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Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 121-138.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Couple, Adolescent, Sexualité, Filiation, Sexualité infantile, Thérapie familiale, Thérapie de couple, Psychanalyse
Les travaux sur la parentalité se sont beaucoup intéressés à la mère, ensuite au père et au couple parental. La question de la conjugalité et de ses impacts sur les enfants est venue plus tardivement à propos du bébé puis à propos de l’adolescent. La problématique adolescente réactive non seulement les conflits de dépendance, mais aussi les questions autour de la sexualité génitale. Tant pour le couple que pour l’adolescent, nous n’avons pas affaire à de simples répétitions de la sexualité infantile, mais également à l’impact de la façon dont elle se vit avec ses parts d’inconnu. Le bébé tout comme l’adolescent peuvent apparaître comme des étrangers aux yeux de leurs parents. Cet article tente de montrer les parallèles et les imbrications entre processus d’adolescence et processus de conjugalité.
Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 99-110.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Couple, Sexualité, Thérapie de couple, Adultère, Homosexualité, Bisexualité, Psychanalyse
L’auteure de cet article, thérapeute de couple, est partie d’un travail d’Annick Houel qui, dans L’adultère au féminin et son roman, écrit que les héroïnes des romans nouent une relation passionnelle à leur amant sous la protection de leur mari, rejouant la relation primaire à la mère. À partir de cas cliniques de personnes reçues en consultation, le sens de l’adultère dans l’organisation du couple sera interrogé, qu’il s’agisse de relation hétéro ou homosexuelle, pour le couple et/ou pour la liaison. Chaque cas permet de découvrir des soubassements ignorés des conjoints, soubassements que la liaison a parfois organisés ou vient révéler dans la relation de couple, et qui dans un temps de vie font retour et demandent à être élaborés.
Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 79-92.
Mots clés : Enfance-Famille, Sexualité, Psychanalyse, Thérapie de couple, Contre-transfert
Aujourd’hui, le thérapeute psychanalytique de couple (tpc) ne se réfère que rarement dans sa pratique au sexuel et à la sexualité. L’auteur étudie cette évolution en proposant deux hypothèses. Les orientations théoriques les plus répandues parmi les tpc auraient-elles une influence sur la difficulté à intégrer le sexuel et les troubles sexuels du couple dans l’analyse des cas ? La spécificité de ce cadre, un couple/un analyste, n’y joue-t-elle pas un certain rôle ? L’auteur rappelle le travail d’auto-analyse du thérapeute en soulignant que pour comprendre les dynamismes en jeu on doit entendre le cadre comme développant un espace psychique inédit, un chaudron néogroupal. Trois exemples cliniques illustrent ces idées.
Comment penser les violences qui attaquent le corps de la femme dans divers contextes criminels (le couple, la famille, les mauvaises rencontres, le hasard des rues, etc.) ? Les chiffres élevés de la mortalité féminine incitent à envisager différents facteurs psychologiques (pulsion, plaisir, vengeance, destruction d'autrui), mais aussi culturels (violences de guerre, violences coutumières ou rituelles) et sociaux. Afin de sortir d'une seule lecture moderne de ce phénomène, ce numéro croisera des lectures historiques et culturelles avec des approches psychologiques de la question. La réflexion engagée aura comme point d'appui essentiel le rôle des liens familiaux dans la production de la violence faite au corps de la femme.
Paru dans la revue Dialogue, n° 183, mars 2009, pp. 11-24.
Mots clés : Psychanalyse, Sexualité, Thérapie de couple
L'auteur, psychothérapeute de couple explore un paradoxe concernant la psychanalyse et la sexualité. Les psychanalystes ont la réputation d'être obsédés par la sexualité. Pourtant les inhibitions et les limites bourgeoises dont ils sont encore imprégnés les empêchent d'aborder la sexualité de manière aussi directe et totale qu'ils devraient le faire en situation clinique, spécialement en thérapie psychanalytique de couple. L'auteur resitue ce paradoxe dans ses contextes historiques et clinique et il recherche ce que cela implique pour la pratique psychanalytique
Paru dans la revue Dialogue, n° 178, décembre 2007, pp. 115-122.
Mots clés : Thérapie de couple, Sexualité, État dépressif
A travers une vignette clinique, l'auteur avance l'idée qu'il importe, au cours d'une thérapie de couple, de pouvoir appréhender les problématiques et les modes de fonctionnement individuels, afin de mieux comprendre la problématique de couple qu'elles sous-tendent. Le symptôme sexuel, posé comme un indicateur de l'économie de couple, est particulièrement à l'oeuvre dans les couples narcissiques dépressifs.