Historiquement, l'élaboration du modèle systémique a pris naissance aux Etats-Unis après la seconde guerre mondiale, peut-être parce que justement le fait qu'il y ait eu deux guerres mondiales assez rapprochées a incité à penser les relations interhumaines en termes beaucoup plus globaux, avec des interactions constantes et une influence majeure de l'environnement.

Aujourd'hui, résilience et victimisation ne sont pas antagonistes, mais complémentaires, contrairement aux représentations institutionnelles et cliniques. Il s'agit, dans ce travail, d'interroger les conditions dans lesquelles ces deux processus peuvent se conjuguer vers une restructuration psychique spécifique, qui passe par un ensemble de processus apparemment paradoxaux.

Développer aujourd'hui les médiations artistiques et corporelles dans le champ du soin et dans le champ éducatif est devenu une nécessité pour pallier les manques de la maturation et de l'autonomie...

Le dispositif présenté intègre sept enfants âgés de 6 à 15 ans accueillis dans un IME. Ces enfants sont tous porteurs d'un handicap mental se traduisant par une déficience intellectuelle (moyenne à sévère), ainsi que de troubles envahissants du développement. Deux d'entre eux ont accès au langage verbal, les autres prononcent quelques mots ou vocalisent quelques syllabes.

Ce numéro reprend le contenu des actes des journées de formation dans leur intégralité. Ils proposent d'examiner les différentes dimensions de la vie relationnelle et sociale en MAS FAM, d'en mesurer les enjeux, les difficultés rencontrées afin de dégager les leviers et facteurs facilitateurs. [présentation de l'éditeur]

Observer l'enfant, l'adulte, sans à priori est la première des choses à faire dans toutes thérapies par la médiation d'un animal...

La quotidienneté comme le dit le dictionnaire, est le caractère de ce qui revient tous les jours, et qui est habituel et banal... (...) Ce propos se voudrait aussi argumentaire de réhabilitation de cette quotidienneté, qui pour être plate, banale, habituelle et routinière, triviale (et même parfois grossière et sale), dévaluée et méprisée, reste l'outil thérapeutique et pédagogique primordial dans les institutions.

Loin des préoccupations majeures du moment, nous souhaitons initier une réflexion sur ce qui « anime » aujourd'hui la vie quotidienne des institutions. Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, l'évident, le commun, l'ordinaire, l'infra-ordinaire, le bruit de fond, l'habituel, comment en rendre compte? comment l'interroger? comment le décrire ? Au fond, comment penser et animer le quotidien institutionnel, et avec quels outils ? Certes, animer c'est bien évidemment savoir proposer des activités structurées sur un mode ludique, culturel, éducatif, voire préventif, mais ce peut-être, aussi et avant tout, une manière de savoir se préoccuper des détails qui font la vie, et peut être même, la qualité de la vie.

Ce numéro interroge la manière dont le corps est concerné par l'action éducative et/ou thérapeutique en institution spécialisée. Le contact est le lot quotidien du soignant ou de l'éducateur qui positionne le corps au centre de la relation entre l'usager et le professionnel. Ce dernier ne peut donc faire l'économie d'une réflexion sur cette dimension corporelle, qui peut se révéler riche de potentialités relationnelles pour autant que l'on veuille encore bien donner du sens à l'ordinaire de la vie quotidienne.

Ce numéro interroge la manière dont le corps est concerné par l'action éducative et/ou thérapeutique en institution spécialisée. Le contact est le lot quotidien du soignant ou de l'éducateur qui positionne le corps au centre de la relation entre l'usager et le professionnel. Ce dernier ne peut donc faire l'économie d'une réflexion sur cette dimension corporelle, qui peut se révéler riche de potentialités relationnelles pour autant que l'on veuille encore bien donner du sens à l'ordinaire de la vie quotidienne.