Documentation sociale

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Bion : La pensée au travail

Article de Ana de Staal, Marie José Durieux, Béatrice Ithier, et al.

Paru dans la revue Le Carnet Psy, n° 267, janvier-février 2024, pp. 23-45.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Psychanalyse, Enfant, Pensée, Concept, Lien social, Maternage, Fonction contenante, Rêve, ASE, Communication, Supervision, Bion (Wilfred Ruprecht)

Auteur réputé difficile d’accès, Bion nous a légué un ensemble de concepts opaques à première vue, mais fort utiles pour l’élaboration du travail clinique. En fait, la difficulté que l’on peut rencontrer à sa lecture est la même que celle que nous éprouvons face à tout penseur qui s’aventure au-delà des copier-coller de la doxa. Leur pensée est alors complexe, certes, mais surtout, elle ne cesse de varier, d’être retravaillée, de se questionner et de se réarticuler. En ce sens, la difficulté avec la pensée de Bion, c’est qu’elle nous oblige tout simplement à penser avec lui, et, plus encore, à penser (avec) nos propres pensées.

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Les formes contemporaines de l'angoisse

Article de Marie Laure Léandri, Kevin Hiridjee, Vassilis Kapsambelis, et al.

Paru dans la revue Le Carnet Psy, n° 266, décembre 2023, pp. 23-45.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anxiété, Psychanalyse, Psychopathologie, Enfant, Psychothérapie, Société, Traumatisme, Névrose, Sexualité infantile, Complexe d'Œdipe, Phobie, Décrochage scolaire, Transidentité, Paternité, Culpabilité, Fugue, Freud (Sigmund), Bion (Wilfred Ruprecht)

Sans prétendre à l’exhaustivité, ce dossier souhaite examiner les expressions que peut prendre l’angoisse, cet « état d’affect » quasi-consubstantiel de l’âme humaine, dans leur interdépendance avec les transformations de la société et de sa conscience. Il repose sur un double questionnement : le premier, contenu dans son titre même, vise à examiner les variations autant que les permanences des formes de l’angoisse au fil des générations. Certains sociologues affirment que « la société est en nous »², mais qu’en est-il dans la clinique ? Que nous indique notre écoute analytique quotidienne ? Les formations de l’inconscient sont-elles poreuses au socius ? À cette question, les articles apportent une réponse nuancée. Certaines manifestations de l’angoisse, notamment chez l’enfant, restent stables, alors qu’elles se modifient de façons bruyantes chez l’adolescent et le jeune adulte. La seconde interrogation, indissociable de la précédente, approfondit la façon – ou les façons – dont les produits du socius, idéologiques, scientifiques, spirituels, cognitifs, culturels ou autres, par nature évolutifs, influencent les manifestations de l’angoisse. Quelle incidence qualitative ont-ils sur l’angoisse, son expression physiologique ou sa douleur ? Parviennent-ils à la structurer ? À la contenir ? L’apaisent-ils ou l’embrasent-ils ?

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