Article de Stéphanie Germani
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 98-103.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Viol, Prison, Traumatisme, Abus sexuel
Un abus sexuel vécu lors de son enfance peut provoquer de terribles troubles psychologiques. Lorsque cet événement est passé sous silence, les effets sont encore plus gravissimes. Le choc est équivalent à l’anéantissement du sentiment de soi, quant au secret, il est une commotion psychique pouvant hanter jusqu’à la vie adulte, prenant la forme d’un fantôme/esprit qui visite et qui tourmente.
Nous présenterons monsieur V., un patient incarcéré sous mandat de déport criminel qui a effectué une psychothérapie pendant sa détention. Cette étude de cas laisse entrevoir les mécanismes de défense et les rouages inconscients qui peuvent être à l’œuvre après avoir vécu un traumatisme sexuel tel que le viol.
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