Article de Xavier Fressoz
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. XV-XXVI.
Mots clés : Territoire-Logement, Logement social, Exclusion sociale, Éthique, Norme sociale, Accompagnement, Usager, Prise en charge
Forte de sa réputation à travers le monde, la politique du Logement d’abord continue en France à produire des résultats performants. Elle devient ainsi une norme sociale en matière de lutte contre les exclusions. En son cœur, le dispositif d’intermédiation locative (IML) œuvre pour le développement de la capacité à habiter et le maintien dans l’habitat de personnes accompagnées. Toutefois, la mise en œuvre de ce dispositif n’est pas sans difficulté. Cet article tend à mettre en exergue les promesses et fragilités éthiques du Logement d’abord en tant que norme sociale. Il montre que le défi n’est pas uniquement de s’adapter à l’intensité des vulnérabilités, mais aussi de sécuriser le dispositif lui-même en régulant son élasticité pour lui permettre de ne pas perdre sa forme et ses perspectives qualitatives et quantitatives.
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Article de Vincent Tournier
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. XXV-XXXIV.
Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, SDF, Identité, Marginalité, Prise en charge, Participation, Créativité, Errance
Les conduites marginales, et notamment celles qui ont trait à l’errance, peuvent se lire comme des foyers de création, tant pour ceux qui s’y livrent que pour l’ensemble de la communauté. La reconnaissance de ce potentiel d’innovation sociale dépend grandement du travail social qui, à travers ses dispositifs, peut le favoriser ou au contraire l’inhiber.
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Article de Christelle Achard
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 85-96.
Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Errance, Représentation sociale, Prise en charge, Exclusion sociale
Le sans-abrisme est-il synonyme d’errance ? Alors que l’opinion commune tendrait à répondre à cette interrogation par l’affirmative, Christelle Achard revient sur cette « apparente évidence ». Elle étudie le fondement de cette croyance collective : origines, limites, risques et dérives. L’auteur propose une analyse de la « condition sans-abri » à l’opposé des représentations communes. L’individu sans-abri ne serait pas errant ; ce seraient les conditions de sa prise en charge sociale qui viendraient menacer la stabilité de ses repères, et le placeraient en situation d’errance…
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