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Rêves et "anti-rêves" en thérapie familiale psychanalytique

Article de Laurence Knéra Renaud

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 65-76.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Rêve, Thérapie familiale, Famille, Psychisme

Dans cet article, l’auteur met en évidence, à travers trois situations cliniques, différents modes de fonctionnements familiaux en rapport avec la fonction onirique, dans le cadre de thérapies familiales psychanalytiques. Rêves et rêveries sont au cœur du fonctionnement psychique familial. Les familles en souffrance sont marquées par des vécus d’angoisse et le fonctionnement opératoire. La fonction onirique, en séance familiale, agit comme un levier thérapeutique et vise à relancer le processus thérapeutique aux prises avec des modalités pathologiques de liens. Les thérapeutes de famille peuvent alors appliquer la règle de l’appel des rêves ou encore de l’appel au rêve inventé et joué au sein du cadre thérapeutique, pour soutenir un processus associatif envahi par les interdits de dire et de penser, entravant la transmission et la communication familiales.

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Le lien à l’épreuve du confinement

Article de Catherine Le Grand Sébille, Simeng Wang, Laurence Knera Renaud, Olivia Farkaset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 87, 2021, pp. 9-158.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mort, Rite, Symbolique, Deuil, Névrose, Traumatisme, Lien social, Famille, Mesure éducative, Thérapie familiale, État dépressif, Famille en difficulté, Protection de l'enfance, Partenariat, Hôpital de jour, confinement, COVID-19

Les professionnels de l’enfance et de l’adolescence témoignent des effets du confinement sur ceux dont ils ont la charge. Ils analysent à chaud leurs pratiques professionnelles : comment se sont-ils adaptés à la crise sanitaire soudaine de la Covid-19 ? Quel était l’intérêt de maintenir un lien avec les familles ? Ont-ils rencontré des limites ? Cette privation de liberté a-t-elle été, au contraire, la possibilité de repenser son travail autrement ? De créer de nouvelles façons de travailler ? D’avoir accès à des zones intimes précieuses, qu’elles soient physiques ou psychiques ? C’est la question des enveloppes qui est ici soulevée : qu’est-ce qui contient ? Qu’est-ce qui soutient ? Qu’est-ce qui enferme ? Comment se protéger du dehors (épidémie) quand parfois le danger est à l’intérieur ? Comment ressortir quand désormais l’extérieur est devenu si menaçant ? Enfin, comment permettre que les espaces soient différenciés et souples ?

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Au travail avec les parents !

Article de Laurence Croix, Nicolas Rabain, Sandrine Clergeau, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 6-141.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Parents, Parentalité, Famille, Sexe, Genre, Mère, Père, Gestation pour autrui, Parenté, Filiation, Autorité parentale, Homoparentalité, Adoption, Enfant, Adolescent, Conflit, Partenariat, Droits de l'enfant, Santé mentale, Périnatalité, Relation travailleur social-usager, Juge des enfants, Écoute, ASE, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Groupe de parole, Autisme, Thérapie familiale

Quoi de neuf du côté des parents ? Les parents d’aujourd’hui sont-ils différents de ceux d’hier ? Inversement, pourquoi seraient-ils les mêmes ? La parentalité est-elle un invariant anthropologique ou un état sans cesse remodelé et redéfini par les sociétés et les individus ? Dans un contexte de changement rapide de la société, impossible de penser que rien n’a changé de ce côté-là, et tellement vite d’ailleurs que tout le monde s’y perd. Nouvelles configurations familiales, nouveaux modèles théoriques, bienpensance, nous conduisent à des questionnements éthiques inouïs : Comment définir la famille ? Qui fait famille ? Comment travailler avec les parents des enfants et adolescents dont nous nous occupons ? Les nouvelles modalités du faire famille nous conduisent à des réaménagements notables. À qui s’adresser pour cet enfant qui a deux mamans et deux papas ? Ou pour cet adolescent accompagné par son beau-parent ?

Par ailleurs, après avoir traversé l’époque de la responsabilisation des parents, sommes-nous passés à l’ère de la déresponsabilisation ? Le modèle psychogénétique des troubles de l’enfant est-il toujours à l’oeuvre ? Autrement dit, considère-t-on toujours les parents coupables, ou au contraire préfère-t-on les penser acteurs des prises en charge de leurs enfants ? De tout cela vont dépendre nos manières de nous adresser à eux, de les considérer, de les associer, ou de les mettre à l’écart de nos institutions et de leurs enfants : à l’hôpital, dans les lieux de soins, à l’école, dans le milieu judiciaire (pénal ou civil), dans les lieux d’accueil petite enfance, dans le champ du handicap ou celui de la prévention et de la protection de l’enfance. Ce numéro mettra au travail ces questions, par un abord multidisciplinaire, en explorant également ce qui s’expérimente dans d’autres pays.

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