Documentation sociale

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27 siècles de violence maritale

Article de Eric Le Braz

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3310, novembre 2023, pp. 54-55.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Violence conjugale, Genre, Patriarcat, Approche historique

Depuis l’invention du droit romain, la protection des épouses face aux violences conjugales n’est pas un long fleuve tranquille. Si on prend du recul… on compte les reculs qui suivent les avancées, comme l’a démontré la professeure d’histoire du droit Emmanuelle Burgaud lors du colloque de Citoyens & Justice sur les violences intrafamililales, organisé à Paris.

“Accompagner les bénéficiaires autant que les contrôler”

Article de Lola Zappi, Adèle Cailleteau

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3304, 21 avril 2023, pp. 28-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Approche historique, Travailleur social, Identité professionnelle, Assistant de service social

Remontée aux origines du travail social : dans un ouvrage tiré de sa thèse, Lola Zappi montre comment les métiers de l’assistance sociale sont nés dans l’entre-deux-guerres pour lutter contre les « fléaux sociaux » que sont la pauvreté et la maladie. Et comment les problèmes de financement ont favorisé l’influence grandissante de méthodes managériales venues du privé.

“La justice des mineurs est encore genrée”

Article de Christine Bègue, Véronique Blanchard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3124, 6 septembre 2019, pp. 30-31.

Mots clés : Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Fille, Adolescent, Sexualité, Genre, Délinquance juvénile, Approche historique

Dans les années 1950 et 1960, les mineures délinquantes sont assimilées par l’institution judiciaire à des « filles de mauvaise vie » et placées dans des institutions religieuses, alors que les garçons sont incarcérés. Un mécanisme d’assignation révélateur des inégalités de genre, que l’historienne Véronique Blanchard analyse dans « Vagabondes, voleuses, vicieuses ».

Le film de notre vie (5)

Article de Olivier Hielle, Philippe Rollandin, Florence Cestac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3063, 1er juin 2018, pp. 26-30.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Société, Approche historique, Administration pénitentiaire

Nous terminons notre exploration de la mutation sociale et sociétale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, notre attention s’est arrêtée sur l’évolution des prisons et de la politique carcérale. Si les prisons étaient déjà surpeuplées et vétustes – les premières révoltes dans les maisons d’arrêt ont lieu dès le début des années 1970 –, les conditions de détention étaient beaucoup plus dures dans les années 1960 qu’aujourd’hui. Les quartiers de haute sécurité (QHS) – connus sous le nom de « mitards » – ont disparu, les détenus ont conquis des droits comme celui d’avoir la radio et la télévision, le travail en prison s’est un peu amélioré, les médecins sont devenus indépendants et peuvent protéger les détenus. Et, surtout, la politique carcérale n’est plus binaire – prison ou liberté –, des peines alternatives comme le bracelet électronique ou la probation tendent à se développer. Mais le débat sur le fait de savoir si la prison doit être un lieu punitif ou une source de réinsertion reste entier.

Le film de notre vie (4)

Article de Nathalie Auphant, Philippe Rollandin, Olivier Hielle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3062, 25 mai 2018, pp. 24-27.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Famille, Société, Approche historique, Homoparentalité, Protection de l'enfance

Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale et sociétale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, c’est sur l’évolution de la famille que porte notre regard. Quel chemin parcouru en un demi-siècle ! En 1968, la famille est encore articulée autour du « chef de famille » qui a tous les pouvoirs, ou presque, sur ses enfants – qui doivent d’ailleurs attendre 21 ans pour accéder à la majorité – mais aussi sur sa femme. Celle-ci vient à peine d’avoir le droit de travailler sans son autorisation, d’ouvrir un compte en banque et de prendre la pilule… Mais pour tout le reste, le chef reste le chef… Il en faudra, des combats féministes, pour aboutir à l’égalité des droits. Ce parcours des combattantes fera évoluer le modèle familial. Autrefois exclusivement nucléaire – papa, maman et les enfants – la structure famille est aujourd’hui éclatée, pulvérisée, « éparpillée façon puzzle » comme on dit dans Les tontons flingueurs. Entre les familles recomposées, monoparentales et homoparentales, chacun peut trouver sa voie. Du divorce interdit au mariage pour tous, retour sur un Big Bang.

Le film de notre vie (3)

Article de Nathan Lohéac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3061, 18 mai 2018, pp. 28-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Personne handicapée, Approche historique, Société, Intégration, Handicap, Inclusion

Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, le regard se porte sur le handicap. « Regard » est, en effet, le terme qui convient. Celui que la société porte sur le handicap et les personnes en situation de handicap est sans doute la plus grande évolution de ces cinquante dernières années. En 1968, les « handicapés » physiques et plus encore psychiques sont marginalisés. Il n’y a pas de mots pour décrire leurs maux. Qui a entendu parler de l’autisme ? Qui s’intéresse à la paralysie ? L’« inclusion » est un terme qui n’existe pas. Il faudra que les handicapés eux-mêmes se mobilisent pour être reconnus en tant que personnes en situation de handicap… Retour sur une longue marche.

Le film de notre vie (2)

Article de Nathalie Auphant

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 22-24.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Personne âgée, Vieillissement, Approche historique, Dépendance, Prise en charge

Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, c’est l’évolution démographique qui retient notre attention. En cinquante ans, nous sommes passés du « jeunisme » au « papysme ». En 1968, la vieillesse n’existait pas, si l’on peut dire. L’espérance de vie ne dépassait pas tellement l’âge de la retraite et donc ne se posaient ni le problème de financement, ni celui de prise en charge, la mort intervenant avant l’apparition des stigmates de la dépendance. Cette évolution a été lente mais continue, au point que le vieillissement de la population est devenu un problème central de la société. Comment celle-ci s’est-elle adaptée, ou non, à ce choc du papy-boom ?

"En tant que vieux - vous êtes soit malade - soit bientôt malade"

Article de Nathan Lohéac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Retraite, Personne âgée

« On devient jeune à 60 ans, malheureusement c’est trop tard », écrivait Picasso il y a quelques (courtes) décennies. A l’époque, l’espérance de vie dépassait de peu l’âge de la retraite et le problème ne consistait qu’à entretenir les gens en fin de carrière jusqu’à leur lit de mort. Aujourd’hui, un jeune retraité a encore en moyenne vingt ans à vivre. Pourtant, ni le législateur ni la société n’ont jamais arrêté de considérer ce cap comme une barrière fatale vers l’impotence.

Le film de notre vie

Article de Olivier Hielle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3059, 4 mai 2018, pp. 28-32.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Société, Jeune, Étudiant, Révolution

Moment fort de notre histoire contemporaine, Mai 68 a aujourd'hui 50 ans. Chacun - médias en tête - y va de sa commémoration, de sa séquence nostalgie et de son arrêt sur images. Aux ASH, nous préférons le travelling, cette manière de filmer qui permet de mettre en perspective. Pendant cinq numéros, nous allons analyser l'évolution, les mutations, au fil de ce demi-siècle, de chacun des quatre grands champs de la sphère sociale - personnes âgées, handicap, famille, prison.

"Depuis toujours la justice pour mineurs hésite entre éduquer et punir"

Article de Mathias Gardet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3028, 6 octobre 2017, pp. 34-35.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice des mineurs, Délinquance juvénile, Approche historique, Représentation sociale, 1800-1980

« Mauvaise graine », « sauvageons », « blousons noirs »… Au fil du temps, les mots changent pour qualifier les jeunes délinquants, mais le débat oscille toujours entre protection et coercition. Du début du XIXe siècle jusqu’aux années 1980, l’historien Mathias Gardet nous raconte ici les contours d’une histoire passionnante et méconnue, celle de la justice pour enfants.