Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 11

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La reconnaissance à l’épreuve de la professionnalité

Article de Agnès Lauret Haon

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 78, juin 2022, pp. I-XII.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail, Identité professionnelle, Coopération, Reconnaissance, Philosophie, Organisation, Intervention sociale, Empowerment

Confrontées à un contexte général d’évolution de nos champs d’intervention, les organisations de l’action sociale doivent penser de nouvelles modalités d’intervention. La reconnaissance conduit à donner du sens à ce que chacun vit dans son quotidien de travail. Considérer la contribution des professionnels permet d’accéder à la dimension identitaire au travail et par conséquent à la construction de leur professionnalité.

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Une accumulation de la connaissance qui favorise l’expertise

Article de Didier Gelot, Philippe Warin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 153-167.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Recherche, Pauvreté, Écoute, Débat, Expertise, Partage d'informations, Empowerment, Statistiques, Économie

RFAS : Vous avez été secrétaire général de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) entre 2006 et 2016. Pouvez-vous nous dire en quelques mots ce qui vous a amené à occuper cette fonction, avant que l’ONPES soit supprimé en 2019 et transformé en un conseil scientifique du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et les exclusions sociales (CNLE) ?

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Un phénomène inhérent à notre modèle social : la guerre des expertises

Article de Matthieu Angotti, Philippe Warin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 73-77.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Expertise, Empowerment, Précarité, Recherche sociale, Protection sociale

Je travaille depuis une quinzaine d’années dans l’univers des politiques de solidarité. Au Centre de recherche pour l’étude et l’observation [CREDOC], j’ai dirigé le département d’évaluation des politiques sociales. À la FNARS (devenue la Fédération des acteurs de la solidarité), travaillant au siège en tant que directeur général, j’ai participé à l’animation d’un réseau d’acteurs et à la définition de plaidoyers à destination des pouvoirs publics, établis sur la base de remontées de terrain. Au sein du gouvernement, en tant que conseiller technique du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, puis à l’échelle d’une grande ville, en tant que directeur du Centre communal d’action sociale [CCAS] de Grenoble, j’ai contribué à mettre au point des plans d’action : en faveur de l’accès de tous aux droits et aux services (Plan grenoblois pour l’accès aux droits et contre le non-recours, septembre 2017), de l’égalité entre les femmes et les hommes (loi du 4 août 2014), d’une plus grande solidarité sociale (Plan national de lutte contre la pauvreté, janvier 2013) ou contre les discriminations (politique d’égalité républicaine et d’intégration, février 2014). À chaque fois, la conception de ces plans s’est appuyée sur le croisement d’expertises, au sein de multiples groupes de travail.

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L’engagement à l’épreuve d’un " faire"

Article de Pascal Nicolas Le Strat

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 125-134.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Militantisme, Expérimentation, Coopération, Empowerment, Quartier, Démocratie participative, Engagement, Dunkerque

L’engagement est la période contemporaine de l’« âge du faire ». C’est agir en situation, dans le moment présent, introduisant de nouvelles perspectives, ouvrant des interstices ou provoquant des bifurcations avec l’espoir de décaler ou décadrer un existant jugé intolérable. L’engagement se tient au cœur de l’expérience et, au cœur de cette conception démocratique, se développe une pratique du récit. Prenant l’exemple d’une zad, l’engagement est à la fois impliqué et impliquant, critique et contributif. Il s’incorpore dans des moments partagés à l’occasion d’une socialité de quartier, d’une expérience de co-création ou d’une coopération d’activité.

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Politiser les jeunes du ghetto. L’organizing de jeunesse entre empowerment et endoctrinement aux États-Unis

Article de Julien Talpin

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 1, 2015, 23 p..

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Éducation populaire, Empowerment, Ghetto, Travail social, Etats Unis d'Amérique

Le travail de jeunesse peut-il produire de l'empowerment ? C'est ce que démontre cet article, en suivant des associations américaines particulières, qualifiées d'organizing de jeunesse, qui offre des services à la jeunesse déshéritée des ghettos de Los Angeles mais constituent également des espaces d'éducation populaire très politique. La participation dans la durée au sein de ces organisations se traduit par l'acquisition de certains savoirs – sur l'organisation politique et sociale du pays ou sur l'origine de la marginalisation des classes populaires – et savoir-faire. On ne peut cependant parler d'empowerment que parce que cet ensemble de compétences s'inscrit dans un processus subjectif de revalorisation de soi et politique de transformation sociale. Ces organisations de jeunesse sont en effet à l'initiative de mobilisations visant à l'amélioration des conditions de vie, et en particulier d'éducation, des habitants du ghetto. En dépit de résultats concrets, l'article indique également une face plus sombre de l'empowerment. Celui-ci s'apparente en effet souvent à un endoctrinement aux valeurs promues par l'organisation. Ce travail permet la formation de militants convaincus, qui vont s'investir pour influer les politiques publiques locales. Ce nouveau pouvoir collectif permis par la remise de soi des activistes entre néanmoins en tension avec l'autonomie des individus

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Contexte d’émergence du Housing First

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 23-30.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Logement, SDF, Santé mentale, Empowerment, Exclusion sociale, Projet de recherche, Etats Unis d'Amérique, Canada

Durant la fin du siècle dernier, les politiques néolibérales mises en place par Ronald Reagan aux États-Unis et Brian Mulroney au Canada malmènent la classe moyenne, marginalisent les syndicats et réduisent les programmes pour les plus pauvres, en particulier les programmes fédéraux de logement. À l’augmentation des personnes à faible revenu correspond une augmentation des personnes sans-abri : en 2004, les États-Unis comptaient 1,2 million de sans-abri, soit une augmentation de 25 % en huit ans. Cette augmentation, amplifiée par le mouvement de désinstitutionnalisation important aux États-Unis depuis les années 1970, s’est traduite aussi en termes de santé publique. Une population de sans-abri chroniques s’est alors enkystée dans des foyers dont la vocation était pourtant l’urgence sociale, et a fait un usage important de divers dispositifs sanitaires et sociaux coûteux (hôpitaux, services d’aide, prisons, justice) sans effet positif à moyen terme. Ils génèrent alors des coûts importants par leur utilisation des services 
Afin de répondre de manière pérenne à ce qui est devenu un véritable problème public dans la gestion sociale et économique des villes américaines, un programme de financement du gouvernement fédéral dynamisé par l’existence d’une structure de plaidoyer très active (National alliance to end homelessness) inscrit la lutte contre le sans-abrisme dans une forme de planification des politiques publiques, où une collectivité – une ville dans la majorité des cas – définit un plan d’action, Ten years plan to end homelessness, pour mettre fin au sans-abrisme qui fonctionne de fait comme une structure de lobbying. Cette planification donne une place importante à la mise en œuvre de programmes se réclamant du modèle Housing First.

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Parole(s) et savoir(s) des personnes directement concernées : l’exemple du programme expérimental « Un chez-soi d’abord »

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 73-84.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Lien social-Précarité, Santé mentale, SDF, Logement, Savoir, Expérience, Parole, Vulnérabilité, Empowerment, Rétablissement, Un chez soi d'abord

Le contexte expérimental du « Chez-soi d’abord » démultiplié par l’option « rétablissement » a été au carrefour de confrontation de différents savoirs (scientifiques, professionnels, expérientiels). L’évaluation de ce programme expérimental montre que les personnes directement concernées par un parcours de rue et des troubles mentaux sévères ne dissocient pas leurs vécus ayant trait à des situations vulnérables de ceux qui se caractériseraient par des capacités d’agir. En mettant particulièrement la focale sur la parole et sur les savoirs de ces personnes, comment la recherche, immergée dans cet environnement de savoirs multiples, peut-elle se situer ? La perspective ici tenue converge vers le fait que la voix des gens enquêtés est insubstituable en ce qui concerne notamment les choses qui comptent le plus pour elles (entendre des voix, « faire avec » une agoraphobie, traverser des épisodes anxieux ou dépressifs, avoir des ennuis administratifs, solder ses dettes avec la justice, etc.) et la manière dont elles font face à ces épreuves et trouvent les moyens de les dépasser ou sont en partie défaites par elles. In fine, notre posture de recherche a consisté à mieux comprendre comment la parole et les savoirs des personnes concernées rendent visible et documentent une situation de « relance personnelle » où vulnérabilité(s) et capabilité(s) sont inextricablement entrelacées.

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Injonction participative ou empowerment ? Les enjeux de la participation en France

Article de Marion Carrel

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 77ème année, n° 3 & 4, décembre 2017, pp. 79-89.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Démocratie participative, Empowerment, Précarité, Citoyenneté, Action collective

La démocratie participative se résume bien souvent à de l'injonction participative : une offre institutionnelle descendante, qui ne cherche ni à repérer d'éventuels dysfonctionnements dans l'action publique, ni à lutter contre les inégalités en matière de citoyenneté. Elle s'avère dès lors contre-productive pour enrayer la crise démocratique, marquée par la défiance vis-à-vis des représentants. La participation citoyenne peut cependant constituer un levier efficace - et révolutionnaire - pour régénérer la démocratie, toujours en chantier. Sous certaines conditions, elle peut renouveler les politiques publiques sur un mode ascendant, stimuler l'interpellation des institutions et l'émancipation des personnes, en particulier les plus précaires et éloignées de la parole publique. Aujourd'hui, elle peut compter avec de nouveaux partenaires, les acteurs communautaires.

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L'intervention sociale collective et communautaire : réalités, atouts et limites

Article de Manuel Boucher, Michel Parazelli, Mathieu Bourbonnais, et al.

Paru dans la revue Sciences & Actions Sociales, n° 6, janvier 2017.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intervention sociale, Travail social de communauté, Démocratie participative, Recherche-action, Organisme de formation, Recherche en sciences sociales, Empowerment

La conférence de Marseille (sur l’invention sociale collective et communautaire organisée le 11 mars 2016) et ce numéro thématique ont souhaité approfondir ce questionnement en interrogeant plus particulièrement ce que recouvrent les dynamiques participatives et communautaires mises en œuvre, en particulier dans les quartiers populaires, par des acteurs qui, en faisant de l’intervention sociale collective et communautaire interrogent le « modèle » d’intégration sociale en France.

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L'empowerment, entre puissance et impuissances - le cas des violences conjugales et intrafamiliales

Article de Jean Yves Trepos

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 2, 2015, 26 p..

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Violence conjugale, Empowerment, Coopération, Travail social, Réflexivité, Belgique

On propose un modèle d'action publique articulé en trois dimensions (ontologique, politique, technique) pour rendre compte des difficultés du travail en coopération de deux groupes d'équipes prenant en charge, en Belgique, les violences conjugales et intrafamiliales. Ces équipes s'efforcent de surmonter leurs difficultés par des dispositifs de réflexivité qui mettent au cœur de l'action, l'empowerment ; une notion qu'elles ne jugent pas seulement pertinente pour désigner le travail qui s'accomplit au sein de leurs publics, mais qui vaut aussi au sein de leur collectif de coopération, dès lors que sont travaillés différents modes d'attachement aux dispositifs de coopération.

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