Article de Olivia Farkas, Alexandrine Saint Cast, Jean Pierre Benoit, et al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 7-167.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Image du corps, Image mentale, Inconscient, Identité, Maladie psychosomatique, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Hyperactivité, Psychologie du développement, Psychologie, Psychanalyse, Psychomotricité
La représentation du corps se développerait précocement à partir d’une intrication de perceptions, de cognitions et de contenus inconscients qui mèneraient à la constitution de l’identité. Les déliaisons du corps et de la pensée provoqueraient des troubles psychosomatiques, somatoformes ou conversifs. De l’observation des « mouvements généraux » du bébé qui permettraient de repérer les troubles du développement aux manifestations du corps pubère à l’adolescence, en passant par l’inhibition ou l’hyperactivité de l’enfant, la prise en compte du corps appelle à une diversité des regards. Quelle place accorder au corps dans le développement des bébés, des enfants et des adolescents. Qu’en dit-on aujourd’hui en psychologie, en psychanalyse, en psychomotricité ? Que recouvrent les dénominations de schéma corporel, d’images du corps et d’ancrages corporels ? Alors que les débats sur le genre et le surgissement du virtuel désacralisent le réel du corps, revisiter les concepts et les avancées théoriques au sujet du corps permet d’enrichir la réflexion et les pratiques.
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Article de Jean Louis Le Run, Marie Laure Léandri, Marie Pierre Blondel, Myrna Gannagéet al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 74, 2017, pp. 6-125.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Nourrisson, Adolescent, Jeune enfant, Terrorisme, Génocide, Psychisme, Névrose, Contre-transfert, Résilience, Abandon, Parentalité, Cancer, ITEP, Trouble du comportement, Psychologie du développement, Prise en charge, Agression, Abus sexuel, Mineur isolé étranger
Dans le champ de la petite enfance, de l’enfance et de l’adolescence, les circonstances traumatiques ne manquent pas. Les attentats terroristes bien sûr, mais aussi les agressions sexuelles (attentats à la pudeur), la maltraitance, le harcèlement, les séparations et les deuils sont à l’origine de traumatismes qui affectent la vie des enfants et des adolescents. De façon moins bruyante, les interactions précoces, lorsqu’elles sont chaotiques, peuvent aussi générer des microtraumatismes dommageables au développement psychique. Certains enfants ou adolescents cumulent les traumatismes : les mineurs isolés étrangers en sont un exemple édifiant, mais aussi les enfants adoptés marqués par l’abandon, les circonstances du début de leur vie ou leur statut particulier.
Du côté des prises en charge, les réponses se sont diversifiées. L’actualité récente interroge aussi l’organisation logistique des soins qui doivent répondre dans l’urgence alors qu’en temps ordinaire les services sont déjà débordés et affichent des listes d’attente. Pensons l’impensable et interrogeons théorie et pratique pour mieux répondre aux effractions du Réel sur nos patients fragiles, enfants et adolescents.
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Article de Daniel Marcelli, Jean Pierre Benoit, Annick Le Nestour
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 6-166.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Adolescent, Enfant, Affirmation de soi, Éducation, Stade anal, Conflit, Mensonge, Anorexie, ITEP, Agressivité, Violence, Narcissisme, Placement, Séparation, Justice des mineurs, Magistrat, Partenariat, Temps, Soin, Droits de l'enfant, Autisme, Psychologie du développement
Au cours de son développement, l’enfant puis l’adolescent est amené à s’opposer à un parent, un cadre, un système, une idéologie, une part de soi ou de l’autre qu’il ne comprend pas. Cette opposition peut être structurante et nécessaire à la subjectivation. Mais elle peut se durcir et devenir un symptôme bruyant qui alerte parents et professionnels. Il apparaît alors primordial de comprendre ce qui la sous-tend. Que vient-elle signifier ? Quelle est sa valeur dans l’économie psychique du sujet ou au sein de la dynamique familiale ? Comment comprendre ses enjeux ? Quand doit-on faire de l’opposition un signal ? Quand constitue-t-elle le signe d’une pathologie en cours ? Et comment l’aborder dans le soin ?
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Article de Jean Jacques VALENTIN, Daniel MARCELLI, Laurent OTT, Cécile CARRAet al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 63, pp. 4-116.
Mots clés : Enfant, Adolescent, Culpabilité, Regard, Inconscient, Âge, Régression, Transgression, Éducation, Soi, Parole, Passage à l'acte, Violence, École, Cour de récréation, Socialisation, Sociologie, Pédagogie, Liberté, Expérience, Psychologie du développement, Conte, Oralité, Autorité, Fratrie, Mensonge, Autorité parentale, Secret, Adoption, Narcissisme, Masochisme, Répétition, Abandon, Placement familial
Loin de marquer un défaut d'intelligence ou de jugement, les bêtises de l'enfant nécessitent de l'initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s'y révèle. Elles appréhendent la limite et en jouent. Jamais tout à fait cachées, si ce n'est à l'autre, à la partie de la personne qu'elles défient ou ignorent, elles en attendent alors compréhension ou rétorsion. À l'entrée dans l'adolescence qualifiée par le singulier « âge bête », la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand les bêtises chez l'enfant questionnent l'autre dont il vérifie les capacités de contenance, elles prennent chez l'adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l'adulte, un sens singulier directement sexuel ou de mort (« tu ne vas pas faire une bêtise ? »), voire qui dénie la gravité d'un fait (« mon enfant a fait une bêtise »). Appréhender la bêtise dans la variété de ses sens et l'originalité de son acte, telle est la visée de ce numéro.
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