Documentation sociale

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Questions en revue : apprentissage, expérience, alternance

Article de Richard Etienne, Laurent Filliettaz, Gérard Malglaive, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 236, septembre 2023, pp. 5-184.

Mots clés : Formation, Apprentissage, Expérience, Formation alternée, Adulte, Savoir, Pratique professionnelle, Motivation, Professionnalisation

"Éducation permanente a choisi, pour ce dossier, de retenir trois thèmes actuels, discutés dans le champ de la formation des adultes, de les nourrir de textes déjà publiés, et de les accompagner de textes inédits, rédigés par des auteurs choisis pour leur expertise et leur notoriété. Une façon, pour le lecteur, de revenir sur des questions chaudes et, pour les commentateurs, de prendre une distance critique par rapport à ces questions.
Douze articles ont ainsi été sélectionnés autour de trois thèmes dont l'actualité reste vive : apprentissage ; expérience ; alternance. Laurent Filliettaz, Anne-Lise Ulmann et Noël Denoyel ont accepté de se prêter au jeu de la relecture et du commentaire. Dans un copieux éditorial, Richard Étienne questionne ces trois termes : apprendre..., oui mais comment ? ; quel rôle pour l'expérience dans les apprentissages ; l'alternance est-elle l'incontournable de tout apprentissage ? "
(Présentation de l'éditeur)

Ce dossier est composé des articles suivants :
- L'apprentissage est-il le résultat de l'expérience et de l'alternance ? Richard Étienne
1- Formation et apprentissage(s)
- L'apprentissage en formation des adultes : une quête outillée entre action, intersubjectivité et signification. Laurent Filliettaz
- Les rapports entre savoir et pratique dans le développement des capacités d'apprentissage chez les adultes. Gérard Malglaive
- Apprentissage, motivation et engagement en formation. Étienne Bourgeois
- Les mondes sociaux de la formation. Bernard Blandin
- Peut-on créer des communautés d'apprentissage ? Denis Cristol
2- Expérience et formation
- Quatre approches pour une question : comment se servir de l'expérience ? Anne-Lise Ulmann
- Expérience et apprentissage : faire de nécessité vertu. Pierre Dominicé
- L'expérience est-elle formatrice ? Yves Schwartz
- Devenir un professionnel : le rôle multiforme de l'expérience. Florence Osty
- L'expérience comme verbe ? Mathias Girel
3- Formation et alternance
- Manifeste pour des alternants réflexifs, délibératifs et interrogatifs. Noël Denoyel
- Alternance et cognition. Georges Lerbet
- L'alternance comme processus de professionnalisation : implications didactiques. André Geay
- L'alternance, un point de vue sur le travail. Olivier Liaroutzos
- Questions d'apprentissage dans les formations par alternance. Patrick Mayen

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Les métiers de la formation à l'épreuve du travail

Article de Hervé Breton, Stéphane Balas, Emmanuel de Lescure, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 234-235, mars-juin 2023, pp. 5-272.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Profession, Formateur, Pratique professionnelle, Ingénierie de la formation, Consommation, Technologie numérique, Apprentissage, Enseignement à distance

Ce double numéro d'Éducation permanente consacré aux métiers de la formation est composé de deux dossiers : l'un est constitué des contributions de plusieurs chercheurs ayant participé au récent colloque du Réseau des universités préparant aux métiers de la formation ; l'autre constitue un moment de pause réflexive sur l'avenir de la formation professionnelle des adultes autour de la pensée de Pierre Caspar. L'objet du premier dossier est d'interroger les évolutions des métiers de la formation en retenant l'angle du travail comme analyseur de ces transformations. Le deuxième dossier invite à débattre des défis qui se posent à la formation...

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Entretien avec Sheila Warembourg

Article de Lydie Gibey, Geneviève Crespo, Sheila Warembourg

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 161-172.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droit, Empowerment, Handicap, Sexualité, Affectivité, Pratique professionnelle, Accompagnement social, Méthode, Communication, Relation travailleur social-usager, Formation

Ce témoin, formatrice depuis vingt-cinq ans, spécialisée dans « la vie intime, affective et la santé sexuelle des personnes en situation de handicap », met en valeur deux éléments structurants de son approche : une entrée par les droits et libertés des citoyens et une formation au développement de l’autodétermination dans les pratiques quotidiennes d’accompagnement. Elle constate un manque de méthode et mobilise des outils pour faciliter la communication avec les professionnels. Elle plaide pour que cette thématique soit inscrite dans les formations initiales de tous les travailleurs sociaux et médico-sociaux, et dans les projets d’établissements et de service. Enfin, elle vise à développer de la coformation sur cette thématique avec des formateurs-pairs.

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Les identités professionnelles et les mutations du genre dans l’accompagnement

Article de Mikaël Quilliou Rioual

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 121-134.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Identité sexuelle, Care, Identité professionnelle, Accompagnement, Pratique professionnelle, Formation

Cet article interroge les identités de genre sexué, les équilibres femmes-hommes dans l’accompagnement et questionne la dimension du care comme cadre possible pour affirmer les identités et les pratiques des professionnels de l’action sociale. Cela implique une mise en perspective sociale et institutionnelle, ainsi que des éléments sur la formation des professionnels afin d’accompagner et de socialiser les personnes dans un équilibre de genre. Ce registre d’analyse des pratiques permet-il de mesurer une rupture ou une continuité des actes éducatifs et des idéologies mises en scène chez les éducateurs spécialisés des deux sexes ?

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Penser la formation comme une condition de l’intervention en protection de l’enfance

Article de Anne Devreese, Julie Chapeau

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, pp. 103-116.

Mots clés : Travail social : Formation, Protection de l'enfance, Pratique professionnelle, Formation, Recherche, Travailleur social, Émotion, Distance

Tandis que la littérature scientifique et institutionnelle pointe régulièrement l’inadéquation de la formation des professionnels de la protection de l’enfance aux exigences du secteur, tant sur le plan managérial que sur celui des pratiques, les évolutions attendues peinent à se concrétiser. Dans un contexte de transformation profonde du dispositif de protection de l’enfance, poussée par un cadre législatif renouvelé et l’apport croissant de connaissances sur l’enfant et son développement, comment repenser la formation des cadres et des travailleurs sociaux comme levier d’amélioration de l’intervention conduite auprès des familles, mais aussi des conditions d’exercice des professionnels ? Porteur d’une politique volontariste en matière d’accompagnement des acteurs de terrain, le département du Nord fait le pari d’une meilleure prise en compte des spécificités de cette mission dans l’organisation des formations, mais plus encore de réconcilier ces dernières avec la recherche et les pratiques professionnelles.

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Écrits professionnels, professionnels de l’écrit, entre subjectivité et institution

Article de Christine Aubrée, Elisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 114, juillet-décembre 2020, pp. 15-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écrit professionnel, Récit de vie, Atelier d'écriture, Approche clinique, Maladie, Éducation spécialisée, Protection de l'enfance, Évaluation, Pratique professionnelle, Institution, Subjectivité, Travail social, Mémoire de formation professionnelle, Formation, Médiation

Dans tous les domaines d’activité (entreprises, fonction publique, monde associatif) les professionnels de tous statuts hiérarchiques sont appelés à écrire leurs pratiques, et de plus en plus fréquemment à écrire sur leurs pratiques. Bien souvent exigées par les instances prescriptrices, évaluatrices, ces productions sont autant de traces susceptibles de repérer, de valider, d’invalider… les bonnes et les mauvaises pratiques des professionnels. Procédures, transmissions, reportings, projets d’établissement, rapports d’activité, dossiers patients… les écrits servent alors le contrôle normatif des pratiques. Comment les professionnels concernés en comprennent-ils le sens ? Comment y résistent-ils ? Pourtant, écrire, c’est aussi un processus capable d’accompagner la pensée. Ateliers d’écriture, médiation autour de l’écrit, écrits collectifs ou intimes sont autant de ressources pour soutenir les processus de symbolisation et de réflexion.
Comment de tels dispositifs sont-ils conçus ? À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs effets sur les sujets et sur les groupes ?
Enfin, écrire est un métier en soi, celui des écrivains, des journalistes, mais également des chercheurs et des universitaires tenus de publier les résultats de leurs travaux. Or, ces métiers se transforment, au gré des évolutions et des involutions techniques et technologiques, politiques, économiques. Comment ces professionnels éprouvent-ils ces mutations ?
Écrivant, écrivain, artisan de l’écrit, comment ces pratiques d’écritures sont-elles appréhendées par ceux qui les produisent, par ceux qui les exigent, par ceux dont elles « parlent », par ceux qui lisent ? Qu’est-ce que nos écrits disent de nous, sujets scripteurs ? Ce numéro de Connexions interrogera la nature et la fonction des écrits professionnels, la force réflexive des pratiques d’écriture, mais encore la singularité des professions de l’écrit.

Sommaire :
- Tribulations d’un groupe d’intervision… ou comment se sortir de l’épreuve de la Covid-19 par l’épreuve de l’écriture. Christine Aubrée, Élisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde. Page 15 à 26
- Écrire ou disparaître ? Tentatives d’inscription Delphine Rousseau. Page 27 à 39
- Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? De la clinique à la littérature : regards croisés. Delphine Peyrat-Apicella, Rozenn Le Berre. Page 41 à 54
- Institution de l’écriture ; écriture de l’institution. Joseph Rouzel. Page 55 à 68
Écrits des professionnels en protection de l’enfance : outil clinique du suivi des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Feryal Arabaci-Colak. Page 69 à 80
- L’écriture comme génétique et politique du quotidien : l’exemple du cahier de bord en éducation spécialisée. Jean-Christophe Contini. Page 81 à 91
- L’écriture partagée avec les usagers, un projet aux enjeux pluriels. Marie-Christine Talbot, Raphaël Daufresne, Vincent Devoucoux, Catherine Jagu, Bernard Legras, Magali Malandain. Page 93 à 102
- Impact de l’écriture comme tiers dans l’accompagnement et sur l’évolution… des jeunes en parcours d’insertion en EPIDE. Stéphane Janszen. Page 103 à 116
- L’alternant et son mémoire. Présentation d’un dispositif psychosociologique d’accompagnement à la rédaction du mémoire. Fabio Marcodoppido. Page 117 à 129
- Étudiant(e)s-écrivain(e)s : l’expérience du master de création littéraire de Paris 8. Sylvain Pattieu. Page 131 à 140
- Flagrant délit d’écriture. Martine Lani-Bayle. Page 141 à 154

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Les psychologues dans les institutions aujourd'hui

Article de Anne Sylvie Grégoire, Nadège Guidou, Nathalie Schmitt, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 113, janvier-juin 2020, pp. 47-186.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Profession, Pratique professionnelle, Psychiatrie, Santé mentale, Conditions de travail, Violence, Identité professionnelle, EHPAD, Hôpital, École, Institution, Formation, Écrit professionnel, Travail d'équipe

Depuis la création du titre de psychologue en 1985, une conjonction de facteurs scientifiques, politiques et culturels a transformé le métacadre des institutions. Le modèle gestionnaire qui s’est imposé à tous les secteurs vient bouleverser l’organisation et le sens du travail des psychologues. Quatre points méritent ici d’être interrogés :

Comment la vie psychique peut-elle être prise en compte lorsque l’appréciation de la souffrance psychique se trouve en tenailles entre des exigences d’adaptabilité et une conception objectivante ?
En quoi de nouvelles attentes institutionnelles remettent-elles en question les valeurs de la profession, quand l’exigence d’évaluation et de transparence amène les psychologues à devenir des « techniciens » ?
Quels rapports aux groupes et à l’institution sont à repenser, si les organisations demandent aux psychologues d’aider leurs propres équipes ou de participer au développement de la coopération entre les différents pôles de la vie institutionnelle ?
Enfin, quels enjeux pèsent sur la formation, alors que la validité scientifique des théories du psychisme et la pertinence clinique des méthodes de traitement sont remises en cause ?
C’est à travers toutes ces questions que ce numéro de Connexions explore la profession de psychologue aujourd’hui.

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Colloque étudiant de l’Institut Saint-Simon, Toulouse, 2018 : « Le travail social en recherche »

Article de Marianne Bertrand

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 115-117.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Recherche, Formation, Transmission, Pratique professionnelle, Écrit, DEAF, DEEJE, DEETS, DEES, DEAMP, DEMF

Le Pôle Institut Saint-Simon a organisé, le 15 février 2018, son 4e colloque étudiant ayant pour thème : « Le travail social en recherche ». Cet événement a deux objets : la valorisation des écrits des personnes formées au travail social et la transmission des anciens étudiants/stagiaires vers ceux qui sont actuellement en formation. Les étudiants, titulaires depuis juin 2017 d’un diplôme professionnel (DE AF, AMP, EJE, ETS, ES), dont le mémoire a été retenu par un jury, ont présenté leur travail à un public de professionnels et d’étudiants en cours de formation.

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« Une approche ethnographique des Centres éducatifs fermés : méthode, enjeux scientifiques et retours sur la formation »

Article de Catherine Lenzi

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Travail social : Formation, Organisme de formation, CEF, Enquête, Professionnalisation, Travailleur social, Recherche, Recherche sociale, Pratique professionnelle, Formation

Le présent article porte sur l’expérience d’une recherche pilotée au sein d’un institut de formation en travail social et interroge ce que faire de la recherche dans un tel contexte veut dire. Pour ce faire, le propos développé se fonde sur une enquête ethnographique en Centres éducatifs fermés, menée sur deux ans par un collectif composé de chercheurs disciplinaires et de formateurs professionnels. Les éclairages visés portent autant sur la manière concrète dont s’est structuré et organisé le programme (démarche et méthode) que sur les enjeux que pose ce type de démarche en termes d’utilité scientifique et d’usages sociaux, notamment dans les apports de connaissances qui peuvent servir la formation et la professionnalisation des travailleurs sociaux.

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Études et recherches à l’Éducation surveillée entre 1952 et 1972, instruments d’un renouveau institutionnel et professionnel : ampleur et limites d’une collaboration

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Établissement d'éducation surveillée, PJJ, Formation, Recherche, Recherche-action, Pratique professionnelle, Organisme de formation

L’une des particularités de la justice des mineurs est d’être réceptive à l’évolution des sciences sociales dont elle tire en partie sa spécialisation. Son bras droit séculier, la direction de l’Éducation surveillée, par le biais de son école de formation, en a fait un usage abondant. Le centre de formation de Vaucresson s’est vu confier à l’origine deux volets essentiels des missions de la direction de l’Éducation surveillée après la seconde guerre mondiale : les études sur le phénomène social de la délinquance juvénile et la consolidation des savoirs d’investigation nécessaires à la connaissance de la personnalité des mineurs délinquants et à leur traitement individuel. A quoi il a fallu ajouter, dans le courant des années 1950, le renouvellement des méthodes éducatives. Les jeunes sciences humaines et sociales (psychologie sociale) contribuèrent à faire évoluer ces pratiques et le regard sur les populations prises en charge en lien avec les réformes législatives (1958), tout comme la sociologie au début des années 1960, vint rétablir la question du contexte et de l’environnement social pour dégager le sujet de sa seule problématique individuelle. En même temps qu’il poursuit des études, « classiques », d’étiologie factorielle de la délinquance juvénile, le centre de Vaucresson innove en faisant participer les personnels à des enquêtes et à des travaux de recherche, les associant ainsi aux changements et aux réformes auxquelles sont soumises des institutions de rééducation. La formation, avec les apports de la psychosociologie, fut aussi, pour une partie des personnels de la justice des mineurs, un lieu d’appropriation de leur propre pratique. Des liens complexes se sont noués pendant deux décennies entre la formation, la recherche, les pratiques, impliquant professionnels de l’intervention socio-judiciaire, chercheurs et institutionnels, dans un équilibre précaire qui a cédé devant la croissance des organisations, les logiques propres à chaque domaine, ou, tout simplement, les événements socio politiques.