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Autodétermination et vieillissement des personnes avec déficience intellectuelle. Des repères pour penser le processus de vieillissement acteur et l’individualisation des réponses

Article de Romina Rinaldi, Erika Wauthia, Chloé Croes

Paru dans la revue Vie sociale, n° 40, mai 2023, pp. 145-159.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Déficience cognitive, Vieillissement, Vulnérabilité, Accompagnement, Empowerment, Handicap, Qualité de la vie

À l’échelle de la population mondiale, l’accroissement de l’espérance de vie a pratiquement doublé lors du siècle dernier. Avec l’amélioration continue des réponses fournies en termes de provision de services, cette tendance s’étend désormais dans une certaine mesure aux personnes avec déficience intellectuelle (di). Toutefois, avec l’avancée en âge, les personnes avec déficience intellectuelle feront plus probablement l’objet d’un niveau de contraintes, de restriction des libertés, plus élevé en relation avec des processus dits de double discrimination, liés d’une part au vieillissement et d’autre part, à la situation de handicap. Ce « cumul des vulnérabilités » amène une vigilance accrue dans les pratiques d’accueil et d’accompagnement de ce public. L’enjeu d’un accompagnement centré sur la qualité de vie et le maintien des capacités implique un décloisonnement des secteurs du handicap et du vieillissement vers une réponse articulée et flexible qui puisse mutualiser les pratiques probantes et créer un dialogue intersectoriel centré sur les besoins des personnes qui vieillissent avec une déficience intellectuelle.
Au sein de cet article, nous approcherons le concept d’autodétermination et son abord en tant que principe permettant d’orienter les pratiques d’accompagnement des personnes vieillissant avec une déficience intellectuelle.

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Entretien avec Sheila Warembourg

Article de Lydie Gibey, Geneviève Crespo, Sheila Warembourg

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 161-172.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droit, Empowerment, Handicap, Sexualité, Affectivité, Pratique professionnelle, Accompagnement social, Méthode, Communication, Relation travailleur social-usager, Formation

Ce témoin, formatrice depuis vingt-cinq ans, spécialisée dans « la vie intime, affective et la santé sexuelle des personnes en situation de handicap », met en valeur deux éléments structurants de son approche : une entrée par les droits et libertés des citoyens et une formation au développement de l’autodétermination dans les pratiques quotidiennes d’accompagnement. Elle constate un manque de méthode et mobilise des outils pour faciliter la communication avec les professionnels. Elle plaide pour que cette thématique soit inscrite dans les formations initiales de tous les travailleurs sociaux et médico-sociaux, et dans les projets d’établissements et de service. Enfin, elle vise à développer de la coformation sur cette thématique avec des formateurs-pairs.

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Handicap et santé sexuelle. La pair-aidance au service de l’autodétermination

Article de Laetitia Rebord

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 135-144.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Sexualité, Pair aidant, Empowerment, Santé, Épanouissement

Il est légitime que la santé sexuelle des personnes en situation de handicap soit aujourd’hui traitée par les professionnels directement concernés. La pair-aidance et l’empowerment sont autant de pratiques qu’il est nécessaire d’appliquer dans le champ de la santé sexuelle des personnes en situation de handicap pour développer l’autodétermination indispensable à l’épanouissement dans la vie intime et relationnelle. Il existe différents types d’accompagnement à mettre en place par et pour les pairs, ainsi qu’à destination des professionnels du médico-social et de la santé.

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A cœurs battants. Histoire d’un projet institutionnel pour la prise en compte de la vie affective des personnes en situation de handicap

Article de Nancy Couvert

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 105-120.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Sexualité, Intimité, Accompagnement social, Parentalité, Projet, Institution, Inclusion, Empowerment, Établissement social et médicosocial, Transversalité, APEI, Dieppe

Malgré les évolutions sociétales et des politiques publiques des dernières années réaffirmant les droits des personnes en situation de handicap, la question de la vie affective demeure dans les institutions un sujet sensible et complexe. Générant souffrance au sein des familles, parfois chez les personnes concernées, elle met en difficulté les professionnels qui les accompagnent dans les ime, les foyers de vie, les établissements médicalisés, les esat et les services d’accompagnement à la vie sociale…
Comment tenir compte de l’individualité dans un collectif, ouvrir l’écoute au plus intime, analyser les peurs pour ne pas surprotéger ? Comment penser l’inclusion et l’autodétermination, sans donner place à ce droit, ce besoin fondamental reconnu par l’Organisation mondiale de la santé comme partie intégrante de la santé ? Comment développer une culture commune, construire un socle éthique pour accompagner chacun en fonction de ses besoins avec bienveillance et respect ?
L’association apei de la région dieppoise a lancé il y a plus de dix ans un projet institutionnel pour prendre en compte et respecter l’intimité, et accompagner la vie affective et sexuelle et la parentalité des personnes en situation de handicap. Elle a fait le choix d’une démarche transversale, explorative et réflexive en trois étapes, impliquant tous les professionnels, offrant des outils, des formations, des espaces pour les personnes accompagnées et d’autres pour les familles. Un projet engageant, structurant, récompensé par plusieurs prix, qui se poursuit, évolue et s’interroge en permanence.

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La fin d’un tabou

Article de François Crochon

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 89-104.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Sexualité, Santé, Développement, Empowerment, Pair aidant

Après avoir évoqué l’actualité foisonnante sur la thématique vie intime, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, l’article propose un regard sur l’évolution des postures des professionnel·le·s de l’accompagnement et du soin. Il promeut de s’orienter vers une approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir en santé sexuelle, qui permet de s’extraire du validisme et des contre-attitudes sclérosantes. Pour donner à voir la mise en œuvre de ce changement de paradigme, trois réponses concrètes et innovantes seront présentées afin d’illustrer l’accès à la littératie en santé sexuelle, le renforcement de la participation des personnes accompagnées et le soutien par les pairs.

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Participer ou se réadapter : usages et effets des instances collectives de participation dans un établissement accueillant des personnes traumatisées crâniennes

Article de Annie Chalivet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 35-50.

Mots clés : Travail social : Établissements, Participation, Réadaptation, Traumatisme crânien, Usager, Travail d'équipe, Foyer d'accueil médicalisé, Handicap, Identité, Empowerment, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

À la suite de la loi du 2 janvier 2002-2 rénovant l’action sociale et médico-sociale, l’injonction de faire participer les usagers aux décisions les concernant a considérablement modifié les pratiques des équipes. La participation des usagers au fonctionnement des établissements et services continue cependant à questionner les professionnels. Dans un établissement qui accueille pour une période de réadaptation des personnes majoritairement traumatisées crâniennes, comment la participation des usagers dans les instances prévues à cet effet s’articule-t-elle avec la mission centrale de réadaptation, avec quels effets sur les individus et sur le collectif ? Les usagers eux-mêmes, affaiblis par une perte de leurs capacités entraînant un important bouleversement identitaire, subissent-ils le dispositif, ou au contraire parviennent-ils à s’en saisir pour exercer une influence sur le fonctionnement de l’institution, développer et faire reconnaître leur pouvoir d’agir ou encore construire de nouvelles identités valorisées ?

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