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Quand le genre se manifeste

Article de Elodie Gilliot, Nicolas Chambon, Stéphanie Pache, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 85, Mai 2023, pp. 2-20.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Genre, Santé mentale, Précarité, Norme sociale, Identité sexuelle, Transidentité, LGBT, Stéréotype, Femme, Féminité, Féminisme, Autisme, Psychothérapie, Addiction, Alcoolisme, État dépressif, Travail social

Ce numéro de la revue Rhizome interroge les liens entre le genre, la précarité et la santé mentale. Le genre est un déterminant clé des inégalités sociales de santé mentale, il semble alors nécessaire de mieux comprendre les enjeux liés à sa définition et de mesurer ce que son concept a fait évoluer, plus particulièrement dans les domaines de la psychologie et de la médecine. Ainsi, ce numéro est une invitation à ce que les théories, les pratiques de la santé mentale et de l’intervention sociale s’affranchissent du soubassement patriarcal et soient à l’écoute de l’expression de la multiplicité des identités de genre.
Ce numéro comprend les articles suivants :
- La santé mentale en tout genre ;
- Revendications féministes en santé mentale : histoire et impact ;
- Le genre performatif ;
- Déconstruire les normes sociales et prévenir les violences de genre ;
- Quelle place pour le genre en psychothérapie ?
- Ce que penser le genre vient révéler dans la psychothérapie ;
- Le genre de la dépression : perspectives de recherches sociologiques ;
- Boire au féminin : pour en finir avec une double peine ;
- « Le cadre, l’impos[t]eur et la bisounours » : ressaisissement d’un nouveau genre d’autorité en travail social ;
- Autisme, le poids du genre ;
- Le genre en train de se faire : accountability du genre et fabrication temporelle du désir dans les rencontres travesties.

Quand le genre se manifeste

Aux frontières de l'humanitaire

Article de Christian Laval, Évelyne Josse, Davide Ziveri, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 73, octobre 2019, 1-19 p..

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Migration, Précarité, Lien social, Souffrance psychique, Action humanitaire

Différentes modalités d’intervention humanitaire se sont développées dans un monde bouleversé par des situations de crises majeures. Aujourd’hui, dans un contexte postcolonial, le modèle de l’action humanitaire se transforme au profit d’actions nationales ou internationales marquées du sceau de l’urgence et visant à répondre aux besoins fondamentaux des personnes. Dans cette perspective, les interventions humanitaires intègrent de plus en plus des programmes qui s’inscrivent dans la terminologie « santé mentale et soutien psychosocial » (SMSPS, ou Mental Health and Psychosocial Support [MHPSS]).

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"Aller vers"... d'autres pratiques ?

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 68, juin 2018, pp. 1-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Précarité, Migration, Médiation, Pauvreté, Exclusion sociale, Accès aux soins, Equipe mobile psychiatrie-précarité

Le champ de la précarité a été le laboratoire d’une innovation sociale majeure : des dispositifs pour « aller vers » les plus exclus du système de soins et d’assistance ont été pensés à la fin des années 1990. L’« aller vers » est devenu au fil des ans un concept et s’est largement diffusé dans de nombreuses organisations, au-delà des équipes « pionnières ». Qu’est-ce que cette perspective engage concrètement en termes de pratiques ?
Dans ce numéro de Rhizome, Alain Mercuel et Xavier Emmanuelli nous rappellent le contexte de création des équipes mobiles psychiatrie-précarité (EMPP) et du Samu social, pour des personnes en souffrance psychique vivant dans des situations de grande précarité. On apprend que le refus de soin peut se comprendre d’un point de vue clinique et témoigner d’une impossibilité psychique à s’inscrire dans une démarche thérapeutique, nécessitant la mise en place d’approches plus proactives. Retenons, avant d’y revenir, cette proposition : « la permanence du lien par un “aller vers” prévaut sur la permanence du lieu. » En l’absence d’une institution forte et d’un lien par le lieu, « aller vers » l’autre n’oblige pas ce dernier à se conformer à ce qui est attendu de lui. Il apparaît alors nécessaire d’adapter les pratiques et les modes d’organisation, tout en veillant à la malléabilité des dispositifs pour qu’ils soient justement en mesure d’aller à la rencontre du public visé. À la lecture de l’article d’Hélène Chapelet, on comprend qu’il y a aujourd’hui un enjeu à formaliser les pratiques des Samu sociaux et des maraudes.

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