Le bébé grossit et croît plus vite durant les premières années de sa vie qu’à tout autre moment. Cette croissance se mesure par l’évolution de son poids et de sa taille, deux indicateurs permettant de surveiller l’existence d’un développement harmonieux et de détecter d’éventuelles pathologies. Bien que la croissance physique de l’enfant soit “programmée”, bien grandir demande certaines conditions. Connaître les repères de croissance permet de bien accompagner le tout-petit dans son développement somatique.

Si le besoin de bouger se perçoit davantage chez le tout-petit, celui de se détendre, plus discret, peut être plus complexe à identifier. Pourtant, l’effet produit par la détente permet le rééquilibrage des tensions, du stress, des émotions ressenties et un retour à la sérénité du bébé et de l’enfant. Le massage avec une balle invite l’enfant à se connecter davantage à un sens : celui du toucher. Il apprend à ressentir son corps dans sa globalité pour le relâcher en présence d’un adulte sécurisant

Le langage du corps est le premier outil de communication des jeunes enfants. A partir de ce constat, la communication gestuelle associée à la parole offre, à qui souhaite l'utiliser, un moyen ludique et bienveillant de communiquer.

Nous nous exprimons inconsciemment par un langage corporel qui accompagne autant nos mots que nos silences. Notre corps parle malgré nous. Naturellement, les enfants observent, pour comprendre l'autre, le monde qui les entoure. Adultes, il nous faut réapprendre cet exercice afin de décoder ce métalangage et comprendre peu à peu les comportements auxquels nous sommes confrontés.

Nos mains parlent de nous. Elles sont la continuité de notre pensée. Les touts-petits les découvrent puis les utilisent pour explorer le monde. Lorsque des mains se rencontrent, toute une communication s'élabore et se confirme. Ce langage subtil nous est transmis depuis l'origine de l'humanité.

Le mouvement du corps est signe de vie. Il se caractérise chez l'enfant par une activité motrice intense. Le développement psychomoteur comprend l'acquisition de compétences motrices globales comme se tenir assis, marcher, sauter et courir, qui concernent la coordination générale des membres. La motricité fine, quant à elle, fait intervenir les mouvements du bras, des mains et des doigts. Elle facilite la compréhension du monde.

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Avant de savoir parler, le petit enfant peut exprimer son refus de bien des manières. L'adulte bienveillant, en décodant cette expression et en la prenant en compte, respecte le libre arbitre du tout-petit, dès le plus jeune âge, et lui permet de faire l'expérience positive de la limite. Dans ces situations, une observation fine et une compréhension des besoins que l'enfant exprime sont indispensables. la relation de qualité ainsi initiée l'accompagnera sur le chemin d'une autonomie sécurisée et d'une capacité à supporter la frustration du refus qui lui est aussi opposé.

Lorsque nous prenons dans nos bras un petit enfant, il est important de respecter quelques recommandations afin de préserver notre dos. Le garder près du corps permet de réduire considérablement les contraintes de pression sur les disques intervertébraux

L'accès à la professionnalité des adultes travaillant auprès d'enfants est très souvent lié à des présupposés référés au fait d'être une femme. Etre une femme serait-il un atout pour exercer les métiers de la petite enfance ? La prise en main du métier, productrice de sens et de valeur du travail, représente un enjeu majeur pour la santé des professionnels. Une réflexion à ce sujet est porteuse de sens pour les pratiques