Documentation sociale

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Des ateliers, oui, mais...

Article de Alexandra Marquet, Nadia Graradji, Judith Mollard Palacios, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 36, janvier-mars 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Activité, Adaptation, Animateur, Atelier, Cognition, Diplôme, Lien social, Thérapie

Les ateliers en EHPAD sont souvent la vitrine de l'établissement alors qu'à domicile c'est plus souvent le grand absent, le parent pauvre. Derrière ce terme "fourre-tout" se cachent des ateliers dits thérapeutiques mais aussi des animations favorisant le lien social. Encore faut-il que l'accompagnement soit adapté aux besoins et aux envies du résident ou de l'usager, sans oublier de prendre en compte les différentes pathologies avec leurs conséquences. C'est bien là le nœud du problème, sachant que l'atteinte cognitive est fortement hétérogène chez une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer. Repli sur soi, apathie, agitation, déambulation, troubles du comportement (ou de la réaction), absence de langage, autant de réalités que l'animateur ou le soignant devra prendre en considération. Les spécialistes sont d'ailleurs unanimes : les activités, qu'elles soient thérapeutiques ou non, doivent toujours être encadrées par des professionnels expérimentés et formés. Les lieux de rencontre, mais aussi la périodicité, rien ne doit être laissé au hasard. La meilleure des volontés ne suffit pas, sinon les effets peuvent être totalement contre-productifs...et l'échec assuré. (...) (Présentation de l'éditeur)

Jardins thérapeutiques : pour quels bénéfices ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Jérôme Pellissier, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Jardinage, Thérapie, EHPAD, Lien social, Mémoire, Animation sociale, Dépendance, Association Aid'Aisne

A l'heure où l'été arrive et où les jours rallongent, les espaces verts sont pris d'assaut par les jardiniers. Mais une fois la perte d'autonomie constatée, et la dépendance installée, de nombreuses personnes âgées sont contraintes de cesser de jardiner. Certaines à domicile n'ont plus de potagers ou de massifs de fleurs, qui demandent trop d'entretien, quand d'autres, une fois institutionnalisées, restent cloîtrées entre les murs de l'établissement, assises devant la télé. Et pourtant, depuis quelques années, les soignants misent de plus en plus sur les thérapies non médicamenteuses dont les jardins dits "thérapeutiques" font partie. Plantations, récoltes, fleurs, plantes aromatiques, légumes, fruits, stimulation autour des sens, chemins permettant de travailler la proprioception ; autant d'activités qui sont proposées en extérieur, à l'air libre... loin de la pesanteur ressentie en établissement et du brouhaha du collectif. C'est alors l'occasion de se retrouver dehors pour discuter, se remémorer des souvenirs, partager des techniques et pourquoi pas côtoyer des poules, chats et autres animaux de compagnie. Pour quels résultats ? Le premier indice c'est l'ambiance plus détendue, le bien-être et le plaisir ressentis par tous... des échanges qui se nouent entre résidents, avec les soignants ou encore avec les familles. Ceux qui ont testé constatent une diminution de la fréquence des chutes, des accidents, une amélioration des compétences cognitives, une baisse des troubles du comportement, de l'agitation, un meilleur sommeil et surtout une baisse des prescriptions médicamenteuses. Rompre l'isolement et partager, c'est aussi ce qui manque actuellement aux personnes vivant encore à domicile, mais en perte d'autonomie. (...) Le jardin partagé peut être une solution... mais les services d'aide à domicile sont encore peu nombreux à avoir opté pour ce projet...

Thérapies non médicamenteuses et stratégie individuelle

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 32, janvier-mars 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Médicament, Psychotrope, Prescription médicale, Neuroleptique, Antidépresseur, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Thérapie, Médecine alternative, Bien-être, Autonomie, Soin, Mémoire, Établissement pour personnes âgées, EHPAD

Une absence de traitements curatifs, des médicaments non remboursés depuis quelques mois faute d'une efficacité reconnue par la HAS, des prescriptions médicamenteuses très élevées en termes de benzodiazépine, de neuroleptique, d'antidépresseurs... A l'heure où l'absorption de psychotropes est particulièrement élevée en France et plus particulièrement pour les personnes de plus de 75 ans, les professionnels ne cessent de tirer la sonnette d'alarme : surdose, sous-dosage, polymorbité somatique, interaction médicamenteuse. Le tout dans un contexte de manque d'essais cliniques contrôlés chez les patients très âgés. Et pourtant, au quotidien, de nombreux gériatres découvrent les ordonnances à rallonge au moment de l'institutionnalisation des nouveaux résidents. (...) Conséquence ou pas, au cours des dernières années, l'approche non médicamenteuse a émergé pour gagner de plus en plus d'établissements et de services médico-sociaux. Derrière les thérapies cognitives, fonctionnelles, thymiques, comportementales, se cachent des ateliers réminiscence, des soins Snoezelen, la méditation pleine conscience, la musicothérapie, les jeux, la méthode de validation... Pour quels objectifs ? Atténuer les symptômes, ralentir l'évolution de la maladie, stabiliser l'humeur, préserver l'autonomie ou encore améliorer le bien-être. Mais force est de constater que les études mesurant les effets de ces thérapies ne sont pas légion. Seule l'étude française Etna 3 a permis de mesurer, dès 2012, trois thérapies dans 40 centres auprès de 600 patients. Et contre toute attente, c'est la prise en charge individuelle qui s'est révélée être la plus efficace pour différer la dépendance et l'entrée en institution alors que les chercheurs misaient initialement sur la stimulation cognitive ou encore la thérapie par réminiscence. Or, dans la réalité, c'est l'hétérogénéité dans les ateliers qui est privilégiée... La faute au manque d'effectifs évidemment...

La médiation musicale en EHPAD

Article de Charline Vinet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 26, juillet-septembre 2017, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Musique, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Médiation, Déficience cognitive, Thérapie, Animation, Atelier, Stimulation, Mémoire, Bien-être

Les établissements accueillent désormais un public de plus en plus nombreux présentant des troubles cognitifs, des désorientations ou démences diverses. Pour les accompagner, les thérapies non médicamenteuses, adaptées et individualisées, en lien avec la prise en soin quotidienne sont privilégiées. C'est d'ailleurs le cas de la médiation médicale. Aujourd'hui incontournable, la musique est entrée dans les établissements sous différents formes.

Le sport en Ehpad, une médiation innovante de réadaptation

Article de Valentin Barbade, Guy Le Charpentier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 24, janvier-mars 2017, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Culture-Loisirs, Sport, Activité physique, EHPAD, Personne âgée, Réadaptation, Rééducation fonctionnelle, Autonomie, Thérapie, Animation sociale, Maladie d'Alzheimer, Image de soi, Motricité

Les études le prouvent : l'activité physique a des effets positifs en terme d'amélioration de la qualité de vie des personnes âgées, plus précisément celles atteintes par la maladie d'Alzheimer : amélioration des capacités motrices et de l'humeur, diminution de l'agitation et de l'agressivité, stimulation des fonctions cognitives...

Les animaux en institution

Article de Alexandra Marquet, Anne Chervet, Stefane Hedont Hartmann, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 21, avril-juin 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Animal, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, État dépressif, Thérapie, Mémoire, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Lien social, Zoothérapie

Depuis quelques années, certains établissements autorisent les résidents à conserver leur animal de compagnie lors de leur entrée dans l'institution ; d'autres privilégient un animal de mascotte et des structures font appel ponctuellement à des animaux venant de l'extérieur pour des activités conduites par des experts en lien avec les animateurs. L'EHPAD, qui souhaite mettre en place ce type de thérapie, doit bien réfléchir en équipe à ce projet qui est un véritable engagement, car l'animal est un être vivant dont il faudra toujours s'occuper. Du côté des bienfaits, ils ne sont plus à démontrer tant aux niveaux social, affectif que cognitif. L'animal familier est un facilitateur de lien social pour des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer. Il favorise le souvenir d'expériences passées, souvent liées d'ailleurs aux animaux. On parle alors de réminiscence.

Médiation animale : une thérapie avant tout

Article de Stéfane Hedont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 21, avril-juin 2016, pp. 12-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Animal, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Maison de retraite, Lien social, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Personne âgée, Thérapie, Médiation, Vieillissement, Zoothérapie

Une médiation thérapeutique est un moyen (outil, technique, support, médium etc...) qui, à la fois soutient la relation singulière entre un patient et un thérapeute, mais aussi en constitue un des modes d'échanges et de communication intersubjective consciente et inconsciente. L'animal peut être considéré comme un élément distractif permettant d'oublier les contraintes de la vie quotidienne. D'autre part, les activités mises en place rappellent aux anciens possesseurs d'animaux combien la relation de tendresse qu'ils avaient pu nouer avec leur ancien compagnon avait pu leur apporter.

Zoothérapie : ce qu'il faut savoir

Article de Amandine Lamouret

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 21, avril-juin 2016, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Thérapie, Animal, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Émotion, Mémoire, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Lien social, Formation, Zoothérapie

L'animal est le support de nos émotions, il écoute sans jamais juger, réclame notre attention et nous offre de la tendresse sans rien attendre en retour. Des échanges sont possibles. Un attachement, souvent fort, entre l'Homme et son animal se crée. Il est donc logique de penser que l'animal est signifiant pour un grand nombre de personnes et peut être utilisé comme un nouvel outil dans le domaine de la santé. C'est ainsi qu'on voit se développer la zoothérapie en France depuis quelques années.

L'animal en EHPAD : quelles règles ?

Article de Etienne Bataille

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 21, avril-juin 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Personne âgée, Vieillissement, Animal, Maladie d'Alzheimer, Émotion, Santé mentale, Mémoire, Thérapie, Règle, Zoothérapie, Bientraitance

La présence des animaux en EHPAD est évoquée depuis longtemps, mais aujourd'hui elle est de plus en plus envisagée en lien avec la bientraitance et le respect du continuum de la personne. Les études se sont d'ailleurs multipliées pour révéler que le contact avec l'animal était incontestablement bon pour le moral mais, au-delà, la présence de l'animal aurait des vertus pour améliorer la santé mentale et physique des personnes âgées ou handicapées ; l'animal serait donc aussi bon pour la santé...

Quels bénéfices pour les résidents ?

Article de Cécile Aguesse, Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 21, avril-juin 2016, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Animal, Thérapie, Personne âgée, Vieillissement, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Usager, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Santé, Zoothérapie, AAA (Activités assistées par l'animal)

La zoothérapie est un programme structuré d'interventions ou de soins qu'un thérapeute prodigue à son patient, avec l'aide ou en présence d'un animal. Elle vise à maintenir ou à améliorer la santé des personnes souffrant de divers troubles, aussi bien physiques que cognitifs, psychologiques ou sociaux. Quant aux activités assistées par l'animal (AAA), elles sont plutôt destinées à motiver ou divertir des personnes. Toutefois, l'animal seul ne suffit pas à provoquer les comportements sociaux entre les résidents, c'est le rôle du professionnel.