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Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 46, 2017, pp. 113-126.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Médiation, École, Définition, Méthodologie, Étude de cas, Belgique
Cet article se donne pour objectif de présenter une synthèse conceptuelle de la médiation, qui comprend une définition opérationnelle, les champs d’application et les différentes modalités de déclenchement du processus. Suit un exposé de quelques repères méthodologiques, qui accorde une attention particulière aux spécificités et aux atouts de la médiation scolaire. L’ensemble est illustré par une étude de cas intitulée « Zénobie & sa fratrie à l’école » (il s’agit d’un pseudonyme pour préserver la confidentialité et l’anonymat). Cette étude permet de rendre tangible la pertinence de certains concepts théoriques et balises méthodologiques. L’article se termine par un exposé métaphorique : « La Bienveillante », suivi d’une toile d’araignée incarnant la logique de réseau solidaire, et par un exposé schématique de quelques « Balises pour auxiliaires polyvalents et travailleurs sociaux ».
Article de Mircea Marica, Laura Giurgiu, Rodica Enache
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 46, 2017, pp. 95-111.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Décrochage scolaire, Médiateur, École, Gens du voyage, Minorité culturelle, Roumanie
Le phénomène de l’échec et le décrochage scolaire sont des aspects ayant des effets préjudiciables pour l’individu, la famille, la communauté et la société. Dans le département de Constanţa, le décrochage est plus dramatique dans les communautés rom. Notre recherche a été constituée d’une analyse de la situation et de la clarification des dimensions, des caractéristiques et de l’ampleur de ce phénomène. On a collecté les informations à travers une enquête sur le terrain, réalisée sur la base d’un questionnaire et d’une entrevue semi-structurée. En conclusion, on peut dire que les mentalités sur l’éducation de la population rom semblent avoir changé. Selon nous, l’institution du médiateur scolaire joue un rôle très important pour l’intégration des Roms.
La famille représente la première instance de socialisation, où l’on apprend les notions morales, les modèles de conduite, les attitudes et les sentiments. L’étude que nous proposons présente un programme d’intervention éducative pour prévenir et combattre l’échec scolaire et donc le décrochage. Le programme vise à promouvoir et valoriser le partenariat école-famille par une véritable implication des parents dans le soutien de l’éducation.
L’article souligne l’importance des apprentissages informels en découvrant la culture de l’autre lors d’échanges scolaires franco-allemands. L’approche comparative des institutions du côté français et du côté allemand s’est effectuée par des entretiens et une méthode vidéo-ethnographique pour analyser le choc interculturel comme une expérience transitionnelle tant du point de vue de l’enseignant que du point de vue des élèves. Le cadre théorique anthropologique des rituels comme aire intermédiaire permet d’appréhender le passage d’un univers à un autre, expérience qui fait vivre l’écart entre deux modèles scolaires, entre deux manières d’habiter le rapport au monde et aux autres. L’espace transitionnel de l’expérience interculturelle a permis une prise de conscience et une modification des rapports au savoir et à la pédagogie.
Le Liban, pays de dix-huit communautés religieuses officiellement reconnues par l’État, a subi, à partir de 1975, une terrible et sanglante guerre civile qui a duré une quinzaine d’années. Ces communautés religieuses s’entre-déchirent jusqu’à présent pour créer un Liban à leur image. La liberté de l’enseignement approuvée par la constitution permet à chaque communauté religieuse d’avoir ses propres institutions scolaires et son propre projet d’éducation. De ce fait, l’éducation à la citoyenneté impose des épreuves à tous les Libanais ainsi qu’aux différentes écoles. En effet, le Libanais appartient d’abord à sa communauté religieuse, puis à sa famille politique et enfin au Liban. Comment peut-on donc arrêter un programme pour éduquer les nouvelles générations à une citoyenneté nationale et non communautaire ?
Deux populations différentes sont comparées à l’aune des souffrances qui ont pu être observées et parfois exprimées auprès des enquêteurs : des jeunes personnes scolarisées dans un Institut Médico-Professionnel et des adultes qui exercent leurs habiletés physiques comme professionnels (du spectacle, de la parfumerie, de la dégustation, etc.). Deux populations opposées à bien des égards et qui pourtant sont analysées pour mesurer précisément les situations de souffrance vécues par les uns et les autres. La construction identitaire mâtinée de souffrance apparaît comme un commun dénominateur, avec des actions et des profits variés, parfois des résistances qui prennent les contours d’une réussite sociale ou professionnelle.