Documentation sociale

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L’intérêt des entretiens parentaux

Article de Sarah Wurtz

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 165-176.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Entretien, Conduite d'entretien, Relation famille-institution, Parents, Adolescent, NON-DEMANDE

Dans cet article, l’auteur expose la mise en place d’entretiens parentaux dans une institution de soin pour adolescents, en cas de "non-demandes", ou dans le cas de familles "oméga", en postulant qu’au refus de soin du jeune pourrait correspondre un adressage de ses parents dans le service afin de créer un "maillage affiliatif institutionnel". Pour ces familles constamment dans la "survie", cette démarche de soin pour leur enfant est la première démarche de vie qu’ils s’autorisent. Ces entretiens mettent en valeur la problématique du lien (liens filiatifs et affiliatifs abimés) et le manque cruel de contenance familiale d’où l’accrochage aux professionnels. Ils permettraient d’apaiser les angoisses d’éclatement présentes et d’assurer, de façon sécure grâce aux liens affiliatifs établis entre les professionnels (qui indiquent et valident la prise en charge), l’émergence d’une pensée contenue par l’institution.

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Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

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Les enfants difficiles à table : conceptualisation et évolution

Article de Natalie Rigal, Sandrine Monnery Patris

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 50-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Trouble du comportement alimentaire, Enfant, Alimentation, Parents, Anorexie

L’objectif du présent article est de proposer un état des lieux des études récentes permettant d’offrir un cadre conceptuel et opérationnel au concept de comportement difficile à table, tout en mettant en lumière les conséquences psychologiques pour l’enfant, ainsi que les pratiques éducatives parentales associées. L’article ambitionne aussi de déterminer dans quelle mesure un enfant difficile est un mangeur à risque de développer ultérieurement des troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale, arfid), et quelles seraient les pistes à privilégier, en termes de guidance parentale, pour accompagner l’enfant.

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Vers un modèle intégré de l’Approche famille-partenaire auprès des enfants ayant un trouble neurodéveloppemental

Article de Angela Fragasso, Marie Pascale Pomey, Emmanuelle Careau

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 118-129.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Partenariat, Parents, Relation famille-institution, Usager, Québec

Les troubles neurodéveloppementaux (tnd) sont de plus en plus abordés comme étant une problématique chronique de santé. Pour conjuguer avec les défis associés à la chronicité, le mouvement actuel usager-partenaire est considéré comme une piste d’action prometteuse et humaniste en santé. Pour les jeunes ayant un tnd, la reconnaissance du rôle central des parents amène à suivre ce mouvement en abordant l’approche famille-partenaire (afp). Cette approche s’inscrit en continuité avec les écrits qui associent la collaboration parent-intervenant à des retombées positives, mais qui relèvent des écueils importants pour une mise en œuvre réelle. Cet article propose un modèle intégrateur basé sur les résultats d’une étude qui vise à explorer la perspective des parents, des professionnels de la santé et des gestionnaires en regard de l’afp afin d’identifier des lignes directrices jetant les bases d’une approche au partenariat avec les familles dans les soins et les services offerts aux enfants ayant un tnd.

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Quel type de travail avec les parents lorsqu’ils ne sont pas sur le territoire ?

Article de Delphine Barbaux, Chrystèle Benazizi, Marine Pouthier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 83-94.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, ASE, Mineur isolé étranger, Mineur non accompagné, Médiateur, Interprétariat, Parents, Interculturel

Un travail est possible avec les parents, non présents sur le territoire, des mineurs non accompagnés, lorsque ces derniers en sont d’accord. Il permet aux jeunes de s’inscrire et de se construire plus solidement dans leur pays d’accueil. Les approches éducative et psychologique conjointes sont indispensables ainsi que l’illustrent quelques exemples tirés de notre pratique au sein du SEMNA (Secteur éducatif auprès des mineurs non accompagnés) de l’Aide sociale à l’enfance de Paris.

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Couples atteints de troubles psychiques et projet d’enfant : quel accompagnement proposer ?

Article de Marie Noëlle Vacheron, Fanny Morlent, Romain Dugravier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 51-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfance-Famille, Grossesse, Santé mentale, Périnatalité, Pathologie, Psychiatrie, Intervention sociale, Parents, Partenariat, Participation

La grossesse est un évènement majeur pour toute femme. Pour celles atteintes d’une pathologie psychiatrique grave, la transition vers la parentalité est la plupart du temps vecteur d’espoir mais peut être complexe, à l’origine de décompensations aiguës, même lorsque la pathologie semble stabilisée depuis plusieurs années. Les conséquences en sont parfois graves sur la mère, le suicide étant par exemple la première cause de mort maternelle dans l’année qui suit l’accouchement, mais aussi sur l’enfant et le couple. Ces femmes doivent donc bénéficier d’un accompagnement thérapeutique le plus juste en prévision d’une grossesse et en période périnatale. La cico (Consultation d’information, de conseils et d’orientation) conjointe pédopsychiatrique-psychiatrique adulte est destinée aux femmes suivies pour une pathologie mentale sévère enceintes ou avec un projet d’enfant dont l’objectif est de mettre en place un parcours de soins cohérent pendant la grossesse et en post-partum.

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Au travail avec les parents !

Article de Laurence Croix, Nicolas Rabain, Sandrine Clergeau, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 6-141.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Parents, Parentalité, Famille, Sexe, Genre, Mère, Père, Gestation pour autrui, Parenté, Filiation, Autorité parentale, Homoparentalité, Adoption, Enfant, Adolescent, Conflit, Partenariat, Droits de l'enfant, Santé mentale, Périnatalité, Relation travailleur social-usager, Juge des enfants, Écoute, ASE, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Groupe de parole, Autisme, Thérapie familiale

Quoi de neuf du côté des parents ? Les parents d’aujourd’hui sont-ils différents de ceux d’hier ? Inversement, pourquoi seraient-ils les mêmes ? La parentalité est-elle un invariant anthropologique ou un état sans cesse remodelé et redéfini par les sociétés et les individus ? Dans un contexte de changement rapide de la société, impossible de penser que rien n’a changé de ce côté-là, et tellement vite d’ailleurs que tout le monde s’y perd. Nouvelles configurations familiales, nouveaux modèles théoriques, bienpensance, nous conduisent à des questionnements éthiques inouïs : Comment définir la famille ? Qui fait famille ? Comment travailler avec les parents des enfants et adolescents dont nous nous occupons ? Les nouvelles modalités du faire famille nous conduisent à des réaménagements notables. À qui s’adresser pour cet enfant qui a deux mamans et deux papas ? Ou pour cet adolescent accompagné par son beau-parent ?

Par ailleurs, après avoir traversé l’époque de la responsabilisation des parents, sommes-nous passés à l’ère de la déresponsabilisation ? Le modèle psychogénétique des troubles de l’enfant est-il toujours à l’oeuvre ? Autrement dit, considère-t-on toujours les parents coupables, ou au contraire préfère-t-on les penser acteurs des prises en charge de leurs enfants ? De tout cela vont dépendre nos manières de nous adresser à eux, de les considérer, de les associer, ou de les mettre à l’écart de nos institutions et de leurs enfants : à l’hôpital, dans les lieux de soins, à l’école, dans le milieu judiciaire (pénal ou civil), dans les lieux d’accueil petite enfance, dans le champ du handicap ou celui de la prévention et de la protection de l’enfance. Ce numéro mettra au travail ces questions, par un abord multidisciplinaire, en explorant également ce qui s’expérimente dans d’autres pays.

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