Documentation sociale

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Le Manifeste d’Assise

Article de Maurizio Andolfi, Mary E. Hotvedt, Michael LaSala, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 45, n° 1, janvier 2024, pp. 7-11.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Rencontre, Psychothérapeute, Santé mentale, Enfant, Adolescent, Crise, Couple, Divorce, Écoute, Perte, Traumatisme, Résilience, Discrimination, Formation professionnelle, Pratique professionnelle

En juillet 2023, plus d’un millier de psychothérapeutes de plus de cinquante pays et de toutes orientations se sont réunis à Assise en Italie pendant trois jours pour célébrer la thérapie familiale, son impact et son potentiel, et pour échanger leurs idées. La conférence était intitulée « La thérapie familiale. Le chemin qui relie les ressources individuelles et sociales ». Elle a été organisée par l’Académie de psychothérapie de la famille de Rome, et parrainée par l’American Academy of Marital and Family Therapy (AAMFT), l’Australian Academy of Family Therapy (AAFT), l’Asian Academy of Family Therapy (AAFT), l’European Family Therapy Association (EFTA) et la World Association of Social Psychiatry (WASP).

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Les psychologues

Article de Samuel Lannadère, Joanne André, Jean-Michel Coq, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, mai 2022, pp. 3-82.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologue, Formation professionnelle, Psychothérapie, Théorie, Pratique professionnelle

"...A l’heure où les débats font rage concernant la prise en charge par la Sécurité sociale d’un certain nombre de séances de thérapie chez un psychologue, nous décidons d’entendre les différentes critiques opposées à ce dispositif comme autant de questions au cœur de sa pratique. Si ses fonctions de thérapeute sont assez présentes à l’esprit de tous, les méthodes thérapeutiques et les références théoriques demeurent aujourd’hui plurielles et souvent polémiques. Comment les psychologues pensent-ils les relations entre la théorie à laquelle ils se réfèrent et leur pratique ? Considère-t-on que l’exercice en libéral, souvent centré sur l’exclusivité d’une relation à deux, fonctionne sur les mêmes bases que celui en institution. Bien sur, l’actualité législative oriente ces questions du côté de la pratique en libéral. La proposition de remboursement d’un certain nombre de séances par la sécurité sociale et prescrites par un médecin clive les praticiens. Nous avons voulu entendre les deux côtés. Malheureusement, la ministre de la Santé, prenant tout juste ses fonctions, n’a pas eu le temps de valider le texte écrit par le cabinet précédent. S’il nous parvient, nous ne manquerons pas de le publier dans un prochain numéro. Si la prescription médicale d’une thérapie en libéral pose les enjeux de l’indépendance des psychologues par rapport à la médecine, dans les institutions, la question se pose autrement : la prise en charge des patients s’appuie sur des rapports complexes et nécessaires entre les intervenants, entre les différents corps de métier. Comment sont perçues par les autres acteurs du soin les fonctions du psychologue, souvent à l’ombre du devoir de discrétion ? On peut aussi se demander comment les usagers eux-mêmes peuvent se saisir des soins proposés par les psychologues.
Car la fonction thérapeutique du psychologue clinicien prend plusieurs formes : tour à tour accompagnant, animateur, superviseur, consultant ou encore exerçant des fonctions d’encadrement (quand il exerce en institution), d’évaluation ou d’orientation, la multiplicité de ses casquettes redouble la difficulté à saisir d’une manière unitaire sa pratique.
Nous sommes allés à la rencontre des psychologues...."

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Devenir médiateur de santé-pair : faire de l’expérience des troubles psychiques une source d’empowerment ?

Article de Agathe Franchini, Aurélie Maurice

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 169-194.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiateur, Médiation, Santé mentale, Expérience, Formation professionnelle, Empowerment, Professionnalisation, Pair aidant, Rétablissement, Stigmatisation, Handicap psychique

Les « médiateurs de santé-pairs » (MSP) sont des professionnels, ex-usagers de services de santé mentale, ayant choisi de mettre à profit leur expérience personnelle d’un trouble psychique pour aider des personnes elles-mêmes concernées à avancer dans leur parcours de rétablissement. Dans le cadre d’une formation professionnelle associant une licence Sciences sanitaires et sociales (à l’Université Sorbonne Paris Nord) et un exercice sur le terrain, les MSP sont sélectionnés sur la base de leur savoir expérientiel, plutôt que sur celle de leur parcours scolaire et professionnel. Porteurs du stigmate plus ou moins visible du handicap psychique, les MSP sont tout de même de ceux qui « s’en sont sortis ». Ce travail propose ainsi d’étudier les logiques de domination et les dynamiques identitaires qui définissent leur « parcours d’empowerment ». À l’aide d’une enquête qualitative par entretiens, une analyse illustrée de portraits types révèle des dynamiques de parcours d’empowerment singulières mais toutes marquées par des déterminants sociaux, au sein desquelles la formation et le retour à l’emploi peuvent participer au pouvoir d’agir des personnes.

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Des "experts d'expériences" pour former des professionnels de santé mentale

Article de Caroline Bizet, Laurent Defromont, Mathilde Labey

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 377, mai 2020, pp. 56-61.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Formation professionnelle, Expertise, Usager, Partenariat, GEM, Pair aidant

Qui, mieux que les personnes elles-mêmes, pour parler de leurs troubles et de leurs soins ? Comment être sûr que l’on agit bien, en tant que professionnel, sans avoir un retour de ceux que l’on accompagne ? C’est le postulat de départ d’une équipe soignante près de Lille. Depuis plusieurs années, les professionnels y sont formés par ceux que l’on appelle « les experts d’expériences ». Eux-mêmes atteints de troubles psychiques ou concernés par un problème de santé mentale, ils sont ou ont été suivis et accompagnés dans leur « rétablissement » ; mais ils viennent aussi partager avec les soignants leurs expériences, de l’autre côté du miroir.

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Clinique et Rétablissement ou clinique du rétablissement ?

Article de Thomas Bosetti

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 221-232.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement social, Formation professionnelle, Relation travailleur social-usager, Communication, Conduite d'entretien, France, Lille, Marseille, Paris, Toulouse

L’expérimentation « Un chez-soi d’abord » a permis d’implanter quatre équipes de suivi intensif orienté vers le rétablissement en France (Lille, Marseille, Paris et Toulouse). Cet article tente de rendre compte de l’appropriation par les membres de l’équipe marseillaise de la philosophie du rétablissement à travers des situations de visite à domicile. Il montre le souci des professionnels à soutenir le dialogue avec les usagers dans des moments où les symptômes psychiatriques interfèrent dans la relation d’aide. Il illustre l’effet pionnier qui a animé cette équipe et la nécessité de poursuivre la formation des accompagnants pour soutenir au mieux les trajectoires de rétablissement et les moments de crise.

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