Une salle de consommation de drogue à moindre risque a ouvert à Paris. Hors de la violence destructrice de la vie dans la rue, qu'est-ce qui se répare dans l'espace pacifié de la salle de consommation ? Pour ces femmes et ces hommes aux vies malmenées, recevoir des soins, recouvrer des droits, regagner l'humanité. Grâce à la salle, les rencontres sont possibles. Alors, ici, faire un film. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

En complément : la bande-annonce, deux séquences inédites : Comités de voisinage (14 min), La violence (1 min)

L'addiction peut s'immiscer dans nos vies quotidiennes sournoisement, sans que l'on y prenne garde. L'alcool, les drogues, les médicaments, les écrans et réseaux sociaux… l'étau se resserre pour faire de nous des consommateurs, toujours plus frénétiques et asservis. En tissant les témoignages de quatre anciens addicts à la réalité des consultations du centre d'addictologie de l'hôpital Sainte-Anne où médecins et infirmiers reçoivent sans rendez-vous des anonymes, ce documentaire nous plonge au cœur de la bataille de la dépendance. Il y est question de vie et de mort, de goût de vivre, d'abdication et de liberté retrouvée. Un film de parole et d'écoute, au cœur du parcours de reconstruction. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

Après avoir basculés de « l’'alcool plaisir » à « l’'alcool maladie », glissés de l’ivresse désinhibante d'’une vie agrémentée d’'alcool, à l'’ivresse comateuse d'’une vie exclusivement consacrée à l’'alcool ; Luis, Thierry, Catherine, Françoise, David et les autres ont choisi l'’hôpital ou le groupe de parole pour point de départ de leur nouvelle vie. Ils témoignent de cette liberté retrouvée : celle de faire des choix, de les exprimer, de les vivre. Ils racontent comment ils ont accepté la réalité de leur alcoolisme pour mieux se reconstruire ; comment ils ont accepté les aides dont ils avaient besoin ; comment ils ont trouvé et affirmé un nouvel équilibre de vie. Parcours initiatiques de femmes et d’'hommes qui ne se seraient probablement jamais rencontrés ailleurs que dans cet objectif commun, proscrire définitivement l'’alcool de leur vie. Ces personnes décident d’'entamer un travail sur eux-mêmes pour lutter contre cette maladie, considérée comme « honteuse », incomprise et tabou, le plus souvent soignée dans l’'anonymat.