Documentation sociale

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Pour une institution vivante

Article de Monique Besse, Jean François Gomez, Eugénie Poret, Marie Claude Egryet al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 143, 3e trimestre 2019, pp. 13-84.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Management, Éducation spécialisée, Formation, Transmission, Éducation nouvelle, Jeune enfant, Psychanalyse, Éthique, Autisme, Psychose infantile, GEM, Empowerment, Autonomie, Don, Propriété, Complexe d'Œdipe

Que faut-il pour qu’une équipe, une structure, un établissement soient vivants ? Il faut qu’ils respirent, qu’ils bougent. Surtout pas qu’ils s’installent dans les habitudes, les routines, avec l’application attentive des recueils de bonnes pratiques comme seul guide. Ne pas se laisser instituer jusqu’à en étouffer, laisser vivre ce qui bouge, change, interpelle, pour s’en nourrir.
C’est une tâche complexe et permanente qui concerne les organismes gestionnaires, publics et associatifs, les directions, les équipes au travail, et les usagers, non pas dans l’application stricte et facile de la loi de 2002, mais comme centres des actions à conduire. Voici un inventaire d’actions existantes, donc possibles.

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La fabrique de la maltraitance

Article de Carine Maraquin, Jean Marie Vauchez

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 127, juillet-septembre 2015, pp. 13-100.

Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Usager, [QUOTIDIEN], Pratique professionnelle, SDF, Éthique, Récit de vie, Enfant handicapé, Violence, Violence institutionnelle, Souffrance

La maltraitance institutionnelle ne se réfère pas uniquement aux horreurs régulièrement dénoncées dans les médias. Elle peut se nicher dans les mille petits riens du quotidien qui, si on n’y prend garde, peuvent générer autant de souffrances accumulées. Si nous avons des outils pour lutter contre le pire, comment lutter contre le quotidien banal qui devient automatique ? Éviter de fabriquer la maltraitance, c’est pouvoir interroger les pratiques, se référer à des projets, savoir se situer vis-à-vis des usagers… C’est être formé, encadré, contrôlé quelle que soit sa place dans l’organigramme. C’est aussi, pour les institutions et les tutelles, créer les conditions du bien-être pour les personnels : statuts, conditions de travail, évolutions professionnelles, mobilités… Lutter contre la maltraitance passe par le respect des usagers et de soi-même, plutôt que par le respect d’un protocole.

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