculer les temporalités propres à chacun et d’autre part viennent éprouver le sens du travail éducatif en MECS. Des perspectives d’alternatives au placement ou une réorganisation de celles-ci pourraient éviter au jeune de subir un placement à court terme supplémentaire dans son parcours.
"Les ados, ça cause", ou plus précisément "ça peut causer" si nous, les adultes, nous les réinscrivons dans un bain de paroles. Au fil des vignettes cliniques, l'auteure rend compte de sa pratique de psychologue clinicienne travaillant avec des éducateurs au sein d'une MECS auprès d'adolescents pour la plupart déscolarisés, désengagés dans leur vie à leur arrivée et qui ne savent pas ce que parler veut dire.
En étant à leur écoute, elle tente d'entendre ce que les jeunes disent, ou pas, de leur quotidien souvent englué dans des répétitions d'échec, de passages à l'acte. Elle repère les mots liés à l'histoire singulière de chacun à partir desquels ils se sont construits et ils doivent tracer leur avenir. "Ce petit livre transmet en acte, à sa manière, un essentiel qui est de plus en plus souvent occulté, en voie de disparition, voire même aboli : le travail avec des jeunes placés en institution est entièrement tributaire des mots dits et non-dits qui les amènent là".
Article de Daniel Derivois, Emilie Charpillat Richard
Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 111-123.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Filiation, Traumatisme, Placement, Enfant placé, Protection de l'enfance, Fantasme, Violence conjugale, Affectivité, MECS, Contre-transfert, Relation enfant-mère, Psychothérapie
L’élaboration de la filiation traumatique vers une filiation affective nécessite la mise en place de dispositifs adaptés permettant le travail de retissage des liens intrapsychiques et intersubjectifs chez l’enfant et sa famille. L’étude rapportée par cet article est réalisée en mecs (maison d’enfants à caractère social) à partir du cas d’un enfant issu d’un viol. Trois entretiens mère-enfant répartis en trois temps ont été mis en place pour permettre à la mère, victime de violences conjugales, de renouer le contact avec son fils en perte de repères. Les résultats montrent que l’enfant a beaucoup investi le dispositif en faisant appel à son imaginaire de la scène originaire et en mobilisant les professionnels dans les mouvements contretransférentiels. La souplesse du dispositif et la capacité des professionnels à se laisser utiliser ont servi de garant à la reconstruction de l’origine.
Livre, édité par Département du Pas-de-Calais, publié en 2017.
Mots clés : Placement, MECS, Témoignage, Enfant placé, ASE, Assistant familial, Famille d'accueil, AEMO, Séparation, Fratrie, Accueil, Projet individualisé, Juge des enfants, Attachement, Parents, Famille naturelle, Travailleur social, Écriture, Dessin, Bande dessinée, Maison d'enfants La Charmille, Pas de Calais, Sainte Catherine les Arras, Hénin Beaumont
Une bande dessinée réalisée collectivement par des enfants placés de 6-10 ans avec les professionnels. Le projet (de 2 ans) a été piloté par la direction de lenfance et de la famille du Département du Pas-de-Calais. L'ouvrage rassemble des témoignages d'une trentaine d'enfants. Cette BD constitue un outil ludique pour expliquer le parcours d'enfants accompagnés par le dispositif de la protection de l'enfance et de l'aide sociale à l'enfance.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 72, 2016, pp. 4-133.
Mots clés : Habitat individuel, Intimité, Émotion, Enfant, Adolescent, Famille recomposée, Espace, Hospitalisation à domicile, Pédiatrie, Soins palliatifs, Compétence, Parents, Obligation scolaire, Adulte en difficulté, Précarité, Femme, Gens du voyage, Logement insalubre, MECS, Placement, Protection de l'enfance, Séparation, Subjectivité, Assistant familial, Famille d'accueil, Droit de visite, ASE, Autisme, Intervention à domicile, Puéricultrice, Observation
Quelles représentations l'enfant a-t-il de sa (ses) maisons ? Si la maison renvoie au concept de famille, les nouvelles configurations familiales (familles éclatées, recomposées, monoparentales...) les ont-elles modifiées ? Qu’en est-il pour les enfants qui vivent au quotidien hors de leur famille (séjours avec hébergement temporaire ou à moyen ou long terme). Idéalisation, chaos, envie de refuge ou de fuite : quelles perceptions en ont les enfants ? De plus en plus de professionnels (travailleurs sociaux éducatifs, psy, scolaire, judiciaire...) interviennent au domicile. Quels sont les bénéfices pour l'enfant de ce choix d'accompagnement ou de prise en charge ? Par ailleurs, le terme de « maison » qualifie aujourd’hui divers lieux d'accueil (Maison Verte/ouverte, transculturelle, Maison des adolescents, des parents... ? Quelles significations en émergent ?