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Paru dans la revue Esprit, n° 501, septembre 2023, pp. 17-21.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Terrorisme, Guerre
La guerre contre la terreur, avec sa succession d’assassinats ciblés et de dommages collatéraux, est prise dans un cycle de vengeances sans fin. Comment y mettre un terme ?
Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 35-41.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Religion, Philosophie, Terrorisme
La partition traditionnelle entre la civilité à l’intérieur et l’hostilité à l’extérieur est mise à mal par le djihadisme. Dans un contexte marqué par l’individualisme et la déterritorialisation, le terrorisme endogène installe l’hostilité au cœur du lien social. Pour y répondre, il faut savoir mourir pour les valeurs démocratiques.
Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 59-73.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Terrorisme, Jeune, Radicalisation, Délinquance juvénile
Le procès de 2017 contre une filière djihadiste permet d’interroger les processus qui poussent de jeunes Français à se radicaliser. Marqué par une grande diversité sociale, culturelle et religieuse (avec une moitié de convertis), de multiples ruptures et la délinquance, le groupe constitue une communauté de frères placée sous l’autorité d’un leader charismatique. La religion y joue un rôle d’apaisement avant de sacraliser la violence.
Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 75-83.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Religion, Islam, Idéologie, Radicalisation, Terrorisme
Entre le terrorisme d’al-Qaïda dans les années 1990 et celui de l’Etat islamique, l’ennemi n’est plus l’Etat mais l’ensemble de la société, le djihad armé n’est plus la défense de l’islam mais l’utopie califale, et la stratégie ne consiste plus à commanditer des actions mais à susciter des carrières terroristes. Ce n’est pas l’offre idéologique qui génère une demande, mais certains profils sociaux qui s’emparent de la doctrine pour s’engager dans la violence.
Paru dans la revue Esprit, n° 448, octobre 2018, pp. 42-58.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeune, Terrorisme, Démocratie, Criminologie, Radicalisation
Plutôt que d’enfermer et de « déradicaliser » les jeunes djihadistes, il faut entendre la question de confiance qu’ils posent à la démocratie. Dans le vide du pouvoir de la démocratie, l’adolescence est ce temps de crise où l’individu doit se produire lui-même. Il peut être séduit par l’imaginaire totalitaire du djihadisme et sa promesse d’une communauté.