Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : *

Papa n'est pas mort ! Clinique des séparations et perspectives de spéciation des familles divorçantes

Article de Quentin BULLENS, Salvatore d' AMORE

Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 33, n° 2, pp. 123-136.

Mots clés : Séparation, Divorce, Approche systémique, Perte, Identité, Thérapie familiale, Enfant, Biographie

Lorsqu'elles consultent dans le cadre de difficultés liées à une séparation, les familles laissent d'abord à voir ce qu'elles ont perdu. Dès lors, se référant aux modèles existants, la clinique systémique s'est beaucoup appuyée sur le rapport au deuil dans de telles situations. Mais les familles séparées nous ont montré qu'elles ne sont pas réductibles ni aux pertes qui les concernent, ni aux modèles cliniques existants. La complexité à laquelle elles renvoient nous amène alors à penser de nouveaux modèles explicatifs et de nouvelles applications cliniques. C'est ce à quoi nous avons voulu contribuer dans le présent article en vue également de penser ces nouvelles familles au travers de nouvelles recherches.

url

D'une perte de vitesse de la fonction des rituels familiaux et ses conséquences dans l'irreprésentabilité du divorce : crise identitaire familiale et thérapie palliative

Article de Quentin BULLENS

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 2, pp. 151-166.

Mots clés : Divorce, Séparation, Crise, Relation familiale, Rite, Identité, Famille, Représentation sociale, Thérapie familiale

Parmi les nombreux changements qu'a connu la notion de famille au cours du temps, nous nous intéressons ici à la normalisation/banalisation du divorce (ou séparation). Nous postulons que, dans un contexte où ses modifications sont de moins en moins ritualisées et donc de moins en moins représentables, la famille (dont nous différencierons le caractère achronique du caractère diachronique) n'a pas accès à une représentabilité/acceptabilité sociale de sa ou ses séparations. Selon nous, elle souffre alors d'une crise identitaire dont l'enfant, parfois en plus de ses souffrances individuelles, peut être le symptôme. Reste alors aux thérapeutes à pallier ce manque de représentabilité des séparations, tout en restant lucides quant aux limites de leurs interventions.

url