Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle
Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.
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Article de Noura El Guerouahy
Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 30-40.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Droits de l'homme, Démocratie, Citoyenneté, Législation, Accès aux droits, Inégalité, Assistant de service social, Épidémie, Crise, Accès aux soins, Identité professionnelle, Travailleur social, Maroc
Avant d'aborder ce sujet de traitement timide et embryonnaire dans le contexte marocain, un premier questionnement surgit avec acuité à savoir celui du pourquoi d'une approche par les droits humains en travail social ? Certes, la réponse à cette question est évidente. Primo, parce que la personne en tant qu'enfant comme adulte et quelle que soit sa prise en charge [...] est un sujet juridique, détenteur de droits humains. Secundo, une reconnaissance, au fondement de l’État de droit, de la démocratie, permet l'appréhension la plus respectueuse et la plu émancipatrice de sa personne en la considérant dans sa globalité et dans sa citoyenneté.
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