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Article de Laëtitia Delhon, Virginie Drecq, Christian Huart, Jean-Philippe Cobbaut
Paru dans la revue Direction(s), n° 180, novembre 2019, pp. 22-29.
Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire, Accès aux soins, Éthique, Relation soignant-soigné, Consultation, MAS, Autisme, Épilepsie, Milieu rural, EHPAD, Gériatrie, Santé, Télémédecine
Face aux besoins sur les territoires, les projets de télémédecine se développent dans le secteur social et médico-social. Bénéfices attendus ? L'amélioration des parcours et de l'accès aux soins des personnes accompagnées. Mais l'essaimage de cette pratique médicale à distance, qui facilite le décloisonnement, nécessite un engagement fort des acteurs qui rencontrent encore quelques freins.
Juriste et philosophe, Jean-Philippe Cobbaut a cofondé la chaire Droit et Ethique de la santé numérique de l'unité de recherche Ethics à l'université catholique de Lille. Il invite à réfléchir aux enjeux juridiques et éthiques de la nouvelle relation médicale induite par la télémédecine.
Dans l'Indre, une maison d'accueil spécialisée (MAS) a lancé dès 2012 un dispositif de téléconsultation pour ses 24 résidents en situation d'autisme et d'épilepsie. Une réponse de soins indispensable dans ce territoire rural où les spécialistes médicaux se font rares.
En Ile-de-France, 15 Ehpad participent au projet de télémédecine Geriatrix piloté par le service de gériatrie ambulatoire de l'hôpital Emile Roux. Ce dispositif permet de sécuriser le parcours des résidents et le travail des soignants dans les établissements.
Article de Didier Bourgeois, Nabil Hallouche, Magali Coldefy, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 25-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Psychiatrie, Espérance de vie, Maladie, Morbidité, Mortalité, Santé, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, Autisme, Souffrance, Schizophrénie, Comportement alimentaire, Obésité
L'espérance de vie de personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. A l'heure ou le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose !