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Article de Graziella Gillormini, Anne Laure Bensoussan, Elodie Laurent, Magali Vincentet al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 171-180.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Adolescent, Maladie, Hospitalisation, Psychiatrie
Cet article est le fruit d’un travail de réflexion d’une équipe de soignants, d’infirmiers et d’aides-soignants, travaillant au sein d’une unité singulière de double prise en charge en médecine de l’adolescent, dans un établissement de la Fondation Santé des Étudiants de France. Du fait du cadre particulier de leur exercice, de la population adolescente accueillie, les soignants ont développé une identité professionnelle spécifique à laquelle ils se proposent de réfléchir.
Le suicide n'est pas une fatalité ; Le suicide en France, état des lieux ; Pour une meilleure prévention du suicide ; Le suicide, un fait social ; La clinique du suicide et son processus ; La crise suicidaire aux urgences ; Le suicide à l'adolescence ; Le suicide des personnes âgées ; Suicide en lien avec le travail ; Prise en charge infirmière du suicidant ; Soutien psychologique aux personnes endeuillées par le suicide ; Quelles stratégies pour une prévention efficace du suicide ?
Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation
Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?