Article de Sandrine Knobé
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2020, pp. 51-67.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prévention sanitaire, Obésité, Sport, Étudiant, Comportement alimentaire, Norme, Image du corps, Participation, Contrainte, Santé publique, Motivation, Socialisation, Activité physique, Enquête, Politique sanitaire
Depuis les années 2000 en France, de nombreuses actions de prévention de l’obésité ont été développées et mises en œuvre à différentes échelles territoriales. Elles encouragent la modification des pratiques sur les plans alimentaire et physique, et s’adressent à différents publics, adultes ou enfants, par la diffusion de normes corporelles légitimes. En matière d’activité physique, des seuils de durée et d’intensité de pratique hebdomadaire sont recommandés. Mais comment la participation à de telles actions préventives est-elle vécue par les bénéficiaires ? Grâce à une enquête qualitative auprès d’une dizaine d’étudiants, cet article interroge la réception sociale des pratiques physiques proposées dans le cadre d’un programme de sport-santé. Les résultats mettent en évidence différentes formes de réception, illustrées par les portraits de quatre étudiantes, tenant compte des socialisations sportives antérieures, des pratiques effectives, de leur évolution et du sens que les étudiantes leur attribuent. La participation apparaît comme une ressource variable – physique, subjective, transitionnelle ou de consolidation – selon les formes de réception observées.
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Article de Christian Saout
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 125-133.
Mots clés : Santé-Santé publique, Motivation, Implication personnelle, Santé, Droits des usagers, Accompagnement social, Haute autorité de santé, Évaluation, Relation d'aide
L’aspiration au renforcement démocratique des États modernes touche aussi les domaines du soin, des actions sociales et de l’offre médico-sociale. Chacun de ces États, fort de son histoire, de sa culture et des mobilisations de sa société règle cette ambition différemment. En France, nous avons fait prévaloir l’affirmation des droits et la représentation des associations aux dépens de ce que l’on appelle aujourd’hui l’engagement participatif en santé. Nous avons trop tardé à identifier ses principes et ses modalités. Nous devons le faire maintenant.
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