Documentation sociale

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Le film de notre vie (5)

Article de Olivier Hielle, Philippe Rollandin, Florence Cestac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3063, 1er juin 2018, pp. 26-30.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Société, Approche historique, Administration pénitentiaire

Nous terminons notre exploration de la mutation sociale et sociétale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, notre attention s’est arrêtée sur l’évolution des prisons et de la politique carcérale. Si les prisons étaient déjà surpeuplées et vétustes – les premières révoltes dans les maisons d’arrêt ont lieu dès le début des années 1970 –, les conditions de détention étaient beaucoup plus dures dans les années 1960 qu’aujourd’hui. Les quartiers de haute sécurité (QHS) – connus sous le nom de « mitards » – ont disparu, les détenus ont conquis des droits comme celui d’avoir la radio et la télévision, le travail en prison s’est un peu amélioré, les médecins sont devenus indépendants et peuvent protéger les détenus. Et, surtout, la politique carcérale n’est plus binaire – prison ou liberté –, des peines alternatives comme le bracelet électronique ou la probation tendent à se développer. Mais le débat sur le fait de savoir si la prison doit être un lieu punitif ou une source de réinsertion reste entier.

Le film de notre vie (4)

Article de Nathalie Auphant, Philippe Rollandin, Olivier Hielle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3062, 25 mai 2018, pp. 24-27.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Famille, Société, Approche historique, Homoparentalité, Protection de l'enfance

Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale et sociétale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, c’est sur l’évolution de la famille que porte notre regard. Quel chemin parcouru en un demi-siècle ! En 1968, la famille est encore articulée autour du « chef de famille » qui a tous les pouvoirs, ou presque, sur ses enfants – qui doivent d’ailleurs attendre 21 ans pour accéder à la majorité – mais aussi sur sa femme. Celle-ci vient à peine d’avoir le droit de travailler sans son autorisation, d’ouvrir un compte en banque et de prendre la pilule… Mais pour tout le reste, le chef reste le chef… Il en faudra, des combats féministes, pour aboutir à l’égalité des droits. Ce parcours des combattantes fera évoluer le modèle familial. Autrefois exclusivement nucléaire – papa, maman et les enfants – la structure famille est aujourd’hui éclatée, pulvérisée, « éparpillée façon puzzle » comme on dit dans Les tontons flingueurs. Entre les familles recomposées, monoparentales et homoparentales, chacun peut trouver sa voie. Du divorce interdit au mariage pour tous, retour sur un Big Bang.