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Article de Laure Martin, Nadège Vezinat, Yann Bourgueil
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 181, février 2021, pp. 13-20.
Mots clés : Santé-Santé publique, Travail social, Santé, Partenariat, Prise en charge, Accès aux soins, Médiation, Corporatisme, Travailleur social, Médecin, Pluridisciplinarité, Belgique
Le vieillissement de la population, la hausse des maladies chroniques et des facteurs de risques liés à certains modes de vie s’entremêlent à des situations sociales elles aussi de plus en plus complexes : précarité, problèmes de logement… Cette imbrication entre les problématiques sanitaires et sociales amène à des modifications de pratiques de la part des professionnels de santé. Les médicaux et paramédicaux interagissent de plus en plus au sein de structures regroupées qui s’ouvrent aux métiers du secteur social, pour une prise en charge globale des patients et une lutte contre le renoncement aux soins. Mais l’appréhension des deux univers est parfois problématique.
Article de Sophie Massieu, Maxime Ricard, Brigitte Bègue
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3194, 29 janvier 2021, pp. 6-13.
Mots clés : Santé-Santé publique, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Personne âgée, Personne handicapée, Formation professionnelle, Développement, Travail social, Équipe soignante
Dossier composé de quatre articles :
- Établissements médico-sociaux : le tabou de la mort recule pas à pas
- Fin de vie : un nécessaire accompagnement
- Formation : des programmes cousus main
- « La mort est d’abord un fait social »
Article de Nathalie Levray, Aurélien Dutier, Didier Dubasque
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 180, janvier 2021, pp. 13-20.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Éthique, Conseil de la vie sociale, Citoyenneté, Démocratie participative, Travail social, Partage d'informations, Télétravail, Valeur sociale, Suisse
Triage des patients, enfermement des personnes, peur de contaminer et d’être contaminé, recueil du consentement… Avec l’épidémie de Covid, les professionnels ont été, plus que jamais, confrontés à des questions fondamentales qui les ont renvoyés au sens et aux valeurs de leur travail. La crise a montré l’utilité de la démarche éthique comme pratique pluridisciplinaire et collégiale de terrain d’accompagnement des professionnels. L’éthique contient aussi un enjeu démocratique dont la prise en compte doit déboucher sur une réflexion intégrant le citoyen.
Dans les années 1950 en France, on marchait en moyenne sept kilomètres à pied par jour. Aujourd’hui, à peine trois cents mètres. La sédentarité est un souci majeur de la santé publique. Marcher, c’est reprendre corps dans son existence, retrouver une jouissance du temps, renouveler sa curiosité, se déconnecter pour se sentir vivant. C’est certes une pratique de santé, mais surtout une jouissance du monde.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3156, 17 avril 2020, pp. 16-19.
Mots clés : Santé-Santé publique, Travail social : Métiers, Épidémie, Crise, Travail social, Adaptation, Organisation, Travailleur social, Conditions de travail, Bénévolat, Étudiant, Retraite, Usager, Adulte en difficulté, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3156, 17 avril 2020, pp. 8-9.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Crise, Contrainte, Respect, Vie quotidienne, Citoyenneté, Organisation, Travail, Travail social, Adaptation, Allemagne
Pas de confinement pour l'Allemagne. Le pays a opté pour une autre stratégie face au coronavirus : restreindre les contacts. Moins entravés dans l'exercice de leur métier que dans d'autres pays européens, les travailleurs sociaux ont tout de même dû s'adapter.
- Traces et transmissions du trauma
- Contre-transfert postcolonial, une expérience brésilienne
- Vulnérabilité psychique des équipes, expérience libanaise auprès des déplacés syriens
- Le contre-transfert avec les dyades mère-bébé dans un contexte de traumas multiples
- Impact du trauma sur les répondants d'un service téléphonique de prévention du suicide
- Réactions contre-transférentielles face aux mères traumatisée et à leurs bébés en Centrafrique
- Intérêt du groupe dans l'accompagnement de la dyade traumatisée
- Impact du trauma des réfugiés de guerre sur les intervenants en santé mentale.
Livre de Annick Anchisi, Marie Jeanne Boisson, Thomas Bonnet, Dominique Memmi, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2018.
Mots clés : Santé-Santé publique, Corps, Représentation sociale, Soin, Relation soignant-soigné, Image du corps, Rejet, Travail social, Travailleur social, Profession médicale, Profession paramédicale, Hygiène, Mort, Toucher
"Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au cur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le « sale boulot » ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout sils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se « séparer ». Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion « mixophobe », le dégoût trace une frontière avec lAutre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés.
Cet ouvrage interroge ce que le dégoût « fait » aux interactions. On y découvre lopposition radicale entre coulisses et scène, régie par lautocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant daffronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique... des autres. Révélatrices dune souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence
dautant plus menaçante quelle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument dautant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à lhistoire, à la sociologie et à lanthropologie des sensibilités. [présentation de l'éditeur]