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Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 410, mai-juin 2024, pp. 71-75.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Schizophrénie, Ennui, Souffrance psychique, Absence
Si pour certains se confronter au « vide » est une épreuve particulièrement douloureuse, voire insurmontable, d’autres vont tout mettre en œuvre pour combler ce gouffre sans bords. Tout le travail du schizophrène consistera alors à « exploiter » au mieux ce vide afin de lui donner un bord suffisamment sécurisant. À partir du cas de Thibaud, l’auteur rend compte, d’un point de vue théorique et clinique, des notions de « vide » et de « trop-plein » dans la schizophrénie.
Les conduites suicidaires sont « inexplicables » au sens réducteur de causalité simple et univoque. Chaque histoire demeure singulière. Les réactions au suicide sont aussi multiples.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 389, juillet-août 2021, pp. 67-73.
Mots clés : Travail-Emploi, Risques psychosociaux, Stress, Travail, Souffrance psychique, Résilience, Conditions de travail, Psychothérapie
Le burn-out, dans la sphère professionnelle, induit une nette détérioration du lien que la personne entretient avec son travail. Une fracture qui s’éprouve aussi dans la relation à l’autre à travers une mise à distance, une certaine forme de négativisme… L’espace thérapeutique devient, dès lors, le lieu où le patient peut exprimer sa souffrance, mais aussi se réapproprier l’estime de soi nécessaire pour se reconstruire. Le burn-out, en tant que malaise spécifique du xxie siècle, ne devrait-il pas nous interroger sur notre rapport au monde, plus largement, demande l’auteur ?
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 386, avril 2021, pp. 71-78.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Souffrance psychique, Concept, Philosophie, Autonomie
Depuis son apparition au XVIe siècle, le concept de servitude volontaire n’a cessé d’être au cœur de réflexions philosophiques pour tenter d’expliquer les mécanismes qui conduisent certains individus à se soumettre à des donneurs d’ordre. Aussi, dans notre société actuelle, qui prône l’autonomie comme valeur phare, ce concept peut-il encore exister ? Peut-il être appliqué à l’objet travail ? La souffrance du salarié et-ou du travailleur indépendant peut-elle être décryptée à travers ce prisme ? C’est ici une réflexion singulière au croisement de la philosophie politique et de la psychodynamique du travail qui nous est proposée.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 376, avril 2020, pp. 63-67.
Mots clés : Justice-Délinquance, Détenu, Souffrance psychique, Passage à l'acte, Prison, Parole, Enfant
S’appuyant sur son expérience clinique auprès des patients détenus, l’auteure avance l’idée que le terrain carcéral accueille des sujets en perpétuelles expériences limites par suite d’événements du passé où la parole a manqué, où l’acte vient à la place du dire. C’est souvent en réponse à une souffrance psychique infantile, provoquée par des figures d’adultes vampiriques, destructrices, que le détenu passe à l’acte, à la manière d’une tentative de survie psychique.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 363, décembre 2018-janvier 2019, pp. 74-77.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie chronique, Souffrance psychique
Les patients douloureux chroniques questionnent la pratique. Comment les psychologues cliniciens les écoutent-ils ? Qu’écoutent-ils ? Que font-ils de la dimension de la douleur ? En se fondant sur deux études de cas, les auteures montrent comment l’expression de la douleur physique peut révéler des souffrances psychiques passées. Et comment, à l’inverse, l’écoute du corps, peut bloquer la pensée du patient. Un pari et un parcours surprenants.