Le secteur social s’est à son tour doté d’un outil centralisant toutes les informations administratives, médicales et socio-éducatives des usagers. Ce « dossier usager informatisé » (DUI), qui permet aux professionnels de mieux connaître les personnes accueillies, n’est pas sans poser des questions tant éthiques que juridiques sur la protection des données.

Au total, 630 millions d’euros de crédits issus du Ségur sont mobilisés sur la période 2021-2025 pour que les secteurs du social et du médico-social investissent dans le numérique. A l’issue de cette période, 35 000 établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) doivent bénéficier d’aides à l’équipement et au dossier usager informatisé (DUI). Le point.

Dossier composé de deux articles :
- Financement : Serafin-PH modifie déjà les organisations
- Adapei 35 : partir des pratiques du quotidien

La création des plateformes de services coordonnés, nouveaux modèles d’organisation de l’offre médico-sociale, en particulier dans le champ du handicap, implique une évolution des pratiques et postures professionnelles et managériales, et un accompagnement des équipes au changement.

Dossier composé de trois articles :
RGPD : le médico-social loin du compte
Investissement : 600 M€ pour le numérique dans le médico-social
Cybersécurité : La menace grandissante des rançongiciels

Dossier composé de trois articles :
Plan « ESMS numérique », un virage décisif
Un impératif : l’interopérabilité des systèmes d’information
« Donner la visibilité nécessaire aux éditeurs de logiciels »

Lancé à l’automne 2018, Lum1 est le premier réseau social à destination des professionnels du secteur sanitaire et social. Née du constat que les méthodes utilisées étaient archaïques, cette plateforme en ligne « révolutionne la gestion des contacts professionnels pour les acteurs du secteur en apportant une solution simple de gestion de carnets d’adresses et la recherche de nouveaux partenaires ».

Chargée de recherche au centre de formation Askoria, Yvette Molina est chercheuse associée au Centre Maurice-Halbwachs (CNRS-ENS-EHESS).

Le 25 mai 2018, entrera en vigueur le nouveau règlement européen – transcrit en droit français – sur la protection des données personnelles. Pour toutes les entreprises et donc pour les établissements et services sociaux et médico-sociaux, c’est à la fois un défi, parce que les mesures techniques sont complexes, et un changement de paradigme, parce que, d’une logique déclarative, on passe à une logique de responsabilité. Le non-respect de ces obligations est passible de lourdes sanctions financières et pénales. Explications.

Les retardataires n’ont plus que quelques semaines pour se conformer au règlement sur la protection des données personnelles. Quelles sont les opérations essentielles à mener avant la date butoir du 25 mai ? Explications de maître Betty Sfez, avocate expert en droit du numérique et de l’innovation technologique.