Article de Mélanie Georgelin
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 85, janvier-mars 2020, pp. 60-70.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Jeu, Jeune enfant, CMP, Psychothérapie, Période de latence, Narcissisme
Dans cet article, nous proposons d’explorer les achoppements de la latence par le prisme du jeu comme médiation thérapeutique. Avec Dorian et Shana, 8 ans, le travail thérapeutique s’avère difficile, tant il est grevé par l’impossibilité d’être seul.e et de prendre plaisir à jouer. Ces éléments mettent au jour une architecture familiale complexe, où l’enfant porte la marque du négatif. Dès lors, le transfert s’engage en zone aride, et s’éprouve dans les empiétements et les ruptures du lien. Jeu et latence, jeu et solitude, jeu et narcissisme : comment faire levier à partir de ces dialectiques empêchées pour susciter le désir de travailler et de se rencontrer ?
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