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Jours sans faim : Psychothérapie d’une très jeune anorexiste

Article de Anna Cognet, Alexandre Ledrait

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 19-32.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Nourrisson, Anorexie, Maltraitance, Psychothérapie, Dessin, Jeu

Cet article relate la rencontre et la psychothérapie d’une très jeune enfant, de ses 21 à 30 mois, présentant des troubles du comportement alimentaire, en lien avec un vécu précoce de maltraitance. Les auteurs rapportent l’histoire de l’enfant et ses conséquences structurelles et symptomatiques, ainsi que les essais psychothérapeutiques proposés. Ces différents éléments mettent en lumière une problématique « anorexiste », terme permettant de replacer la dynamique relationnelle du symptôme comme une adresse à l’autre.

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Pour une "observation sensorielle" des "formes sensorisonores" à partager dans les situations cliniques extrêmes

Article de Christelle Viodé

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 251-269.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant malade, Développement sensoriel, Nourrisson, Relation enfant-mère, Musicothérapie, Jeu

L’auteure propose une réflexion en lien avec ses pratiques thérapeutiques et/ou de recherches sur la présence du « sonore », de « l’objet sonore » dans les prises en charge de sujets entravés dans leurs processus d’accès à la symbolisation et à la narration, dans le souci de soutenir la mise en récit et sa fonction subjectivante à partir de l’élaboration du trauma. Elle revient ainsi sur le nécessaire retour aux figurations corporelles et aux formes qu’elle nomme, ici, « sensorisonores » dans les psychothérapies afin de favoriser un « espace commun de jeu et de liberté », véritable espace transitionnel et lieu de transformation nécessaire à la relance des processus indispensables à tout devenir et à toute création psychiques. Est évoquée la question de l’apport de la musicothérapie proposée dans certains cas comme « média sonore » mais l’auteure étudie avant tout les conditions nécessaires à la constitution d’un espace transitionnel au sein duquel patient et analyste pourront s’accorder avec leur musicalité « co-construite ».

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