Documentation sociale

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Réponses 1 à 6 sur un total de 6

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Adolescence recluse et refus de l’altérité : le phénomène Hikikomori

Article de Nicolas Sajus

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 117-124.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Altérité, Famille, Isolement, Psychopathologie, Adolescent, Souffrance psychique, Lien social, Trouble du comportement, Prise en charge, Symptôme, Japon

L'hikikomori définit un syndrome de claustration volontaire chez certains adolescents. Il est décrit pour la première fois au Japon. L'approche sociale (syndrome primaire) est très contingente à une dialectique psychopathologique (syndrome secondaire). Il serait un nouvel idiome sociétal traduisant une souffrance eu égard au passage du monde de l'enfance vers celui de l'adulte. L'enjeu thérapeutique sera de restaurer un lien à l'altérité tant au plan familial qu'environnemental.

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Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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Adolescents « difficiles » et microstructures 

Article de Gérard Bourcier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 76, décembre 2017, pp. 149-156.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, ASE, Trouble de la personnalité, Souffrance psychique, Prise en charge, MICROSTRUCTURE

En 2010, faute d’avoir pu trouver des solutions d’hébergement notamment en Maisons d’enfants à caractère social (mecs), on dénombrait environ quatre-vingts adolescents pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance qui étaient accueillis à l’hôtel, accompagnés 24 heures sur 24 par un éducateur. Pour cette raison en particulier, l’ase de Paris a impulsé la création de quelques structures susceptibles d’accueillir des adolescents nécessitant une prise en charge éducative mais présentant également des troubles psychiques à forte expression comportementale qui rendaient impossible leur séjour en mecs ou en Accueil familial spécialisé classique.

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Les adolescents (et ce qu'ils ont de) difficiles

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation

Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?

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L'aide aux "adolescents difficiles" : chroniques d'un problème public

Livre de Bertrand Ravon, Christian Laval, édité par Erès, publié en 2015.

Mots clés : Adolescent, Jeune en difficulté, Prise en charge, Accueil, Écoute, Santé mentale, Souffrance psychique, Hospitalisation, Accès aux soins, ASE, Coordination, Mineur, Psychiatrie infantile, Réseau, Territoire, Diplôme, Travail social, Lyon

Sont analysés sur près de 30 ans, les dispositifs inter-institutionnels et territorialisés d'aide aux adolescents difficiles : des repères socio-historiques pour comprendre les vulnérabilités des acteurs et de l'action publique. "Trimballés" entre les institutions de l'aide sociale à l'enfance, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie, les adolescents dits "difficiles", c'est-à-dire sans solution de prise en charge, constituent un défi de taille pour l'action publique, ses organisations et ses professionnels.Ce livre retrace l'histoire de ce problème depuis les années 1980, en mettant l'accent sur le paradoxe d'une "action publique sur mesure", selon lequel plus l'aide est personnalisée, plus elle repose sur un réseau étendu d'intervenants issus d'horizons divers.

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Dépasser la violence des adolescents difficiles : le pari de l'éducation

Livre de Yves Jeanne, édité par Erès, publié en 2010.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Violence, Agressivité, Prise en charge, Éducation, Accompagnement, Enseignement, Éducateur spécialisé, Relation travailleur social-usager, Internat, Crise, Rejet, Pulsion de mort, Automutilation, Psychanalyse, Concept, Courant de pensée, Théorie, HISTOIRE, Pratique professionnelle, Travail social, Action éducative, Travail éducatif, Pratique éducative, Expérience, Perception, Éthique, Morale, Valeur sociale, Souffrance psychique, Freud (Sigmund), Klein (Mélanie), Winnicott (Donald Woods), Aichorn (August), Sutherland Neill (Alexander), Korczak (Janusz), Makarenko (Anton), Deligny (Fernand)

Notre société a fait le choix solennel, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de considérer que les problèmes de la jeunesse relevaient prioritairement d'une démarche d'éducation. La pérennité de ce consensus toujours fragile dépendra pour une large part de la capacité des professionnels à les résoudre. Dès lors, quelles épreuves et quels écueils jalonnent l'accompagnement de ces jeunes ? Quelles approches sont mises en oeuvre pour contenir, déjouer ou dévier leur violence ? Quelles sont les conditions de la réussite éducative ? En prenant appui sur l'oeuvre de pionniers qui ont su contenir la violence et, malgré elle, faire éducation, l'auteur donne à voir les " arts de faire " des praticiens qui interviennent au quotidien auprès d'adolescents difficiles. Il montre que, au-delà des contingences sociales et historiques, des univers intellectuels et des divergences idéologiques, ces conceptions éducatives ont en commun des éléments structurels qui leur donnent force et cohérence. Il met en lumière que la confrontation à la violence des jeunes mobilise la totalité de la conception éducative du professionnel - valeurs, arts de faire et construction du réel -, et qu'elle atteint son identité profonde que seul le travail collectif est en mesure de restaurer.
D'abord éducateur spécialisé, puis chargé de la direction d'un foyer de l'enfance, Yves Jeanne a travaillé plus de vingt ans auprès d'enfants et d'adolescents placés en internat éducatif. Aujourd'hui maître de conférences en sciences de l'éducation à l'université Lumière Lyon 2, il est membre de l'équipe de recherche " Situations de handicap, éducation, société " au sein de l'unité mixte de recherche " Education et politiques " et du collectif Reliance.

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