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Les espaces de concertation comme levier de prise en charge des paradoxes de l’action publique en contexte de projet

Article de Philippe Anton, Amaury Grimand, Stéphane Bellini, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 70, 2021, pp. 133-155.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Secteur public, Collectivité territoriale, Stratégie, CCAS, Concertation, Changement, Projet

Cette recherche s’intéresse au rôle des espaces de concertation comme levier d’appropriation des projets de changement en contexte public. Les nombreuses réformes qui ont remodelé depuis 30 ans l’action publique ont attribué aux managers publics un rôle décisif dans la modernisation des collectivités territoriales. Nous questionnons dans cet article la capacité de la concertation à s’affirmer comme un levier pertinent de régulation des paradoxes de l’action publique qui s’expriment à l’occasion de projets de changement. Nous mobilisons dans cette optique une recherche-intervention de 36 mois au sein du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) d’une collectivité locale. L’objet de concertation concerne l’évaluation des pratiques professionnelles liées à l’admission d’un résident en EPHAD.
Nos résultats mettent en relief plusieurs paradoxes organisationnels auxquels s’expose la direction du pôle seniors : le paradoxe de l’organisant, le paradoxe de l’apprentissage, le paradoxe identitaire et le paradoxe de la pratique. Sur le plan théorique, notre recherche enrichit la littérature sur les paradoxes organisationnels en soulignant le rôle de la concertation dans leur régulation. Sur le plan empirique, nos résultats soulignent dans le contexte des collectivités locales le rôle des espaces de concertation comme vecteur de construction du sens, lieu de questionnement de la prescription, lieu de production identitaire et espace d’apprentissage inter-organisationnel. Les limites de ce travail tiennent à ce que la concertation est ici envisagée essentiellement dans le cadre de changements imposés et non émergents. Enfin, la discussion esquisse quelques pistes sur l’ingénierie des espaces de concertation qui pourront probablement être approfondies dans le cadre de recherches futures.

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L’acceptabilité sociale : une question de démocratie participative ?

Article de Louis Simard, Rémi Barbier, Marion Amalric, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 69, 2021, pp. 17-135.

Mots clés : Territoire-Logement, Démocratie participative, Développement durable, Environnement, Projet, Aménagement du territoire, Énergie, Milieu naturel, Régulation sociale, Acteur social, Contestation, Risque, Décision, Québec (Province du), Ile d'Oléron, Bretagne

Face à la contestation grandissante que suscitent aux niveaux local, national et parfois international, les projets et les décisions privés comme publics, il devient difficile de réduire l’acceptabilité sociale à la gestion judicieuse d’un projet ou à l’implantation d’une politique au moment de sa promotion ou de son lancement. L’acceptabilité sociale traduit plutôt le jugement des populations à propos de ces projets et politiques, à l’issue d’un processus dynamique de construction sociale dans lequel sont formulées des solutions de remplacement à une situation donnée. Pour construire l’acceptabilité sociale, les entrepreneurs et les décideurs publics doivent donc prendre acte de la manière dont le progrès est envisagé par les acteurs sociétaux et ne peuvent plus se contenter pour ce faire de mobiliser le processus traditionnel de démocratie représentative. En ce sens, plusieurs espèrent canaliser cette dynamique en recourant à des instances de dialogue sociétal. Mais ces instances participatives de démocratie intermédiaire ne peuvent alors plus jouer le rôle pacificateur qu’on leur prête, car elles demeurent des lieux de débats où s’affrontent des visions du monde qui devront, ultimement, faire l’objet d’arbitrages. Les contributions de ce numéro spécial apportent un nouvel éclairage sur le potentiel et les défis de ces instances participatives à construire des compromis capables d’influer sur les trajectoires de l’acceptabilité sociale.

Sommaire :
- L’acceptabilité sociale au Québec : nouvel instrument normatif d’action publique. Louis Simard. Page 17 à 44
- L’épreuve d’acceptabilité sociale, ou la composition disputée du collectif. Rémi Barbier. Page 45 à 61
- La réception sociale de la gestion du risque littoral : un éclairage au prisme de la simulation participative. Marion Amalric, Nicolas Becu. Page 63 à 89
- La croissance bleue à l’épreuve des contestations citoyennes : analyse des processus de démocratie participative à partir de quatre cas d’étude bretons (France). Charlène Kermagoret, Katia Frangoudes. Page 91 à 111
- Participation publique et gestion des ressources naturelles : quel potentiel d’influence pour les participants ? Élizabeth Durand, Charles Duprez, Stéphanie Yates. Page 113 à 135

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Mise à l’épreuve du concept d’artefact de médiation pour appréhender la notion de parcours d’insertion

Article de Elise Marcandella

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, tome XXVI, n° 67, 2021, pp. 127-156.

Mots clés : Travail-Emploi, Concept, Médiation, Parcours professionnel, Insertion professionnelle, Territoire, Dispositif d'insertion, Projet, Recherche-action

La notion de « parcours » est très présente dans la politique nationale d’insertion des personnes éloignées de l’emploi. La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, concernant le secteur de l’insertion, met en avant : « la mise en œuvre de la démarche référent de parcours » ; « le parcours des bénéficiaires du RSA » ; « un parcours de formation pour tous les jeunes ». Impliquée dans un projet innovant collaboratif territorial en tant que chercheuse pratiquant la RAPéth (Recherche Action Participant éthique), la question qui sous-tendait notre recherche était la suivante « comment faciliter les relations humaines au sein des écosystèmes territoriaux d’insertion ? ». Étant donné l’usage répété de la notion de « parcours » dans les données sur l’insertion, il nous a semblé « évident » de nous appuyer sur celle-ci pour inciter les parties prenantes de l’insertion à s’exprimer. C’est ainsi que le parcours d’insertion est devenu un artefact médiateur. Cet article a deux objectifs : raconter comment la notion de parcours a été instrumentalisée pour jouer le rôle de médiateur auprès des parties prenantes de l’insertion et comment chemin faisant elle a amené l’auteure à réinterroger la place que prenait cette notion de parcours dans le développement de la politique d’insertion sur le territoire (transformation du chercheur par son dispositif de recherche) et à proposer de nouvelles perspectives de recherche (territoire capacitant inclusif).

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De la gestion à l'instrumentalisation des connaissances

Article de Alain ANTOINE, Corinne BAUJARD, Guillaume BLUM, Isabelle BARTHet al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XIX, n° 49, printemps 2014, pp. 21-301.

Mots clés : Savoir, Management, Gestion, Projet, Innovation, Formation, Classification, Agriculture, Urbanisme, Développement durable

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