Après la 25 ème campagne hivernale, place à l'inter-campagne dans les 117 associations départementales. Dans le Rhône, comme partout ailleurs, les bénévoles des Restos du Coeur s'affairent pour que, durant cette nouvelle période d'activité, les 25 centres du département maintiennent une distribution de denrées alimentaires pour environ 15 % des personnes accueillies l'hiver et qui en ont un besoin vital. Retour sur le fonctionnement des Restos du coeur et les difficultés qu'ils peuvent rencontrer.

Cette enquête a été réalisée en partenariat avec la Fondation Caisses d'Epargne pour la solidarité. Elle s'appuie également sur les chiffres de la DREES. avec des statisitiques sur la démographie, de la population et le côut moyen de l'hébergement en maison de retraite.

Chaque année les données s'accumulent, et tout le monde s'inquiète de voir progresser le nombre d'enfants en danger. Car si cette augmentation peut résulter d'un meilleur repérage des enfants, il est également indiscutable que cette hausse traduit le développement, inacceptable dans le pays des droits de l'homme, du nombre de situations de familles en détresse... Le travail social et l'action sociale ne sauraient rester étrangers à cette réalité et s'y emploie. Mais le souci d'agir sur l'environnement des familles pour les sortir de leur isolement, se heurte de plus en plus à un contexte qui stimule le dispositif au détriment de l'action de proximité. Face à la prégnance d'une culture de la norme et de la verticalité, il convient d'agir autrement en commençant par s'interroger sur le sens de l'action.

Alors que les conséquences sociales de la crise, qui se font déjà durement ressentir, avivent les tensions mais aussi les attentes à l'égard des pouvoirs publics, Henri Guaino nous fait part de son analyse de la situation et plaide pour la revalorisation de l'éthique, du politique et de l'Etat pour créer les conditions d'un futur plus sûr

A la recherche de signes positifs pour affronter les diverses formes de précarité, Jacques Donzelot revient sur l'expérience américaine de la politique de la ville, qui pourrait utilement inspirer les pouvoirs publics nationaux et locaux en cette période de crise économique et sociale

"avec la création du rmi s'ouvrait en 1988, l'acte 1 de l'insertion. pour la première fois, on associait revenu et insertion, droits et devoirs, pour mettre fin à des dispositifs d'assistance qui stigmatisaient les personnes sans pour autant les aider à s'en sortir. la loi du 29 juillet 1998 se voulait l'acte 2 de l'insertion. ce ne sera rien d'autre qu'une somme astronomique d'articles (150) masquant la rareté des mesures concrètes derrière une prolifération de textes. le rsa sera-t-il donc le nouvel horizon de l'insertion ? c'est fort possible, même si la démarche suscite encoore bien des interrogations".

Comme le rappelle Richard Senghor, Maître de requête au Conseil d'Etat, à l'occasion du dernier rendez vous de l'actualité sociale, "l'idée d'assurer l'égalité des chances pour toutes les populations n'est pas récente. Elle n'est en fait que l'ultime avancée d'une politique qui concerne trois sujets différents : la politique de l'immigration, la politique de l'intégration et, depuis peu la politique officialisée de l'égalité des chances"

Depuis sa création, il y a 60 ans, la PMI n'a cessé d'évoluer et d'adapter ses objectifs et ses modes d'intervention aux changements de la société. Il n'est pas étonnant que dans le cadre de la réforme de la protection de l'enfance, les attentes à l'égard de la PMI grandissent quant à l'extension de son rôle, notamment dans l'espace scolaire.

Les lois de décentralisation ont transféré des blocs de compétences précis au profit des départements, des régions , des communes.Si l'on veut que cette décentralisation atteigne tous ces objectifs, les responsabiolités des uns et des autres mériteraient d'être mieux définies. Ce dossier tente d'y répondre.

Après le plan Borloo, le gouvernement est aujourd'hui amené à favoriser dans toutes les directions la création d'emplois aidés (dans l'Education Nationale , dans le service hospitalier par exemple). L'objectif est donc clairement affiché d'une forte mobilisation des pouvoirs publics pour l'emploi avec l'espoir que le nouveau contexte issu de la décentralisation ne perturbe pas trop la mise en place des nouvelles orientations.