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Article de Jean Pierre ALBERT, Alain JOUVE, Remy PUYUELO, et al.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 97, mars 2015, pp. 9-121.
Mots clés : Institution, Mort, Deuil, Rite, Soins palliatifs, Euthanasie, Socialisation, Médecine, Hôpital, Psychanalyse, Fin de vie, Adolescent, Jeu, Identité, Garçon, Droit, Éducateur spécialisé, Lieu de vie, Accompagnement de fin de vie, Récit de vie, Enfant, EHPAD, Personne âgée, Exclusion sociale, SDF, Rue, Silence, Temps, Écoute, Don d'organe, Maternité, IVG, Éthique, Respect, Empathie, Amour, Psychose, Enfermement, Psychiatrie, Pulsion de vie
"Dans les institutions, la mort par maladie, la mort violente, la mort inattendue ou non d'un enfant, d'un parent, d'un collègue laissent, le plus souvent, les équipes, les familles, les usagers, désemparés. Les directions, les personnels se trouvent dans la nécessité de gérer ces situations et sont parfois contraints de se défendre face à la Justice tout en devant, dans le même temps, expliciter la situation et accompagner les enfants et adolescents accueillis et leurs familles. Culpabilité et responsabilité sont alors aux prises avec la problématique du risque à prendre et de ses limites dans l'éducation et le soin. La mort n'est pas une question exclusivement individuelle ; c'est une question qui traverse la famille, les groupes et les institutions. Le souci des professionnels est de lier la mort à la vie afin de favoriser toute possibilité de travail de deuil, de tenter d'en faire une issue créatrice où héritage et transmission organisent la temporalité inventive des espaces de langage, de la mise en récit et en sens."
"La psychothérapie institutionnelle a contribué à refonder la psychiatrie en France après la Seconde Guerre mondiale, en sortant de l'asile, en investissant la cité. Ce mouvement s'est nourri de la psychanalyse, du surréalisme, de l'art, de politique et ainsi, a dépassé ses frontières. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Alors que le chômage et les autres formes de relégation, la planification bureaucratique envahissante exilent l'homme de son monde, de son tissu, de ses ouvertures, de tout ce qui permet le fragile processus de son humanisation, il semble résister (même isolé) dans ses savoir-faire. Il s'indigne, trouve à renouer des alliances, regagne plaisir, responsabilité et efficacité socialisante. Au cour du soin et du social, du plus singulier au plus collectif, ce savoir-faire est encore et encore à réinterroger afin d'y puiser l'enseignement dont il est la mesure."
"Comme tant d'autres secteurs d'activité, la formation des travailleurs sociaux est confrontée à de réelles interrogations : à partir de quoi se pense aujourd'hui le quotidien des professionnels de l'éducation spécialisée et du travail social ? Quelles sont les matrices de conceptualisation qui servent à l'élaboration théorique de leurs métiers ? Comment la formation s'imprègne-t-elle de ces mouvements de pensée pour aider les futurs professionnels à construire une posture appropriée ? Alors que le débat sur la formation semble s'engluer dans une sorte d'alternative entre « produire des certifiés » ou bien « fabriquer des professionnels », ce numéro a l'ambition de montrer, au-delà des discours convenus et des enjeux politico-stratégiques, comment, au sein des cadres imposés, les acteurs de la formation conservent cette part de créativité indispensable à l'émergence de futurs professionnels."
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 84, décembre 2011, pp. 62-68.
Mots clés : Urgence sociale, Intervention sociale, Protection de l'enfance, Enfant, Prise en charge, Famille, Travailleur social, Temps, Durée, Management, Crise, Évaluation, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL
L'urgence, demandant de la vitesse, revêt une place particulière dans les fondamentaux de l'action sociale, qui inscrit son intervention dans la durée. Dans le champ de la protection de l'enfance, l'urgence apparaît dès l'exposition d'un enfant à un risque. Cette exposition entraîne une intervention en urgence des services sociaux qui modifie les représentations habituelles et génère des conséquences spécifiques, aussi bien pour les familles que pour les professionnels. Ce changement nécessite d'être accompagné afin de maîtriser au mieux les modalités d'intervention en urgence des services sociaux et leurs répercussions.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 84, décembre 2011, pp. 69-73.
Mots clés : Urgence sociale, Protection de l'enfance, Mineur, Placement, ASE, Temps, Durée, Espace transitionnel, Enfant, Parents, Séparation, Témoignage, CDEF, CENTRE DEPARTEMENTAL DE L'ENFANCE ET DE LA FAMILLE
Le placement en urgence d'un mineur vient rompre des continuités et questionne le temps individuel. Le cdef propose, pour ces jeunes et leur famille, à la fois dans l'urgence et dans un temps décalé, un espace transitionnel permettant l'évaluation et la possibilité de la rencontre.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 84, décembre 2011, pp. 111-114.
Mots clés : Retraite, Temps, Rupture, Transmission, Intergénérationnel, Grands-parents
La retraite, après l'adolescence et le devenir parent, est une scansion majeure de notre vie. Située dans le champ professionnel, elle coïncide avec d'autres dans le champ du privé. Elle en réactualise d'autres, et d'autres pertes, parfois anciennes, et nous incite à réévaluer nos choix de vie, notre valeur, notre identité, notre place dans notre histoire familiale et la continuité générationnelle, nos positions d'enfant et de parent, ce qui nous a été transmis et ce que nous transmettons, notre rapport au désir et à la mort. Y réfléchir est souhaitable pour aider le retraité en souffrance.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 84, décembre 2011, pp. 115-121.
Mots clés : Temps, Urgence, Philosophie
L'urgence ne nous donne pas le temps, elle ne se discute pas et c'est précisément pour cela qu'il est nécessaire d'interroger ce qui est en jeu dans cette mutation de notre rapport au temps. Qu'est-ce que le temps réel ? Le temps de l'action peut-il être pensé et vécu sans un horizon d'attente ? Comment pouvons-nous lier ensemble, avec Levinas, l'espérance en l'avenir et la responsabilité pour l'autre, c'est-à-dire l'urgence entendue en un sens éthique et politique.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 60, décembre 2005, pp. 156-163.
Mots clés : CER, Jeune en difficulté, Relation adulte-enfant, Travail éducatif, Prise en charge, Sanction, Temps, Éducation spécialisée, Éducateur spécialisé, CONFIANCE, CONTENANT DE PENSEE, RELATION EDUCATEUR/JUGE, AFRIQUE