Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 6 sur un total de 6

Votre recherche : *

Dans le corps des enfants mal aimés, la haine pourrait pousser comme du chiendent…

Article de Catherine Potel

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 84-92.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Psychomotricité, Enfant, Jeune enfant, Nourrisson, Haine

Des bébés, des enfants, dont la vie a commencé dans la haine et la violence. L’auteur est psychomotricienne et reçoit dans son cabinet des enfants de l’aide sociale à l’enfance ou des bébés en pouponnière. À partir de vignettes cliniques, nous traversons avec elle les tourments vécus dans des prises en charge où il faut tenir avant de contenir.

Accès à la version en ligne

L’émergence du jeu chez l’enfant. Entre pulsion et relation d’objet

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 85, janvier-mars 2020, pp. 14-24.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Jeu, Nourrisson, Jeune enfant, Humour, Altérité

Après avoir rappelé les différents types de jeux pouvant exister chez le bébé, l’auteur précise les conditions nécessaires – du côté de l’enfant comme du côté de l’adulte – pour qu’un jeu relationnel puisse advenir chez le tout-petit. Du côté de l’enfant, cela pose la question de l’ontogenèse du sens de l’humour ; du côté de l’adulte, cela renvoie aux problématiques de la malléabilité, de la narrativité et de l’altérité.

Accès à la version en ligne

Des mères incarcérées avec leur enfant : un statut suprême mais paradoxal

Article de Corinne Rostaing

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 58-67.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Maternité, Prison, Détenu, Statut, Jeune enfant, Nourrisson

Si la maternité a toujours constitué le « statut suprême » en prisons de femmes, le fait pour les mères d’être incarcérées avec leur enfant constitue une condition à la fois avantageuse et ambiguë. À partir de l’étude de la nursery de Fleury-Mérogis dans les années 1990, nous montrerons les avantages et limites de cette situation.

Accès à la version en ligne

L’autorité parentale sur un enfant de 18 mois en prison, un exercice sous tension

Article de Ariane Amado

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 50-57.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Nourrisson, Jeune enfant, Prison, Autorité parentale, Droit de la famille

En France, les femmes détenues ayant accouché durant leur incarcération ou juste avant d’être emprisonnées peuvent garder leur enfant auprès d’elles en prison jusqu’à l’âge de 18 mois. Bien qu’il vive en détention, l’enfant n’est pas détenu. Comment s’exerce l’autorité parentale de la mère détenue et de son autre parent sur ces enfants ? Les prérogatives de chaque parent font l’objet d’une protection par les droits international et interne, que l’enfant vive en détention ou non, que le parent soit incarcéré ou non. Pourtant, en pratique, la prison altère les règles théoriques de l’exercice de l’autorité parentale. L’autorité parentale est souvent exercée de manière déséquilibrée par la mère détenue au détriment du parent éloigné. Plus encore, les droits parentaux des deux parents sont soumis à un contrôle accru par l’administration pénitentiaire tout au long du séjour de l’enfant en prison.

Accès à la version en ligne

Les limites de la visite médiatisée dans la création des liens précoces

Article de Amélie Mondon

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 75, 2017, pp. 187-197.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Attachement, Observation, Nourrisson, Jeune enfant, Droit de visite

Les premiers mois de vie du bébé sont des moments-clés dans la constitution des liens d’attachement auprès de son parent. Pour autant, il est à se demander comment travailler ces liens lorsqu’une décision judiciaire impose une séparation parent/enfant et ordonne des rencontres ponctuelles. L’article soulève trois principales questions : est-ce que l’outil de la visite médiatisée, pouvant être ordonné en premier lieu par le magistrat, est adapté pour soutenir ces liens ? Comment le professionnel s’inscrit-il dans la médiatisation de la relation ? Quelles sont les évolutions possibles dans les pratiques en protection de l’enfance ?

Accès à la version en ligne

Du bébé à l'adolescent, l'impact du traumatisme

Article de Jean Louis Le Run, Marie Laure Léandri, Marie Pierre Blondel, Myrna Gannagéet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 74, 2017, pp. 6-125.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Nourrisson, Adolescent, Jeune enfant, Terrorisme, Génocide, Psychisme, Névrose, Contre-transfert, Résilience, Abandon, Parentalité, Cancer, ITEP, Trouble du comportement, Psychologie du développement, Prise en charge, Agression, Abus sexuel, Mineur isolé étranger

Dans le champ de la petite enfance, de l’enfance et de l’adolescence, les circonstances traumatiques ne manquent pas. Les attentats terroristes bien sûr, mais aussi les agressions sexuelles (attentats à la pudeur), la maltraitance, le harcèlement, les séparations et les deuils sont à l’origine de traumatismes qui affectent la vie des enfants et des adolescents. De façon moins bruyante, les interactions précoces, lorsqu’elles sont chaotiques, peuvent aussi générer des microtraumatismes dommageables au développement psychique. Certains enfants ou adolescents cumulent les traumatismes : les mineurs isolés étrangers en sont un exemple édifiant, mais aussi les enfants adoptés marqués par l’abandon, les circonstances du début de leur vie ou leur statut particulier.
Du côté des prises en charge, les réponses se sont diversifiées. L’actualité récente interroge aussi l’organisation logistique des soins qui doivent répondre dans l’urgence alors qu’en temps ordinaire les services sont déjà débordés et affichent des listes d’attente. Pensons l’impensable et interrogeons théorie et pratique pour mieux répondre aux effractions du Réel sur nos patients fragiles, enfants et adolescents.

Accès à la version en ligne