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Ce texte est le témoignage d'un parent d`enfant handicapé et responsable associatif. Après avoir tenté de définir le bonheur pour les parents, l'auteur pose des questions : quelles formes peut prendre le bonheur pour ces parents ? Les tentatives des parents de rendre heureux leurs enfants. L'influence du milieu dans lequel évoluent ces parents et les contraintes sociales. Satisfaire les besoins des enfants et respecter leurs particularités. Vouloir rendre heureux à tout prix et normalisation. Malgré le peu de réponses aux questions posées, des instants de bonheur sont accessibles à tous.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 86, juin 2012, pp. 66-69.
Mots clés : Maternité, Naissance, Parents, Enfant, Émotion, Politique sanitaire, Rentabilité, Accompagnement, Sage-femme, Rencontre
La rencontre qui suit la naissance engendre un sentiment de bonheur inexprimable. Cependant, l'évolution actuelle du système de santé inquiète par le manque d'humanité qu'elle pourrait engendrer, à moins que les acteurs ne se saisissent de l'opportunité de réinventer les modes de prise en charge.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 86, juin 2012, pp. 70-78.
Mots clés : Parents, Parentalité, Désir d'enfant, REPRESENTATION, Narcissisme, Fantasme
« Pourquoi fait-on des enfants ? » A cette absurde question, les Français ont, pour 60 % d'entre eux, cette réponse tranchée : les enfants « rendent la vie plus belle, plus joyeuse ». En bref, l'enfant comme nouvel objet de jouissance, prime au plaisir, qui saura si bien égayer notre quotidien et faire relativiser les petits tracas de tous les jours. L'enfant du désir.L'auteur déconstruit ici cette quiète assurance et nous engage à penser le désir d'enfant comme désir de rien et l'engagement dans la parentalité comme un acte in-sensé, créatif et mystérieux. Le bonheur d'être parent ne se qualifie que de ce bon heurt, cette commotion identitaire, sexuelle, narcissique et générationnelle qui nous constitue en tant que parents, acceptables.
Cet article est une réflexion sur la place de l'amour dans la thérapie, en particulier dans la guidance interactive, forme de thérapie de la relation parent-enfant. Une définition de l'amour, liée au bonheur, sera proposée, ainsi que différentes pistes pour l'observation de son expression, identifiable comme telle. Enfin, sur la base de cette définition, sera discuté le rôle de l'amour et du bonheur d'aimer comme but et comme moyen ou ingrédient thérapeutiques.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 86, juin 2012, pp. 144-148.
Mots clés : Responsabilité, Parents, Pathologie, Symptôme, Enfant, Mécanisme de défense, ACCEPTATION DU HANDICAP
Cet article vise à soulever l'importance de la « responsabilité » parentale dans la rencontre des parents avec la symptomatologie de l'enfant. Contrairement au lieu commun actuel, qui voudrait voir les parents rechercher à tout prix un responsable des souffrances de leur enfant du côté des institutions, l'auteur fait l'hypothèse que certain parents, écoutés autrement, vont s'attribuer la « responsabilité » de la symptomatologie de leurs enfants, en quelque sorte se « désigner coupables », afin d'éviter la désorganisation psychique liée à l'absence du transgénérationnel et à l'énigme que représente le symptôme de leur enfant.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 84, décembre 2011, pp. 69-73.
Mots clés : Urgence sociale, Protection de l'enfance, Mineur, Placement, ASE, Temps, Durée, Espace transitionnel, Enfant, Parents, Séparation, Témoignage, CDEF, CENTRE DEPARTEMENTAL DE L'ENFANCE ET DE LA FAMILLE
Le placement en urgence d'un mineur vient rompre des continuités et questionne le temps individuel. Le cdef propose, pour ces jeunes et leur famille, à la fois dans l'urgence et dans un temps décalé, un espace transitionnel permettant l'évaluation et la possibilité de la rencontre.
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 84, décembre 2011, pp. 106-110.
Mots clés : Urgence médicale, Grossesse, Diagnostic, Périnatalité, Dépistage, Interruption médicale de grossesse, Médecine, Technologie, Parents, Désir d'enfant, Paternité, Maternité, Anxiété, Maladie psychosomatique, SURVEILLANCE DE LA GROSSESSE
La grossesse était qualifiée autrefois d'« état intéressant », et sa surveillance concernait d'abord la mère. L'enfant restait dans le secret, et la plupart du temps, rien ne venait interrompre la continuité somatique et psychique du déroulement de la gestation. La surveillance prénatale est aujourd'hui dominée par des technologies de dépistage qui, du fait de leurs enjeux, bouleversent la temporalité de la grossesse. Elle ne dure plus neuf mois, mais se trouve fragmentée en une succession de périodes de quelques semaines qui constituent chacune des étapes décisives. Ainsi, découvrir sa grossesse, et la déclarer, conduit à se trouver dans une situation que l'on peut qualifier d'« état d'urgence ».