Documentation sociale

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Le droit au répit

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Elodie Lanez, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 59, août-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Repos, Fatigue, Besoin, Aidant familial, Personne handicapée, Personne âgée, Dépendance, Accompagnement, Accueil temporaire, Groupe de parole, Association, Financement, Maintien à domicile

Longtemps ignoré et même nié, le besoin de répit des aidants accompagnant des personnes âgées dépendantes ou des personnes en situation de handicap est devenu un droit. Les termes de "répit" et "d'aidant" sont désormais entrés dans le vocabulaire des Français. Dans le même temps, les textes législatifs de sont multipliés au cours des dernières années. Les professionnels du domicile proposent aujourd'hui une offre diversifiée et structurée, avec l'accompagnement des auxiliaires de vie, des ateliers thématisés, des groupes de parole, des séjours répit, et depuis peu avec l'expérimentation du relayage sur le modèle du baluchonnage québécois. Les services d'aide et d'accompagnement à domicile, les plateformes d'accompagnement et de répit, les accueils temporaires, le tissu associatif donnent la possibilité aux aidants de reprendre des forces, de se reposer quelques minutes, quelques heures voire quelques jours pendant que leurs proches sont accompagnés en toute sécurité. Toutefois, ces associations demandent plus, notamment autour de la question centrale du financement. Et pour cause, l'enjeu est que les aidants puissent "souffler" quand ils en ont besoin et pas seulement quand l'état de leurs finances le leur permet. A l'heure où l'écrasante majorité des Français souhaite rester à domicile jusqu'où bout, loin des institutions, encore faut-il le pouvoir. Les situations sont forcément complexes et différentes, mais elles demandent toutes une réponse individualisée et surtout un accompagnant expérimenté et formé. Des éléments qui devront être pris en compte dans la future loi Grand âge et autonomie, mais aussi dans le financement du 5e risque tant attendus.

Le baluchonnage, version française...

Article de Etienne Bataille, Muriel Cormorant

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 54, mai-juillet 2019, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Repos, Fatigue, Accompagnement, Baluchon Alzheimer Québec

Les Français plébiscitent le maintien à domicile pour les personnes âgées, et ce au détriment de l'hébergement collectif ou les Ehpad. Mais lorsque la personne âgée souffre d'une perte d'autonomie physique ou cognitive, particulièrement celle atteinte de la maladie d'Alzheimer, l'accompagnement au domicile se heurte à un problème tant humain que financier. En l'absence de proches ayant la capacité d'aider, le système n'est pas viable. L'aidant bénévole devient alors la solution au problème. Il restait cependant nécessaire de réfléchir aux solutions permettant d'aider l'aidant.

Savoir communiquer

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Isabelle Vignaud, René Ragueneset al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 53, février-mars-avril 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide à domicile, Aidant familial, Communication, Communication non-verbale, Famille, Formation, Lien social, Maintien à domicile, Usager

A domicile, la communication prend une dimension particulière. Et pour cause, le professionnel intervient la plupart du temps seul. Isolé, il ne peut s'appuyer sur un collègue pour entrer en contact avec la personne accompagnée. S'il est généralement formé pour un acte de la vie quotidienne, un soin, une animation, est-il vraiment prêt à communiquer lors de ce face-à-face sachant que la communication va lui permettre de créer un lien, d'établir une relation de confiance, si importante quand on intervient au cœur de l'intimité d'une personne, qui plus est, fragilisée par la maladie ou par la vieillesse ?... Il doit aussi pouvoir décrypter les réactions des usagers qui ne parlent plus, qui ne parlent pas ou qui ne sont pas cohérents. Du tact, de l'observation, de la délicatesse... le savoir-être sera évidemment central au même titre que le savoir-faire. Au-delà de l'usager, à domicile, le professionnel doit aussi communiquer avec l'entourage (conjoint, enfant...). Communiquer avec les aidants, mais pas seulement... avec aussi les autres professionnels du domicile ou avec des collègues qu'il ne voit pas quotidiennement... La communication n'est pas innée. Elle nécessite de la formation, de l'expérience, des échanges de pratiques professionnelles, du recul, de la réflexion... Autant de paramètres que les acteurs du domicile aimeraient pouvoir bénéficier pour renforcer la qualité de leur intervention et se sentir mieux dans leur quotidien professionnel.

L'accompagnement individualisé par les Saad

Article de Cécilia Lorant

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 51, août-octobre 2018, pp. 14-15.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, SAAD, Aide à domicile, Personne handicapée, Projet de vie, Projet individualisé, Personne âgée, Aidant familial

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées place la personne en situation de handicap au cœur de son accompagnement. Le projet de vie de la personne doit donc être au centre des prestations délivrées par les services à domicile, en proposant une continuité des interventions et en adaptant leurs prestations aux spécificités des besoins de chaque personne accompagnée. C'est donc toute l'organisation du service qui est impactée.

Projet de vie et application : un vrai défi

Article de Alexandra Marquet, Dominique Villa, René Raguenes, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 51, août-octobre 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Projet de vie, Projet individualisé, Maintien à domicile, Aide à domicile, Aidant familial

Accompagner au quotidien une personne vulnérable, satisfaire les attentes du bénéficiaire, voilà tout l'enjeu de l'intervention des professionnels au domicile. Pour y parvenir, les lois de 2002 puis de 2005 ont instauré les notions de projets de vie, projets personnalisés ou individualisés mais aussi la notion de droit à la compensation pour les personnes en situation de handicap. Derrière ces termes, derrière la théorie, il y a le terrain et toutes les difficultés pour les intervenants de mettre en oeuvre et appliquer le projet de vie. D'un côté, des personnes âgées en perte d'autonomie qui ont du mal à se projeter, à avoir encore des projets, et de l'autre des personnes en situation de handicap ou leurs aidants à qui on demande de définir un projet de vie... sans accompagnement. Autre réalité : les professionnels du domicile interviennent pour gérer en priorité les actes de la vie quotidienne : aide au lever, à la toilette, au repas, mais après ? Si, en établissement, le travail partenarial des équipes pluridisciplinaires permet de faciliter l'élaboration de ce projet de vie puis de le faire vivre, à domicile les freins et les contraintes sont nombreux pour des professionnels souvent isolés, avec des temps d'intervention réduits. (...) L'enjeu est alors de pouvoir co-construire avec la personne fragilisée le projet de vie. Et c'est là où le bât blesse... Il faut du temps pour écouter la personne ou décrypter ses envies si elle ne parle pas. Dans ce cas précis, le lien avec les proches aidants est évidemment central pour trouver des réponses. Les lois ont permis d'apporter des réponses médico-sociales. Mais qui dit projet de vie dit aussi choix de vie, sorties, vie sociale, goûts, accès à la culture, au sport... et encore plus à l'heure où l'inclusion est sur toutes les lèvres. (...) Mais qui pour accompagner ? Avec quel budget ? (...)

Quelle place pour l'innovation à domicile ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Franck Guichet, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 50, mai-juillet 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aidant familial, Aide à domicile, Association, Conditions de travail, Dépendance, Innovation, Innovation sociale, Intergénérationnel, Maintien à domicile, Management, Personne âgée, Personne handicapée, Technologie, Technologie numérique

A l'heure où le bien-vieillir à domicile reste une préoccupation sociétale, le recours à des solutions technologiques innovantes est évidemment de nature à améliorer la qualité de l'accompagnement, tant humain que technique. Un vrai défi de modernisation est donc à saisir pour les acteurs du domicile. Mais derrière les termes de domotique, de robotisation, de nouvelles technologies, se cachent aussi d'autres innovations moins spectaculaires, moins visibles mais pourtant essentielles. Innovations managériales, innovations sociales, innovations organisationnelles, transition écologique et solidaire... l'innovation se décline au pluriel avec une volonté commune de répondre aux besoins des personnes fragilisées qu'elles soient âgées ou en situation de handicap. L'autre enjeu est de valoriser le secteur de l'aide à domicile et de proposer de meilleures conditions de travail aux professionnels de terrain, de les responsabiliser, de s'appuyer sur leurs compétences (...).

Comment accompagner les aidants ?

Article de Franck Guichet, Penda Bourrié, Claudie Kulak, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 47, août-octobre 2017, pp. 10-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Aidant familial, Maintien à domicile, Relation familiale, Accompagnement, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Responsabilité, Santé, Isolement, Repos, Formation, Maladie d'Alzheimer, Aide à domicile, SAAD, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015

Selon une étude réalisée en 2015, 11 millions de personnes sont considérées comme "aidantes" en France, soit environ 1 Français sur 6. Un aidant, c'est un mari, une mère, un fils, une cousine, un voisin... qui s'occupe d'un proche fragilisé par une perte d'autonomie. Il apporte une aide de façon bénévole, à raison d'une à plusieurs heures par semaine.
Les responsabilités incombant au rôle de proche aidant peuvent être très diverses. Généralement, ces responsabilités vont devenir de plus en plus importantes avec l'augmentation du niveau de dépendance de la personne aidée. Les aides apportées sont nombreuses : aller chercher les médicaments, remplir un document pour avoir une allocation, accompagner à des rendez-vous, l'organisation complète des soins au domicile, des repas, la prise en charge de la toilette, la surveillance de nuit, etc.
Etre proche aidant peut avoir d'importants impacts sur la santé des aidants. L'accumulation des responsabilités, le stress, la culpabilité, le manque de temps pour soi, le manque de sommeil : tous ces facteurs peuvent amener l'aidant à l'épuisement, voire au burn-out. Selon une étude de la DREES en 2012, 83 % des aidants déclarent ressentir une charge lourde et éprouvent un sentiment de solitude ; 75 % se sentent anxieux, stressés ou surmenés. (...)
A l'échelle nationale, plusieurs dispositifs se mettent en place pour pouvoir accompagner et soutenir les aidants : les plateformes de répit, des ateliers, des rencontres, des lignes d'écoute... Malheureusement, la majorité de ces ressources ont de la difficulté à rejoindre les aidants. Cette problématique peut s'expliquer par le fait que les aidants sont dans l'oubli de soi et se focalisent sur les besoins de leur proche. Ils n'ont également pas conscience de ce rôle d'aidant et des risques afférents et ont une méconnaissance des aides existantes. La difficulté de laisser son proche est aussi un facteur important dans la non-utilisation des ressources.

Proches aidants et Saad : pour libérer des espoirs de solidarité

Article de Franck Guichet

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 47, août-octobre 2017, pp. 11-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Aide à domicile, Compétence, Relation d'aide, Dépendance, Posture professionnelle, Intervention à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, SAAD

Alors que de nombreux acteurs (entreprises, les groupes de protection sociale ou les collectivités territoriales) s'affichent et se mobilisent en faveur des aidants, les services d'aide à domicile ne sont pas identifiés d'emblée comme des partenaires ou des alliés pour soutenir les aidants. Pourtant, ils détiennent des compétences qui les situent de fait du côté des réponses : ils connaissent les difficultés et les risques dans les relations d'aide, ils savent comment prendre soin d'une personne dépendante et ils ont la capacité d'intervenir pour suppléer les proches aidants. A quelles conditions peuvent-ils être une solution pour les aidants ?

Aidants et vie professionnelle

Article de Penda Bourrié

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 47, août-octobre 2017, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Vie quotidienne, Aide à domicile, Reconnaissance, Intervention à domicile, Emploi, Besoin, Information, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015

Depuis 2015 et la promulgation de la loi d'Adaptation de la société au vieillissement, la notion de proche aidant a été introduite afin de donner une reconnaissance à toutes les personnes qui ne sont pas membres de la famille de la personne dépendante, mais qui l'aident également au quotidien. Certains aidants assurent les tâches domestiques et peuvent avoir du mal à mettre en place une aide professionnelle, soit par crainte de laisser quelqu'un d'autre s'occuper de leur proche, mais plus souvent par manque de moyen, le reste à charge pouvant être trop élevé. Explications.

Comment s'organise le soutien aux aidants sur le territoire ?

Article de Claudie Kulak

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 47, août-octobre 2017, pp. 15-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Territoire, Soutien psychologique, CCAS, CLIC, Accompagnement, Action sociale, MDPH, Repos, Formation, Groupe de parole

Il existe aujourd'hui de nombreux organismes en France qui ont pour but de renseigner, d'accompagner et d'orienter les aidants et leurs proches. Malheureusement, 84 % des aidants ne font pas appel à ces structures soit parce qu'ils ne connaissent pas les CCAS, les CLIC, soit parce que les horaires d'ouverture ne correspondent pas à leur emploi du temps.