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Les troubles alimentaires ARFID

Article de Jean Pierre Benoit

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 58-69.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Trouble du comportement alimentaire, Enfant, Adolescent, Phobie, Alimentation

Les troubles alimentaires de l’enfant sont un motif fréquent de consultation. Légers, ils peuvent être passagers et régresser au cours du développement. Ils peuvent être plus sévères et persister bien que l’enfant avance en âge. Certains enfants grandissent sans diversifier leur alimentation et parviennent à l’adolescence en conservant une alimentation de bébé, conditionnée par des troubles anxieux responsables de conduites rigides d’évitement. En 2013, Le dsm-5 les a rassemblés sous la dénomination d’arfid (Avoidant Restrictive Food Intake Disorder). Leur persistance à l’adolescence peut entraîner des troubles nutritionnels. À l’âge adulte, ils gênent la vie quotidienne et la socialisation. Leur repérage précoce permet de débuter des prises en charge dans l’enfance qui doivent associer, si possible et sur un mode intégratif, guidance parentale, rééducation sensorielle et cognitive, et psychothérapie psychodynamique.

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Impasses psychiques adolescentes et familiales dans le symptôme de déscolarisation

Article de Marie Souchard, Marion Haza, Alain Ducousso Lacaze

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 145-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Phobie, Collège, Psychiatrie infantile, Symptôme, DESCOLARISATION

Dans cet article, nous nous intéressons au symptôme de déscolarisation de l’adolescent s’exprimant par un refus d’aller à l’école et motivé par un vécu d’angoisse. Ce sont les impasses cliniques rencontrées dans notre pratique de pédopsychiatrie qui ont favorisé notre recherche, les jeunes et leur famille ne donnant pas suite aux soins alors que les répercussions socio-relationnelles sont persistantes et massives et les demandes de consultation pour ce symptôme plus importantes. Un retour sur les théories originales de S. Freud, P. Gutton et S. Birraux nous a permis de dégager des hypothèses sur différents nœuds et impasses des processus intrapsychiques et intrafamiliaux en jeu lors de cette délicate transition qu’est l’adolescence : dans ses articulations à la fois à la génitalité, aux appuis identificatoires intra- et extra-familiaux, au savoir et à la pulsion de mort.

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