Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 12

Votre recherche : *

Communiquer malgré tout

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Aphasie, Maladie d'Alzheimer, Langage, Parole, Soin, Équipe soignante, Adaptation, Animation, Bientraitance, Corps, Observation, Outil, Vulnérabilité, Langue des signes, Pictogramme, PECS (Méthode), MAKATON (Programme)

Communiquer ne se résume pas au fait d'échanger des mots et à avoir une discussion. Les professionnels travaillant en EHPAD ou en foyers pour personnes en situation de handicap en sont d'ailleurs pleinement conscients. Au quotidien, ils accompagnent des usagers souffrant de troubles du spectre autistique, de déficiences intellectuelles, de troubles psychiatriques ou encore de maladies neurodégénératives. Les exemples sont nombreux. Les équipes doivent donc apprendre à communiquer autrement avec des usagers dont la compréhension peut être altérée. Certains ne parlent pas, quand d'autres ne s'expriment que par des sons ou des syllabes. Comment décrypter ? La formation initiale ne donne pas de clefs à chaque situation. Et pourtant, l'accompagnement ne sera de qualité que si les professionnels parviennent à entrer en communication avec les personnes aidées. Il s'agira alors de comprendre pourquoi untel adopte un comportement d'opposition, devient violent ou se replie sur soi. L'enjeu est d'apporter une autonomie dans la communication et de s'appuyer sur une communication alternative. Les solutions techniques ne manquent pas, que ce soit PECS, Makaton, LSF, bébé signé, Animate, autant de méthodes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ces outils sont évidemment utiles, mais ils ne suffisent pas. Le professionnel va devoir observer, écouter et surtout décoder. Il va devoir associer la parole au geste pour se faire comprendre. Avoir une attitude bienveillante, se mettre à la bonne hauteur, à la bonne distance, ne pas détourner le regard mais au contraire soutenir ce regard quand l'échange se complique. Autant de paramètres qu'il lui faudra prendre en compte pour que la personne, certes vulnérable, puisse se faire comprendre et demeure actrice de son quotidien en établissement.

L'importance du maintien des activités du quotidien

Article de Marie Etienne

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 13, janvier-février 2018, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Personne âgée, Vie quotidienne, Activité, Participation, Lien social, Autonomie, Motricité, Animation, Stimulation, Cognition, Accompagnement

Certains aspects du fonctionnement d'un Ehpad sont semblables à ceux d'une habitation traditionnelle ; ainsi chacun a son nombre d'activités du quotidien : faire le linge, la poussière ou encore la vaisselle. Or, dans la plupart des cas, une fois l'institutionnalisation actée, les personnes âgées ne réalisent plus ces gestes qui ont ponctué leur vie. Généralement, ce sont les membres du personnel qui reprennent la main... de quel droit cette participation est-elle interdite ou excluante ?

Quelles activités à l'intérieur ?

Article de Alexandra Marquet, Véronique Gerbelot, Yves Cougoule, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 12, novembre-décembre 2017, pp. 7-18.

Mots clés : Culture-Loisirs, Grand âge-Vieillissement, Animation sociale, Animation, EHPAD, Personne âgée, Personne handicapée, Établissement social et médicosocial, Dépendance, Déficience cognitive, Activité, Projet d'établissement, Accompagnement, Lien social, Bien-être, Inclusion

Gymnastique douce, atelier mémoire, jeux de société, chorales, pâtisseries... Les activités sont de plus en plus diversifiées à l'intérieur des établissements médico-sociaux. Si pendant longtemps, les structures ont été avant tout des lieux de soins, elles sont progressivement devenues des lieux de vie où les personnes sont accompagnées selon leurs besoins, leurs habitudes de vie sans oublier leurs envies.
L'individualisation est en marche dans le collectif, impulsée par le projet d'accueil personnalisé. L'enjeu est de sortir de l'idéologie : il ne s'agit pas de proposer des rendez-vous sans écouter les envies des résidents ou des usagers ; ce qui n'est pas toujours simple à l'heure où les Ehpad accueillent de plus en plus de personnes dépendantes, souffrant de troubles cognitifs. Du côté des foyers pour personnes en situation de handicap, lorsque la personne est discommunicante, toute la difficulté est de pouvoir apprendre à la connaître, à décrypter sa communication pour pouvoir ensuite répondre à ses vraies demandes. Ce recueil d'informations doit se faire en lien avec les aidants familiaux et au fil du temps avec les professionnels qui connaissent de mieux en mieux la personne accompagnée.
Evidemment, l'inclusion est aujourd'hui sur toutes les lèvres... Reste que dans la réalité, il n'est pas toujours possible d'évoluer en milieu ordinaire, compte tenu de la dépendance de la personne ou encore des effectifs des équipes. L'intérieur et l'extérieur ne doivent pas s'opposer, mais être complémentaires. Le défi est de prévoir des activités pour chacun, des moments collectifs qui permettront de partager, des moments individualisés qui redonneront à la personne toute sa singularité. (...)

Des ateliers olfactifs pour stimuler

Article de Liza Bousquet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 11, septembre-octobre 2017, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Santé-Santé publique, Atelier, Odorat, Sens, Stimulation, Mémoire, Personne âgée, Vieillissement, Animation, Thérapie, Autonomie, Prévention, Émotion, Bien-être, Santé, Jardinage

Les professionnels intervenant au sein d'établissements de soins et d'hébergement emploient de plus en plus des animations axées autour des jeux, pas seulement pour distraire et réjouir les personnes mais notamment pour les stimuler et maintenir leur autonomie. Les ateliers de stimulation sensorielle permettent aussi de jouer sur la prévention et l'accompagnement des résidents. C'est le cas notamment des ateliers olfactifs qui sont de l'ordre de l'émotion, de l'affectif et favorisent aussi le retour de la mémoire par l'utilisation d'odeurs diverses et variées du quotidien.

Des résidents au fait des nouvelles technologies

Article de Magaly Hilaire, Cécile Aguesse

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 4, juillet-août 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Culture-Loisirs, Technologie, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Personne âgée, EHPAD, Animation, Partenariat, Informatique, Atelier, Stimulation, Cognition, Lions Club, Lot

Les restrictions budgétaires allouées aux animations sont de plus en plus fréquentes, comme le rappelle d'ailleurs l'Observatoire des EHPAD en 2014. Dans l'objectif de maintenir de la vie dans les institutions qui accueillent des personnes âgées en perte d'autonomie physique et/ou psychique, il est nécessaire de "relever ses manches" pour partir à la recherche de partenaires. Le Lions Club est l'un d'entre eux. Il a permis de doter deux établissements du Lot de matériels informatiques, qui sont désormais les supports d'ateliers occupationnels et thérapeutiques.

L'animation et le corps

Article de Magaly Hilaire, Cécile Aguesse

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Corps, Massage, Soins corporels, Personne âgée, Vieillissement, EHPAD, Animation, Image du corps, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile

Avec l'avancée en âge, le rapport au corps se modifie, parce que souvent le schéma corporel s'est délité en mémoire lorsque la personne est institutionnalisée en EHPAD. Tout l'intérêt du travail de l'animation est de permettre la réminiscence des différentes parties constitutives du schéma corporel afin d'en reprendre conscience. L'utilisation d'outils comme le massage, l'automassage ou encore la mobilisation corporelle peuvent réactualiser ce support identitaire.

La danse-thérapie : mode d'expression universel

Article de Liza Bousquet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Culture-Loisirs, Corps, Image du corps, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Activité, Animation, Danse, Thérapie, Émotion, Bien-être, Activité physique

La danse est un langage universel et gestuel. Elle permet de prendre conscience de la trajectoire qui existe entre nos émotions, nos sensations les plus profondément enfouies et notre personnalité. La danse-thérapie est une méthode de soin qui utilise la danse comme objet médiateur dans la relation thérapeutique. La dimension physique de la danse permet la découverte des sensations ainsi que l'entretien musculaire et articulaire du corps, tout en y insérant une dimension psychologique.

L'EHPAD des personnes en situation de grande précarité

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 2, mars-avril 2016, pp. 35-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Précarité, SDF, Adulte en difficulté, Accompagnement, Pratique professionnelle, Addiction, Alcoolisme, Projet d'établissement, Agressivité, Animation, Lien social, Socialisation, Règlement intérieur, Adaptation, Formation, Équipe soignante, Vulnérabilité, Association L'Escale, La Rochelle

L'association L'Escale a créé il y a cinq ans un EHPAD à La Rochelle qui a la particularité d'accueillir des personnes désocialisées ayant connu la rue. L'objectif est de proposer un lieu de vie pour sécuriser ce public particulièrement vulnérable et souvent atteint de multipathologies. Dans cet établissement, les professionnels ont dû adapter leurs pratiques pour accompagner ces anciens SDF souffrant d'addiction pour la plupart et dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 65 ans.

Un projet d'activités physiques adaptées

Article de Jacques Choque

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 2, mars-avril 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité physique, Sport, Sport adapté, Animation, Personne âgée, Vieillissement, Évaluation, Maladie cardiovasculaire, Stimulation, Besoin, Animateur, Handicap, Stress, Mémoire, Vie quotidienne, Lien social, Objectif, APA-S (Activités physiques adaptées-santé)

Les années ont une action inéluctable sur tous les êtres vivants, mais ce processus se réalise d'une façon très inégale. Les modifications biologiques et psychiques liées à la sénescence ou à une situation de handicap sont progressives et vont avoir des conséquences pratiques dans la démarche pédagogique : en fonction de l'évaluation des possibilités du public concerné, la détermination des objectifs aura une orientation particulière et des moyens spécifiques seront choisis pour mener à bien l'intervention.

Quel sens donner aux activités ?

Article de Cécile Aguesse, Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 2, mars-avril 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Travail social : Établissements, Projet, Projet d'établissement, Projet individualisé, Animation, Animateur, EHPAD, Activité, Besoin, Personne âgée, Personne handicapée, Accompagnement, Maladie d'Alzheimer, Environnement social, Lien social, Prévention, Isolement, Autonomie, Animation sociale, Jeu, Atelier d'écriture, Mémoire, Bénévolat, Usager, Interprétation, Bientraitance

Pour donner du sens à une activité, il faut avant tout s'assurer qu'elle entre dans le projet d'animation et qu'elle réponde à des objectifs, tels que : donner de la vie aux années, respecter les souhaits des résidents de manière occupationnelle, afin que les journées passent plus vite et soient plus riches et ce, quel que soit le public hébergé. En collectivité, le projet ne doit pas perdre de vue l'individu, ses besoins et ses envies.