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Travailler, à quel prix ? Equilibre personnel, reconnaissance, sens, salaire, horaires...

Article de Cécile Peltier, Thomas Coutrot, Coralie Perez, Philippe Zawiejaet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 357, avril 2023, pp. 27-48.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Interprétation, Démission professionnelle, Approche historique, Temps, Jeune travailleur, Salaire, Revenu minimum

Le travail occupe une place centrale dans nos vies. Il nous assure un salaire, mais constitue aussi un socle du lien social et une dimension essentielle de notre identité. Les évolutions socioéconomiques des dernières décennies se sont cependant accompagnées d’une augmen- tation de la souffrance au travail et d’un sentiment croissant de perte de sens, renforcés par la crise sanitaire. Au point que certains brandissent aujourd’hui le spectre d’une « grande démission ». Effet conjoncturel ou vrai changement de paradigme ? Que révèle cette crise de sens ? Qu’attendent les salariés du travail et de l’entreprise, et en particu- lier les jeunes ? Comment fixer un « juste » prix au travail, alors que la crise sanitaire a mis l’accent sur le décalage entre les rémunérations et l’utilité sociale ? Peut-on imaginer de nouvelles formes d’organisations sociales, à travers par exemple l’instauration d’un revenu universel ? Tour d’horizon.

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Travail à distance et sens du travail

Article de Claude Lemoine, Caroline Arnoux Nicolas, Eric Dose, Pascale Desrumauxet al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 399, juillet-août 2022, pp. 14-49.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Télétravail, Technologie numérique, Reconnaissance, Relation professionnelle, Vie privée, Santé mentale, Communication, Motivation, Implication personnelle

En 2020, le travail à distance s’est imposé massivement avec le confinement qui empêchait de se rendre au bureau. S’il existait déjà auparavant et prenait plusieurs formes – comme le travail mobile ou l’utilisation des communications numériques entre lieux éloignés – la nouveauté est venue de la nécessité de travailler chez soi et d’utiliser l’ordinateur, du moins pour les professions tertiaires qui ne demandaient pas d’être sur place ou en lien direct avec les gens.

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Comment penser le management actuellement ?

Article de Emilie Brouwet

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 392, novembre 2021, pp. 64-68.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Travail, Équipe

Si la crise sanitaire est venue bouleverser notre quotidien tant personnel que professionnel, notre rapport au travail, elle nous a aussi permis d’ouvrir une réflexion sur nos pratiques. S’il est courant d’entendre qu’il y aura un « avant et un après Covid-19 », il convient, à l’aube d’une prochaine sortie de crise, de nous pencher sur la dynamique des enjeux psychiques au travail et de nous interroger plus particulièrement sur le management afin de mieux accompagner les équipes.

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Le concept de servitude volontaire et son application au travail : perspectives théoriques et pratiques

Article de Emilie Brouwet

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 386, avril 2021, pp. 71-78.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Souffrance psychique, Concept, Philosophie, Autonomie

Depuis son apparition au XVIe siècle, le concept de servitude volontaire n’a cessé d’être au cœur de réflexions philosophiques pour tenter d’expliquer les mécanismes qui conduisent certains individus à se soumettre à des donneurs d’ordre. Aussi, dans notre société actuelle, qui prône l’autonomie comme valeur phare, ce concept peut-il encore exister ? Peut-il être appliqué à l’objet travail ? La souffrance du salarié et-ou du travailleur indépendant peut-elle être décryptée à travers ce prisme ? C’est ici une réflexion singulière au croisement de la philosophie politique et de la psychodynamique du travail qui nous est proposée.

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Accompagner la souffrance au travail : s'ouvrir à une approche transculturelle

Article de Kévine Cadignan, Alice Titia Rizzi

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 372, novembre 2019, pp. 68-72.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Souffrance, Culture, Psychologie clinique, Pratique professionnelle

Cet article vise à partager les réflexions d’une psychologue du travail issue de son expérience au sein d’une collectivité territoriale, et plus particulièrement les situations où des aspects culturels s’invitent dans la rencontre avec les patients et les équipes de travail. Un vécu qui tend à démontrer combien l’approche de la clinique transculturelle permet d’offrir un étayage complémentaire pour ajuster le positionnement professionnel du psychologue, et favoriser l’adaptation des dispositifs de prise en charge.

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Les garages à ciel ouvert : configurations sociales et spatiales d’un travail informel

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 216-217, mars 2017, pp. 80-103.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi précaire, Crise économique, Milieu urbain, Roubaix

Cet article est issu d’une enquête ethnographique collective portant sur l’organisation de la vie quotidienne des classes populaires à Roubaix, ville désindustrialisée qui connaît depuis plusieurs décennies un déclin démographique et urbain ainsi qu’un reflux des anciennes dynamiques de valorisation du capital. Les habitants des quartiers pauvres y effectuent des activités telles que la mécanique automobile, qui concerne principalement les hommes. Source de revenus, de qualification et de travail pour différentes générations, la réparation automobile se déploie dans la rue, sur des parkings, dans des garages « à ciel ouvert », plus ou moins clandestins, révélant la porosité de la frontière entre l’informalité et la formalité du travail. Cette activité se réalise au prix d’une plus grande emprise de la division sexuelle et raciale du travail, régulatrice de la distribution des postes et des statuts. Elle s’inscrit, plus largement, dans un système de travail de subsistance que doivent quotidiennement réaliser les hommes et les femmes des classes populaires aux marges du marché du travail formel. L’inscription spatiale de ces pratiques révèle la centralité populaire de Roubaix alors qu’elle est habituellement perçue comme une ville périphérique et reléguée.

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