La longue refonte des formations a vu s’affronter deux visions des métiers du social. D’un côté, les tenants d’un diplôme unique, façon « social worker » à l’anglo-saxonne, de l’autre, des défenseurs de l’identité des métiers. La réforme qui entre en vigueur mélange ces deux appréhensions, introduisant davantage de cours en commun mais préservant les spécificités de chaque formation.

Comment une même réforme structurelle conduit à des applications fort différentes ? C'est la question que pose Ruggero Iori, doctorant en sociologie, à propos de la restructuration des formations d'assistant de service social en France et en Italie.