Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Dialogue, n° 242, décembre 2023, pp. 61-78.
Mots clés : Enfance-Famille, Harcèlement moral, Adolescent, Stéréotype, Genre, Transidentité, Psychanalyse, Souffrance psychique, Soutien psychologique, Relation enfant-parents, Identité sexuelle, Groupe de parole, Transfert
Les souffrances des adolescent(e)s transgenres et non binaires sont en grande partie liées à des facteurs de risque environnementaux, notamment le harcèlement en milieu scolaire ou dans le quartier ainsi que la transphobie dans leur famille, voire chez certains professionnels de santé. Au sein d’une consultation hospitalière spécialisée en matière de transidentité à l’adolescence, l’un des principaux objectifs est d’apporter un soutien psychologique aux mineurs transgenres et à leurs parents et de prévenir les troubles psychiatriques. Pour ce faire ont été mis en place deux groupes de parole et un groupe intergénérationnel multifamilial à l’attention de ces familles. Orientés par la psychanalyse, ces dispositifs groupaux favorisent l’expression et l’élaboration des conflits psychiques de chaque membre du groupe. En plus de lutter contre une tendance à l’isolement, ils permettent en outre une revalorisation narcissique des participants dans un mouvement d’investissement réciproque.
Article de Faty Traoré, Maeva Moreau, Martine Chaumet, et al.
Paru dans la revue Dialogue, n° 237, septembre 2022, pp. 155-171.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Enfant handicapé, Hôpital de jour, Recherche-action, Groupe de parole, Assistant familial, Parents, Soutien à la parentalité, Vulnérabilité
À partir d’une recherche-action en hôpital de jour, l’article présente la mise en place d’un groupe de parole pour les parents et assistantes familiales s’occupant d’enfants avec autisme. Cette expérience a pour objet de travailler sur les apports possibles de l’approche groupale qui peuvent servir de levier pour mobiliser les ressources parentales et celles de l’enfant. En appui sur des références groupales psychanalytiques, les auteurs questionnent l’importance d’un travail clinique sur les difficultés à remplir le rôle de parent face à des enfants et/ou un environnement quand les processus d’intersubjectivité et de subjectivité sont mis en défaut. Ils montrent à partir d’une illustration clinique les qualités du groupe dans ses modalités de contenance. Il s’agit de questionner les positions subjectives dans l’après-coup du moment traumatique inaugural du diagnostic et dans ses principes d’élaboration.
Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 39-60.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Information sexuelle, Conseiller conjugal, Prévention, Affectivité, Groupe de parole, Égalité, Santé, Parents, École primaire, Collège, Enfant handicapé, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, Établissement social et médicosocial, ESAT, Accompagnement
Formées au conseil conjugal et familial dans une approche psychanalytique, deux conseillères conjugales et familiales montrent comment cette formation colore leur accompagnement à la vie affective, relationnelle et sexuelle et à son « éducation », prévue par la loi en milieu scolaire et en milieu spécialisé. Elles partagent ce qui les a guidées pour construire des projets spécifiques, au-delà de la simple prévention/information, allant souvent jusqu’à la mise en place de groupes de parole dédiés à l’EVARS. Elles décrivent leurs expériences aussi bien avec les jeunes et les usagers qu’avec les professionnels, les familles, les structures.
Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 133-149.
Mots clés : Enfance-Famille, Père, Nourrisson, Paternité, Crèche, Groupe de parole, Psychanalyse, Périnatalité, Relation enfant-parents, Relation familiale, Identité
La grossesse (psychique) des pères interroge les capacités psychiques de l’homme devenant père à se saisir fantasmatiquement d’un corps (psychique) pour trois. Le père pré-œdipien est potentiellement un co-acteur dans une co-construction à trois. Si la place des pères auprès de leur bébé et auprès de leur conjointe devenant mère reste socialement à légitimer, les groupes de parole de pères peuvent être un cadre d’étayage à la paternalisation. S’appuyant sur leur expérience, les auteurs articulent leur réflexion autour de trois axes principaux développés lors d’un groupe de pères en crèche : l’établissement et la légitimité des premiers liens père-mère-bébé, le désir et le tabou d’un sein paternel nourricier de la triade, l’accouchement du père, d’une (id)entité père-mère-bébé.
Article de Emmanuel Gratton, Christian Chambert, Claire Vitet
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 49-62.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Groupe de parole, Enfant, Famille, Témoignage, Histoire familiale
Aborder la violence telle qu’elle résonne en chacun dans son actualité singulière et proposer d’en faire « l’écho » collectivement, telle est l’invitation du dispositif en groupe de parole évoqué dans cet article. L’approche des auteurs définit la violence comme polysémique, polymorphe, continuelle, originaire, centrale et problématique. Chacun peut en faire l’expérience au cours de son existence dans divers champs, familial, professionnel, social, voire dans plusieurs, successivement ou simultanément, et selon des positions subjectives variables – auteurs, victimes ou témoins – ou selon encore des configurations complexes. Deux cas cliniques éclairent en quoi le dispositif « groupe de parole » favorise le passage, « la passe », d’une violence engrammée par un sujet vers une métabolisation de ses effets.
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole
Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.
Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 61-72.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cadre thérapeutique, Fonction contenante, Mère célibataire, Équipe pluridisciplinaire, Souffrance psychique, Sens, Médiation, Bientraitance, Respect, Groupe thérapeutique, Protection de l'enfance, ASE, Culture, Groupe de parole, Posture professionnelle, Photolangage, Nouvelle Calédonie
Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 37-48.
Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Groupe de parole, Psychanalyse, Psychisme, Groupe, Émotion, Parents
L’engouement récent pour la pratique de « groupe de parole pour les parents », né avec le développement des politiques et des dispositifs d’aide à la parentalité, conduit à s’interroger sur les principes épistémologiques qui peuvent utilement orienter les modalités de mise en œuvre et d’animation de telles instances cliniques. L’expérience que l’auteur en a depuis désormais plus de vingt ans à Parentel légitime qu’il rende compte d’une expérience originale en la matière et des enseignements qu’on peut en tirer. Il apparaît que, situés au carrefour de la prévention et du soin, les groupes de parole pour les parents mettent en scène efficacement, pour autant que l’on veuille bien correctement le prendre en compte, les enjeux fondamentaux de la fonction parentale. Là encore, la psychanalyse peut orienter une pratique clinique, mise en œuvre par des psychologues, en tant qu’elle prend en compte la dimension intersubjective, c’est-à-dire sociale, de la psychè.
Article de Géraldine Pierron Robinet, Chantal Hédouin
Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 135-146.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Groupe de parole, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Dépendance, Espace transitionnel
La relation quotidienne à un proche malade Alzheimer peut confronter l’aidant familial à des expériences d’étrangeté, qui lui sont parfois difficiles à penser. D’où la nécessité de proposer sur le terrain des groupes de soutien pour permettre aux aidants d’élaborer et d’intégrer dans leur psyché ces expériences impensables. Cet article retrace l’expérience d’un groupe de parole d’aidants familiaux qui a fonctionné au centre hospitalier de Rouffach. Il étudie l’hypothèse selon laquelle le groupe de parole incarne un espace transitionnel qui permet à l’aidant de se représenter et de transformer les expériences d’étrangeté vécues au contact de son proche malade Alzheimer. Les auteurs illustrent ces développements conceptuels par trois séquences cliniques du groupe de parole, qui témoignent des manifestations différentes des vécus d’étrangeté des aidants.
Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 97-108.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Groupe de parole, Accompagnement, Soutien à la parentalité, Relation enfant-parents, Milieu rural, Conseiller conjugal, Expérience
Ce récit d’expérience écrit par une conseillère conjugale et familiale analyse la construction et le fonctionnement d’un « café-parents » : groupe de parole de parents et groupe de leurs enfants, dans le cadre d’un centre de consultation conjugale associatif AFCCC, dans le Gers. Exemple de mixité sociale et de soutien de la pratique parentale, ce lieu d’échanges et de parole soutient la parentalité en s’appuyant sur le partage de l’expérience des liens parent/enfant. Le groupe s’organise avec la présence facilitante et contenante de praticiens du couple et de la famille et l’encadrement des enfants par des professionnelles formées à l’animation de groupes d’enfants. Cet article rend aussi compte des retours d’expérience des participants, autant de témoignages qui montrent l’importance de cet accueil comme espace pour penser les différents enjeux de la parentalité.